Eugène Saccomano

J'attendais un livre sur la complexité de Céline. Je pensais y trouver des clés sur la dualité : écrivain de génie vs antisémite abject. Que nenni ! C'est plutôt une bio qui n'explique pas les raisons de cette complexité, ni de cette évolution. L'auteur décrit le basculement entre sa vie de dandy à Médan lors de ses premières années d'adulte et celle du clochard de Meudon à 42 ans. Le point de rupture est situé après l'échec relatif de "mort à crédit".

L'intérêt reste de parcourir l'histoire en montrant la vie culturelle des années 40 et les positionnements de chacun. Le livre permet d'entendre résonner les diatribes de Céline dans ses lettres au style inimitable déversant bile et urée.



L'écrivain, qui aurait dû avoir le Goncourt pour son "voyage", reste celui qui brouille les pistes de la compréhension de son personnage encore après cet ouvrage.

On peut être journaliste de foot et s’intéresser aussi à la littérature, la preuve..

Eugène Saccomano s’est intéressé à Giono, au Giono mis à l’index avec cet épithète de collabo qui lui colle à la peau.

Pacifiste ça on le sait, mais collabo ?

J’ai lu plusieurs biographies et entretiens autour de Giono et c’est un point qui restait un peu en suspens.

Ce petit livre est parfait, il remet les choses en perspective, n’élude pas les erreurs commises mais rétablit une vérité.

La guerre de 14 a tellement marqué Giono, lire le Grand troupeau pour s’en convaincre, que le pacifisme lui paraissait la seule voix possible.

Son erreur ? oui il y en a, ne pas avoir réalisé que les temps avaient changés et que Hitler représentait un danger qui balayait tout pacifisme, avoir fait publier ses textes pour pouvoir manger dans des revues douteuses, mais était-ce sa faute si ses oeuvres étaient connues en Allemagne ?



Pour rétablir la balance il est bon de dire aussi que dans ce pays de Manosque il a abrité des communistes pourchassés, des Allemands qui n’étaient pas en odeur de sainteté, caché des juifs qu’il sauvât de la Gestapo.

Dans sa ferme des Graves un maquis s’installa, est-ce là le comportement d’un collaborateur ?

Il a eu des ennemis puissants à la libération : Aragon par exemple qui devait oublier ses propres errements, et André Chamson, mais aucun des deux n’apporta la moindre preuve.

Il fit deux séjours en prison, au fort Saint Nicolas à Marseille au début de la guerre et un à la libération. Arrêté pour le protéger ? c’est ce qu’affirme Raymond Aubrac mais c’est assez discutable il semble surtout qu'il fut la cible des communistes d'alors, d’autant que les résistants du cru le soutenaient ouvertement, alors règlements de compte littéraire ? Peut-être...Mais en attendant il est interdit de publication alors qu’il a une famille a faire vivre.

Sartre qui s’est arrangé pour faire jouer ses pièces de théâtre pendant la guerre ne semble pas avoir été inquiété lui à la libération !



Deux poids deux mesures il me semble et Eugène Saccomano termine par cette phrase:

« comme le disait simplement Condorcet, la vérité appartient à ceux qui la cherchent, et non point à ceux qui prétendent la détenir.»




Lien : http://asautsetagambades.hau..

Un livre sans grand intérêt qui aligne les banalités concernant la vie de Céline. Eugène Saccomano semble de plus obsédé par la vie sexuelle de Céline à un tel point qu'il le fait participer à des partouzes régulièrement tout au long des années 30et ce aussi bien en France qu'à Vienne .

Bref un titre prometteur qui accouche de pas grand-chose .

Pourquoi lire ce livre d'Eugène Saccomano ? Je connais Sacco, commentateur passionné de football sur Europe 1, mais écrivain, non.

Mon exemplaire date de 1968. Il est en mauvais état, tâché et sans jaquette. Il faut n'avoir rien d'autre à lire pour ouvrir ce livre bon pour le pilon. Pourtant j'ai au moins une cinquantaine de livres qui m'attendent dans ma bibliothèque. Souvent les derniers livres rentrés sont les premiers lus.

En fait, c'est la curiosité qui m'a fait prendre cet ouvrage dans une boîte à dons que l'on trouve désormais dans tous les villages de campagne.



Sacco, jeune journaliste du Provençal dès 1959, puis correspondant permanent d'Europe à Marseille, décrit les gens et les activités du milieu marseillais. Les locaux parlent du mitan. Ces bandits sont polyvalents: contrebande, cambriolages, trafic de drogue, prostitution et hold up. Il couvre la période des années trente aux années soixante .

