Mary Aulne

Seule la Terre parlera est un roman mettant en avant des fouilles archéologiques sur les vestiges d'un village du Néolithique à proximité d'un chantier de construction d'un complexe hôtelier, en parallèle nous allons découvrir la vie du village 7000 ans plus tôt.



Ce roman jeunesse est très éducatif et l'ont y aborde des sujets divers et variés tel que l'archéologie, l'écologie, le respect de la nature et des civilisations passées ainsi que leurs us et coutumes, l'amour, l'homosexualité, le handicap, la différence et la tolérance mais aussi des thèmes moins glorieux tels que le désespoir, l'avidité, la violence et l'égoïsme des hommes.





Personnellement j'ai bien aimé le livre avec un intérêt particulier pour les moments où nous sommes auprès de Yuna et Tiya, c'est une partie captivante qui nous transporte vraiment.





La partie "archéologie" avec les trois jeunes effectuant les fouilles est très accessible au jeune public et est en plus complétée par un petit cours à la fin du roman expliquant les divers points techniques du récit (très appréciable).

J'ai moins accroché aux chapitres sur le promoteur immobilier de par sa nature mais c'est tout de même une partie indispensable au reste de l'histoire.



Visuellement le livre est agréable avec ce beau dessin sur la couverture ainsi que de jolies illustrations relatant divers passages du texte.



Pour conclure on pourrait qualifier ce roman jeunesse d'instructif, éducatif et divertissent, trois ingrédients de qualité surtout qu'il ne manque pas d'émotions, de plus c'est un récit facile à lire.



PS : Je tiens sincèrement à remercier les éditions "Vert pomme" et "Babelio" pour m'avoir fait parvenir ce livre lors de l'opération "masse critique" jeunesse.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..

La littérature pour témoigner de faits historiques.



Vous voyez comme moi cette petite fille déterminée, en action. C'est assez contradictoire avec les barbelés ! Et pourtant, c'est de ça qu'il s'agit : d'un camp, qui a existé dans le Tarn, dans la France dite libre en 1942. Un camp de femmes ou des enfants étaient présents comme Hélène et sa mère.

Elles sont polonaises et cela suffit pour les arrêter et les enfermer.

Cette BD sert un devoir de mémoire. Mary a enquêté sur ce camp méconnu et son histoire. Elle a réussi à rencontrer Hélène, la petite fille de la couverture, toujours en vie... J'en parlerai plus en détails dans un prochain post.



Hélène a témoigné après tant d'années, de son passage au camp de Brens dans le Tarn en 1942. Ce témoignage si précieux est relaté ici tantôt en noir et blanc pour les passages de l'enquête, tantôt pour l'histoire elle-même.

Des femmes donc sont retenues, internées plutôt, pourquoi ? Elles sont résistantes, juives, antifascistes, réfugiées parfois. Et ça,suffit pour les arrêter !



On suit ici Hélène et sa mère, polonaises, et c'est tout leur malheur. Sa mère fait tout pour la protéger, l'empêcher de comprendre que certaines femmes, oui partent à Auschwitz, qu'elles ne reviendront pas !

A quoi tient la vie quand La grande Histoire s'en mêle ?



Cette histoire est nuancée en partie parce que Hélène ne sait pas, ne sait plus, ne savait pas déjà, tout ce qui se passait dans ce camp à Brens vers 1942.

Je découvre avec cet ouvrage qu'un, voire plusieurs, camps a/ont existé en France pendant la seconde guerre mondiale.



Mary, le personnage qui découvre une stèle qui évoque ce camps, a retrouvé la trace d'Hélène qui est vivante et va pouvoir lui conter son histoire. Ses 12 ans...



Les auteurs nous font découvrir l'histoire d'Hélène P qui sera internée avec sa Maman au camp de Brens, dans le Tarn,en 1942. Pourquoi?Elles sont polonaises...



Les dessins sont doux, délicats.

Seule Hélène est en couleur dans la BD. Je me suis demandée si c'était parce que c'était la seule survivante.



Les mots eux, sont pesés mais lourds de sens. Durs, même. pour une réalité qui l'est tout autant.

Des camps de femmes et enfants. Des laboratoires pharmaceutiques qui ont utilisés des échantillons de gens pour tester des somnifères...



On ne peut que saluer ce travail de recherche et de mémoire qu'on fait les deux auteurs.



Merci!



A lire!

