Nationalité : États-Unis
Biographie :
Surnommée "la reine du suspense' par le site Book Authority, D.K. Hood a reçu de prestigieux prix pour nombre de ses ouvrages et a été primée par USA Today et le Wallstreet Journal.
Elle est membre actif de l'International Thriller Writers. Elle est traduite pour la première fois en français.
"Pas un mot" est le premier tome d'une série de 16
dont les 2 suivants seront également publiés par la maison d'édition La Chambre Noire.
Surnommée "la reine du suspense' par le site Book Authority, D.K. Hood a reçu de prestigieux prix pour nombre de ses ouvrages et a été primée par USA Today et le Wallstreet Journal.
Elle est membre actif de l'International Thriller Writers. Elle est traduite pour la première fois en français.
"Pas un mot" est le premier tome d'une série de 16
dont les 2 suivants seront également publiés par la maison d'édition La Chambre Noire.
Source : La Chambre Noire
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L'eau de javel utilisée dans le dortoir a certainement éliminé toute trace possible d'ADN. La faute aux séries policières à la télé : avant qu'elles n'existent, les criminels me paraissaient beaucoup plus faciles à attraper.
Dans ce monde qui prône l’égalité, pourquoi ne puis-je pas être acceptée telle que je suis, une tueuse en série psychopathe ?
Un frisson d’effroi courut le long de la colonne vertébrale de Cassie Burnham face au regard hostile de l’homme appuyé contre le bar. Chaque fois qu’elle montait sur la scène du club de strip-tease Fuzzy Peach, dans le fond du Outlaws Saloon, il la fixait avec une intensité déstabilisante. Il ne lui lançait pas ce regard lubrique que la plupart des clients lui adressaient, mais le mépris qu’il affichait semblait se répandre dans toute la pièce. Danser de manière aguicheuse devenait de plus en plus difficile sous ce regard réprobateur…
Dans ce monde qui prône l’égalité, pourquoi ne puis-je pas être acceptée telle que je suis, une tueuse en série psychopathe ? Après tout, au sein du règne animal, les prédateurs font partie de l’ordre naturel des choses. On les tolère parmi nous alors que moi, je suis traquée. Être la fille d’un tueur en série a changé ma vie de bien des manières. Enfant, je me considérais comme normale, et lorsque j’ai découvert qu’être « comme papa » était défendu… Il était déjà trop tard.
Le comportement psychopathe peut sommeiller en nous, tapi dans nos gènes, jusqu’à ce qu’un évènement traumatique déclenche un épisode violent. Cela se vérifie dans la plupart des cas, mais moi, je suis différente. Il faut me voir comme un spécimen mutant, hors classe…
Hormis les évènements survenus à l’école, leur principal sujet de conversation était un jeu en ligne qui paraissait les fasciner. Rien de spécial, un simple jeu de rôle où les filles devenaient des sorcières ou des fées et les garçons des chevaliers ou des sorciers, et puis il y avait le grand Sorcier et la reine des Fae, sans doute les coordinateurs du jeu, mais peut-être pas. Il était aisé de corrompre un environnement numérique…
En tant que Tueur au tarot, elle devenait son personnage, mais en tant qu’agente infiltrée du FBI, son déguisement n’était qu’une simple imitation.
Mon père était un tueur en série, et le jour où j’ai été placée en famille d’accueil, j’en étais une moi aussi. J’ai vu mon père assassiner ma mère, mais c’est un secret que je dois garder éternellement. Personne ne saura jamais que, pendant ces quelques secondes terrifiantes, il a éveillé mon côté obscur et m’a donné une bonne raison de tuer les monstres dans son genre.
Sur les 600 000 personnes disparues chaque année aux États-Unis, plus de 90 000 n’étaient jamais retrouvées. Pas de corps, pas de scène de crime : que dalle. Cela faisait cinq ans qu’elle travaillait à l’élimination des psychopathes incurables et elle avait à peine effleuré la partie émergée de l’iceberg.
— Ce que tu veux vraiment savoir, c’est si j’ai envie de tuer quelqu’un ?
— Et c’est le cas ?
— Oui, quand je vois un enfant violé et assassiné, j’ai envie de déchiqueter le coupable à mains nues, répondit Beth. On m’a dit que c’était une réaction normale. Ce qui est anormal, c’est de passer à l’acte.
— Et c’est le cas ?
— Oui, quand je vois un enfant violé et assassiné, j’ai envie de déchiqueter le coupable à mains nues, répondit Beth. On m’a dit que c’était une réaction normale. Ce qui est anormal, c’est de passer à l’acte.
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