L'auteur connaît parfaitement son sujet. Il était au contact direct de cette "faune". Il est même devenu l'ami d'un contrebandier. Ce dernier est passé à une activité plus lucrative, le trafic de "neige". Sacco a même hébergé ce bandit, ce qui, aux yeux de la loi, est répréhensible.

J'ai aimé le côté désuet du récit, le langage, témoin de cette époque révolue, le folklore et les galéjades marseillaises. A cette époque, la police disposait de peu de technologie : les empreintes et la graphologie et la balistique.

Ce livre a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1970 pour devenir "Borsalino", film à succès avec Delon et Belmondo.

ce livre retrace la coupe du monde de football en France en 1998 mais aussi l'histoire du foot et d'autre anecdotes le livre est pas mal et les photos sont vraiment belles je le conseille a ceux qui veulent apprendre des choses sur le passé du football

ce livre nous rappelle la saison de football de 1979 et oui qui se souvient de vukotic ancien joueur de bordeaux qui marque le but vainqueur contre valenciennes le 18 aout 79 pendant la 6 eme journée de première division et plein d'autre anecdote en plus il a été écrit par un monstre du journaliste de football français qui est Eugene sacomano

Publié en 1968 et réédité 50 ans plus tard, cet ouvrage réjouira les amoureux de Marseille et les amateurs d'histoires de bandits, aussi cocasses que violentes.

L'expérience de journaliste du jeune Eugène Saccomano apporte précision dans le récit des faits, non exempts de qualité littéraire, dans les descriptions notamment.



Se défendant de toute tentation romantique et romanesque, en rapportant factuellement des histoires vraies, l'auteur réalise une prouesse : passionner son lecteur sans tomber dans une relecture idéalisée de la vie de la pègre. Le vrai talent du journaliste est bien là, celui de l'écrivain n'est pas loin non plus.



Le lecteur est promené dans les petites et grandes histoires des célébrités du Mitan, parmi les hasards et les coups bas, les complicités politiques et policières, les vendetta et les contrebandiers.



Par la plume d'Eugène Saccomano on survole un monde disparu, où les match de boxes déchaînent les passions, les salaires sont convoyés en liquide, les cigarettes blondes sont américaines, où la begum cache ses diamants avec ses sandwichs.

Un vrai plaisir de lecture et de curiosité.

Un petit côté nostalgique avec cette « bible » du football réalisé par Eugène Saccomno. Une encyclopédie qui s'arrête juste avant la coupe du monde 1998 et qui retrace l’histoire du football.

L’ouvrage est extrêmement complet car il détaille les résultats des coupes du monde et des coupes européennes , notamment avec un petit cahier présentant les résultats de toutes les finales jusqu’à aujourd’hui (enfin jusqu’en 1998 évidemment).

L’équipe nationale et le championnat de France sont évidemment mis en avant. Eugène Saccomano présente ainsi les grandes heures du football français (l’épopée de l’équipe de France à la coupe du monde en Suède en 1958, l’équipe de Saint-Etienne…) et aussi tous les résultats du championnat de France.

Bref, une encyclopédie extraordinaire mais, comme toute encyclopédie, l’ouvrage a beaucoup vieilli. Ce genre de livre doit être régulièrement mis à jour pour garder toute sa valeur. Malgré tout, comme je le disais en préambule de cette critique, ce livre a un côté nostalgique et garde tout de même de nombreuses informations qui, elles, ne changeront pas.

ce livre nous propose le résumé de la saison de football se livre est fait pour les amoureux de football qui on connu ou pas cette année la et ce livre permet de découvrir un football qui n'existe plus

Eugène Saccomano revient sur le destin hors du commun du joueur autrichien qui refuse de faire le salut nazi à l'issue d'un match entre l'Allemagne nazie et l'Autriche en 1938.
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A 77 ans, Sacco consacre un petit essai bienvenu à l’auteur des «Vraies richesses» et de «Recherche de la pureté», qu’il a bien raison de considérer comme un des nos plus grands écrivains.
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Avec ce nouveau texte, il évacue quelques idées reçues, s'offre des détours vers la fiction pour mieux traquer le vrai, glisse des souvenirs personnels.Les spécialistes et autres gardiens du temple s'offusqueront peut-être devant telle ou telle audace.
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Avec une petite tendance méridionale à voir des gangsters partout [...] et un prisme sexuel légèrement obsessionnel... Il n'empêche : bien qu'un peu romancée, cette biographie plaisante découpe bien les deux périodes de la vie de Céline.
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