Une très belle BD qui relate l'histoire de Hélène P et de sa maman, internées au camp de concentration de Brens près de Gaillac, en France libre. Superbes dessins en noirs et blancs, très épurés et expressifs, presque des esquisses. Seule Hélène, enfant à l'époque est en couleur, et ce procédé, très simple, n'est pas sans rappeler celui employé par S. Spielberg dans la liste de Schindler. La BD raconte l'irruption de la police dans la vie d'Hélène et de sa maman, l'arrivé au camp, la vie, difficile, les mauvaises nouvelles et finalement la sortie, pour ceux qui ont eu la chance de ne pas partir en Allemagne. Le récit est précieux, car témoignage d'une époque sombre et triste pour l'homme. C'est parfois très émouvant. La fin de la BD donne quelques explications bienvenues sur le camp et la vie dans le camp. Pour ne pas oublier. Pour que les hommes, comme a pu le dire Primo Levi, se tiennent sur leur garde

Comme elle était belle cette lecture. A la fois douce et dure. De celle qu'on voudrait pouvoir ignorer mais qu'il est pourtant nécessaire de lire.



J'ai découvert, grâce à ce livre, l'existence d'un camp réservé aux femmes pendant la deuxième guerre mondiale, dans le Tarn. Oui oui vous avez bien lu...je ne pense pas être la seule à ignorer cette partie de l'histoire car si on connait tous celui de Drancy il faut avouer que celui de Brens est plus confidentiel.



L'illustration de ces vies volées et abîmées à des anonymes ne peut pas laisser indifférent. Victimes cachées d'une partie des horreurs commises pendant cette période.

Il y a notamment un passage saisissant d'horreur où une entreprise ( Farben pour ne pas la citer, liée à BAYER, vous savez cette marque pharmaceutique qu'on trouve partout et qu'on consomme encore...) passe commande d'un "lot de femmes " pour leurs " expériences ". Dire que tout ça ne date que de quelques décennies me laisse toujours perplexe et profondément triste. 



Pour résumer "C'est aujourd'hui Dimanche" est un excellent ouvrage, à mettre entre toutes les mains ! 

Une superbe lecture, sans l'avoir cherché je l'ai lu aujourd'hui dimanche et je n'ai qu'un mot à dire : merci !!!! Merci, merci pour cette voix qui a été donné à ces femmes, merci pour ce témoignage trop longtemps tu ! Merci !

Après la catastrophe de nucléaire, Karina et sa famille rentre à Bazar en Ukraine, pour s'y réinstaller.

Là, elle va faire la connaissance de Pavlo, Gennadiy et Laryssa qui sont frères et sœur. Karina lance le projet qu'ils montent un groupe de musique pour donner un peu de répit à chacun vivant dans la zone 2.



Un court roman sur qui nous raconte la fin de l'adolescence de quatre jeunes gens vivant dans une zone contaminé par le césium.

J'ai eu du mal à me laisser prendre par l'histoire et par son personnage principal. Il n'y a pas assez, à mon goût, de description sur la vie dure de ces personnes vivants dans ces zones dangereuse, sur leur quotidien.

Et le fait que l'on sache dès le début qu'un des quatre protagonistes est mort gâche l'histoire.

Une lecture en demi teinte.

Dans le cadre de l'opération Masse-critique, je remercie Babélio ainsi que les éditions Vert Pomme pour ce livre jeunesse.



Le roman fait 139 pages, auxquelles s'ajoutent quelques pages documentaires sur l'époque néolithique ainsi que sur le rapport de l'homme à la nature tout au long de l'Histoire. Le tout est ponctué de petites illustrations. Sans oublier un joli marque-pages assorti !



Une partie du récit se passe de nos jours, et l'autre à l'époque néolithique. Les chapitres alternent régulièrement dans un voyage dans le temps, mais dans la même zone géographique.



J'avais prévu initialement de faire lire ce petit roman à mon fils de 10 ans, mais finalement je pense attendre encore un ou deux ans avant de lui mettre entre les mains… la raison à cela est qu'il y a certains aspects abordés dans l'histoire qui me semblent inappropriés à des enfants de cet âge.



Ceci étant dit, j'ai trouvé l'histoire intéressante, notamment la partie qui se déroule dans le néolithique, qui était en plus instructive. Les chapitres sont courts et la plume est dynamique, cela donne envie de tout lire d'une traite !

Une suite serait d'ailleurs bienvenue.

C’est grâce à l’opération Masse critique jeunesse et aux éditions Vert Pomme (que je remercie) que j’ai eu l’occasion de découvrir ce très beau roman de Mary Aulne.



