Les chambres, c’est pour les corps nus, les mains pour comprendre . Tout ce qui frémit, tout ce qu’on provoque , qu’on attise, qu’on apaise. Le plaisir brut. La peau sans rien pour faire barrière, ni tissu, ni conversation. Les sexes qui enfin, dans les moments de grâce, font surgir la parole d’avant l’alphabet , celle qui s’accorde à la quête farouche des corps, aux reins cambrés, aux poitrines palpitantes, au sang battant au rythme des caresses les plus simples, les plus hardies. La seule parole qui vaille. Celle des corps enfin éveillés. Et le chant unique. Il avait connu ça.