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Attention QCM : on a dit que l’écriture inclusive était comme une "lacération de la Joconde", "une lapidation de la Vénus de Milo", ou une "émasculation de l’Apollon du Belvédère" ?
Très exactement, c’est Raphaël Enthoven qui a dit : "l’écriture inclusive est une agression de la syntaxe par l'égalitarisme, un peu comme une lacération de la Joconde, mais avec un couteau issu du commerce équitable".
C’est beau, presque trop, pour un combat dont le même Enthoven disait qu’il était inutile. Tellement insignifiant d’ailleurs que, depuis trois ans, on aura quand même dépensé une énergie folle pour le qualifier. On a dit charabia, aberration, péril mortel et négationnisme vertueux – si si, l’écriture inclusive a provoqué un Point Godwin. Remarquez, on a eu plus doux, on a eu plus simple, plus basique, comme dirait Orelsan, sauf que c’est à Eric Orsenna qu’on le doit. L’académicien, oui, on ne se refait pas, nous dit que, non, écrivaine, c’est pas possible, parce que dans écrivaine il y a vaine. Ouais. Sauf que… Essayez avec écrivain, ça marche aussi. C’est pénible, ces académiciens qui savent pas lire…
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