L’action prend place dans un petit village du sud de la France, proche de la Méditerranée où il fait bon vivre.

Mais cette tranquillité est en passe de changer car un projet immobilier de grande ampleur est sur le point d’y voir le jour.

En effet, Dismoro, un promoteur immobilier véreux et irrespectueux de la nature tente de décrocher le budget qui financera son hôtel de luxe.

Mais c’est sans compter sur Julie et ses amis archéologues qui sont persuadés qu’un cimetière datant du néolithique se trouve sous leurs pieds.

Leur histoire se déroule en parallèle sur le même sol mais avec 7.000 ans d’écart. Il s’agit du terrible destin de Yuna et Tiya, deux jeunes cousines arrachées à leur famille et à leur clan et obligées de se marier à des hommes du clan adverse.



J’ai aimé cette plongée dans le néolithique grâce à la plume délicate de Mary Aulne. Le livre est joliment illustré et une note explicative à la fin du roman nous détaille l’évolution de l’homme à travers les âges et surtout sa relation avec la nature. Et comme le dit si bien l’auteure avant de conclure : « L’avenir de la nature est entre nos mains : à chacun, chaque jour, de faire de son mieux pour la préserver. »

Au hasard d'une promenade dans la campagne tarnaise, aux environs de Gaillac, la narratrice découvre une stèle commémorant le camp de Brens, camp d'internement de femmes étrangères, ou juives françaises pendant la seconde guerre mondiale.



Interpelée par ce pan d'histoire dont elle n'a jamais entendu parler, ni dans sa famille, ni au lycée local, elle décide de partir à la recherche de l'histioire d ce camp et des femmes qui y ont été enfermées, voire de personnes qui y ont travaillé.



Mais hormis un livre en bibliothèque et une association cherchant à préserver la mémoire du lieu, elle a beaucoup de mal à trouver des survivants.



Jusqu'au jour où elle reçoit les coordonnées d'une vieille dame qui passa quelques semaines dans le camp de Brens lorsqu'elle avait 12 ans.



Et ce roman graphique raconte son histoire, les visites à l'oncle interné au Vernet, puis, l'arrestation avec sa mère (car étrangères non naturalisées françaises) dans leur maison d'Albi et l'arrivée à Brens.



La vie dans des baraquements de planches, avec pour tout repas, des bols de soupe claire en quantité insuffisante, les spectacles du dimanche - pièces du répertoire, chansons tristes ou révolutionnaires ...



Peu d'enfants, des bagarres entre femmes pour des motifs futiles qui cachent de grandes détresses, des adultes qui partent en voyage vers des endroits inconnus qui deviendront tristement célèbres, comme Auschwitz ...



Et puis un jour leur libération car il faut faire de la place : les camps doivent désormais héberger toutes les femmes juives, même les françaises, qui sont désormais raflées.



Et ce sera le retour en car vers Albi, et la reprise d'une vie à jamais marquée par cet épisode douloureux.



Un dessin enfantin tout doux, poru accompagner ces images des souvenirs d'Hélène.



Un pan de l'histoire de la région que je connaissais, mais qui est très largement méconnu ... Pas trop de publicité autour de ces camps d'internement français pour étrangers en situation irrégulière !


Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Lien : http://www.chezsavon.net

Au départ, il y a Mary. Mary qui passe de temps en temps devant ces ruines un peu sinistres et qui se pose des questions.

Puis une rencontre.

Hélène a vécu enfermée, avec sa mère, réfugiée polonaise, en 1942, dans ce camp de concentration de notre "France Libre" qui emprisonnait des femmes. Juives, réfugiées étrangères, "politiques" communistes et antifascistes, ...



Une magnifique bande dessinée qui donne la parole avec beaucoup de sensibilité à cette petite adolescente et à ces femmes internées derrière murs et barbelés, chez nous, à Brens, à deux pas de Gaillac, pays du vin et du rugby.



On termine la gorge serrée.

Et dans la tête la silhouette des dizaines de milliers de réfugiés étrangers enfermés dans les camps de concentration modernes appelés "centres de rétention" qui fleurissent près de chez nous.



C'est aujourd'hui Dimanche, une BD de Mary Aulne et Clémentine Pochon, 978-2-35419-104-7, publiée chez "Les Enfants Rouges" en août 2019. En vente partout.

