Le désir est parfois si fort qu'il prend le pas sur la raison. Comment peut-il devenir un moteur de changement, d'engagement? Voilà les réflexions au coeur de cette table ronde autour d'auteur·rice·s dont le feu d'allumage des livres est le désir et ses effets sur nos actions. Puisqu'il y a bien des façons d'aborder le désir en littérature, des voix diverses discuteront du sujet avec l'autrice Claudia Larochelle à l'animation: la poète Chloé Savoie-Bernard, le thérapeute Nicolas Lévesque et la criminologue Maria Mourani.
Avec:
Chloé Savoie-Bernard, Auteur·rice
Maria Mourani, Auteur·rice
Nicolas Lévesque, Auteur·rice
Claudia Larochelle, Animateurrice
Livres:
Machine Jihad. du désir à l'engagement: 10 jeunes lèvent le voile
Sainte Chloé de l'amour
Ptoma. Un psy en chute libre
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Mon père non plus n’était pas un ange. Toute sa vie, il s’est livré à des activités illégales – prêts usuraires, blanchiment d’argent, prostitution – et a dirigé des cabarets, des restaurants et des boîtes de nuit. Il m’a souvent dit qu’il n’avait jamais trempé lui-même dans le trafic de drogue: «Moi, si un jour il m’arrive quelque chose, je pourrai partir la tête haute parce que je n’ai jamais touché à la drogue.» Je l’ai cru et je le crois encore aujourd’hui. Joe avait des mains d’or: l’un de ses talents consistait à reprendre une entreprise en faillite et à en faire un joyau. Bien évidemment, ces entreprises servaient par la suite à blanchir de l’argent pour le compte de la mafia
La mafia fascine depuis toujours les non-initiés. Que ce soit dans des films mythiques comme Le Parrain ou Scarface, cet ensemble d’organisations criminelles, mystérieuses et secrètes – dont les plus connues sont la Cosa Nostra sicilienne, la ‘Ndrangheta calabraise et la Camorra napolitaine –, dégage une aura qui transcende sa propre histoire. Le terme «mafia» proviendrait, selon la légende, du cri de ralliement des Siciliens, «Morte Alla Francia, Italia Anela» («Mort à la France, l’Italie crie»), lancé lors de la révolte du 30 mars 1282 contre l’occupation française. Il aurait été employé pour la première fois en 1838 dans un rapport officiel des autorités judiciaires de Trapani, en Sicile, pour désigner une dangereuse société secrète. Ce n’est qu’en 1863 que la mafia se vit attribuer une connotation criminelle.
Les hommes d’honneur ne sont ni des démons, ni des schizophrènes.
Ils ne tueraient pas père et mère pour quelques grammes d’héroïne.
Ce sont des hommes comme nous. Or, on a tendance, dans
le monde occidental, et européen en particulier, à exorciser le mal
en le projetant sur des ethnies ou des comportements qui nous
semblent différents des nôtres. Mais si l’on veut combattre
efficacement la mafia, il ne faut pas en faire un monstre,
ni croire qu’elle est une pieuvre ou un cancer.
Il faut savoir qu’elle nous ressemble.
Giovanni Falcone et Marcelle Padovani.
Dans la mafia, la mort est une compagne dont on ne peut ignorer la présence. Les assassinats viennent de facto avec la «job», comme se plaisent à dire les mafiosi qui ne sont pas dupes et savent pertinemment qu’ils peuvent se faire tuer ou tuer eux-mêmes (en donnant le plus souvent des contrats, puisqu’ils évitent le plus possible de se salir les mains). Cette dure réalité fait aussi partie du quotidien des femmes de la mafia, qui vivent constamment dans l’angoisse de perdre un fils, un époux ou un père.
D'autres préfèrent tout changer, y compris leur nom. Cela permet de brouiller les pistes quant au nombre réel de bandes existantes et de se libérer du contrôle de la police.
Par ailleurs, à la dynamique montréalaise s'ajoute la concurrence canadienne et internationale. Si certaines bandes montréalaises ouvrent des "succursales" ou créent des partenariats au Canada et ailleurs dans le monde, on peut s'attendre à ce que certaines bandes "étrangères" trouvent le marché de montréalais fort intéressant et souhaitent s'y ancrer.
Certaines femmes choisissent délibérément d’épouser un mafioso dans le but d’améliorer leurs conditions financières et de mener une vie aisée. La richesse doublée du fantasme du mafioso sexy, cet homme d’honneur au grand cœur, attire la gent féminine
En conclusion, le sexe semble avoir priorité sur la compétence, la compétitivité et même sur les ressources économiques. L'égalité des sexes n'existe vraiment pas dans le milieu criminel, où les femmes ne sont que des marchandises.
Comme tant d'autres personnes, j'ai souvent lu des manchettes qui mettaient en relief mots et maux stigmatisant la jeunesse marginale identifiée comme "bandes de rue" dans la métropole montréalaise.
À l'heure de la mondialisation de l'économie, on assiste à un réseautage sans précédent des organisations criminelles de tout acabit, y compris celles des plus jeunes.