Juste superbe ! C'est une histoire poignante empreinte d'innocence, d'amour mais aussi de forces sans artifices. On ne peut que s'attacher aux personnages d'autant plus que c'est un véritable témoignage. Quant aux dessins ils reflètent tellement bien chaque mot et chaque ambiance avec ses jeux de couleurs. Il me tarde que ma fille est l'âge de le lire à son tour. Merci pour se moment.

C’est dans un cadre assez sombre que l’on fait la connaissance de Karina. Une jeune fille ukrainienne qui a passé son adolescence à Bazar, un village contaminé après la catastrophe de Tchernobyl.

Cependant, loin de s’apitoyer sur son sort, Karina amène la gaité partout où elle met les pieds. Elle fait la connaissance de trois jeunes de son âge qu’elle surnomme « les trois mousquetaires ». C’est à la suite d’un mariage, que Karina décide de monter un groupe musical pour faire danser les villageois…

J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur, elle sait nous embarquer dans cette partie de l’Histoire que nous, jeune génération, nous n’avons pas connu.

Ouvrez absolument ce livre. Il vous dira que même après la mort il y a de la vie, même infime soit-elle.

C'est mignon. Les images sont très colorées. L'idée d'un jeune garçon qui se rend compte qu'il n'est pas un prince mais qui aimerait pouvoir l'être, la fille qu'il aime étant forcément une princesse.



Le décalage entre le rêve et la dure réalité du réel d'aujourd'hui.



L'histoire se lit comme un long poème.



J'ai bien aimé

Nino, jeune garçon d’une favela, s’éprend d’une jeune fille. Un regard lui a suffi pour se passionner. Mais comment aborder cette « princesse » alors qu’il n’est qu’un pauvre garçon ? Au fil des jours, on suit les rêves et les espoirs de ce jeune garçon désemparé. Quel doux rêve pour Nino que d’être le « prince des autres contes » car dans les histoires imaginaires, le dénouement est toujours heureux...

Un livre joliment écrit et illustré qui plaira aux jeunes de 6 à 10 ans (en tous les cas, ma nièce de 8 ans a adoré !). Merci à Babelio et aux éditions Yucca pour cette découverte (avec, en prime, un joli marque-page).

Comme beaucoup, Lise n’aime pas les araignées. Elle les trouve répugnantes et n’a qu’une envie quand elle en voit une : l’écraser. Même si elle est, comme tout le monde semble le dire, « une petite fille adorable ». Alors, le jour où elle cueille tranquillement des fleurs pour sa maman et qu’elle tombe sur une arachnide, l’enfant ne voit pas d’autre solution que de la « pulvériser d’un seul pas ». Avant que la petite bête ne commence à lui parler d’elle, de son rôle dans la nature et même de la nourriture qu’elle constitue pour les oiseaux…



Rencontre dans un carré de pâquerettes est un album/bande dessinée comme les éditions Vert Pomme savent les faire. Avec de beaux dessins, beaucoup de couleurs, une écriture claire, un texte drôle et pertinent. Pour amuser, pour enseigner, pour stimuler et tout cela de manière 100 % écologique. Merci à Mary Aulne et Savon pour cette histoire ravissante et vraie qui change les regards et les comportements.
Lien : https://entrelespages.wordpr..

Cette BD peut sembler être destinée aux plus jeunes car le dessin et les couleur sont doux, mais elle a plus sa place dans un fonds adultes, au vu du sujet. En effet, Mary Aulne y explique comment elle à découvert l'existence de camps pour femmes lors de la seconde guerre, dans le Tarn. Elle raconte l'histoire d'une mère et sa fille, à travers le regard de l'enfant, que sa mère essayait tant bien que mal de préserver. Ce témoignage est touchant, et éclaire un fait historique méconnu. Les scènes où l'autrice présente la façon dont elle a mené ses recherches, sont en noir et blanc, tandis que le témoignage de la rescapée qui a séjourné enfant dans ce camp est en couleur. Ce découpage permet de bien distinguer le passé du présent.

C'est un jolie témoignage de la misère que l'on a pu rencontrer durant la guerre, raconté avec de l'amour et la douceur d'une enfant. C'est poignant et touchant.

Une belle découverte que ce petit roman :magnifique écriture qui emporte directement le lecteur. On assiste à un beau mélange des genres, on flirte parfois avec le fantastique (impression de ville zombie, hors du monde)

La scène d'ouverture est très envoûtante car on ignore pour quelle destination on part, si c'est un récit post-apocalyptique, des fantômes

Le dossier documentaire synthétique à la fin du roman apporte un éclairage intéressant au roman