Ce livre s’adresse à toute personne soucieuse de conserver une alimentation saine et bénéfique pour la santé. L’auteur, Claude Aubert, est un fervent défenseur de l’agriculture biologique, il a passé sa vie à étudier les différents régimes alimentaires dans le monde entier. Il est l’auteur d’un certain nombre d’ouvrages sur l’alimentation, « une autre assiette », « fabuleuse légumineuses », « art de manger sain » , il est également Co-fondateur de « terre vivante (voir le site). Hésitant à me procurer ce livre sur la lacto-fermentation, je n’ai plus eu aucun doute en voyant le nom de son auteur.
Nous mangeons tous quelques aliments lacto-fermentés bien connus : le yaourt, le fromage, la choucroute. Mais nous n’imaginons pas à quel point ces aliments sont bénéfiques pour la santé, c’est ce qu’expliquent clairement Claude Aubert et Jean-James Garreau dans ce livre. Après un historique de cette méthode de conservation qui date, pour certains aliments de plusieurs millénaires, ils exposent les différentes fermentations, les bactéries entrant en jeu, les mécanismes de la fermentation, les aliments fermentés et leurs bienfaits et ne laissent pas le lecteur sur sa faim puisqu’ils fournissent de nombreuses recettes pour réaliser soi- même ses fermentations. Précisons que certains ingrédients sont assez méconnus du publics, sauf si on sympathise avec le régime végétarien qui use et abuse de ces aliments, mais nous avons beaucoup à apprendre d’eux, car être végétarien, ce n’est pas seulement ne pas manger de produits animaux, c’est aussi trouver ailleurs, les protéines, certaines vitamines et nutriments indispensables, toutefois, végétarien ou pas, les aliments lacto-fermentés favorisent le bien-être de l’appareil digestif, sont riches en antioxydants, sont agréables au goût. Je n’en dis pas plus, préférant laisser découvrir ce livre et les richesses qu’il renferme.
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Voici un livre de recettes comme je les aime: simple, clair, et une belle photo pour deux recettes, par page. On y trouve donc des idées pour cuisiner végétarien, que ce soit l'entrée, le plat principal ou le dessert, et si on fait le stock d'épices et de légumes, on a ce qu'il faut pour cuisiner rapidement quelque chose d'appétissant.
Ce livre s'adresse surtout aux flexivores - végétariens à temps partiel qui souhaitent réduire drastiquement leur consommation de viande et poisson.
Le livre est très léger en matière de desserts, mais pas grave, personnellement j'en fais rarement. Par contre, il m'a permis de découvrir le site terrevivante.org, plein de conseils écolos simples et pratiques! Une bonne trouvaille que je dois malheureusement rendre à la bibliothèque mais que je compte m'acheter bientôt!
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Pour tout un tas de raisons, nous avons changé d’alimentation ces dernières années : du bio, pour la santé, pour la planète ; moins de viande, pour la santé, pour la planète, pour le portefeuille aussi car ça compense le bio qui, certes, est plus cher à produits égaux.
Le problème c’est que dans le régime de base de l’homme, et j’ose même écrire l’Homme, « une vache, une patate », quand tu enlèves la vache et qu’il ne reste que la patate, ça ne laisse pas grand-chose. Donc pour nourrir l’Homme, qui pense qu’il va défaillir parce qu’il n’a pas sa viande deux fois par jour, il faut compenser là aussi, par des aliments appropriés qui apportent des protéines pour remplacer celles de la viande qu’on n’a plus.
C’est effectivement une de mes préoccupations dans l’élaboration de mes menus, utiliser les céréales (celles que l’on a moins l’habitude d’utiliser comme l’épeautre, le millet, l’avoine ou l’orge), les légumineuses, les fruits à coque et les graines.
Ce livre est intéressant parce qu’il récapitule les différentes sources de protéines végétales ; il donne des chiffres sur les teneurs en protéines, mais aussi un éclairage sociétal voire historique.
La deuxième partie s’intitule « cuisiner les protéines végétales ». Le début donne des techniques et des préparations de base (sauces, pâtes). Ensuite des recettes sont données, rangées dans de nombreuses parties quand même très spécifiques, par exemples « plats principaux végétaliens », « plats uniques chauds végétaliens »… Elle présente l’avantage de contenter tout le monde en permettant de s’y retrouver plus rapidement dans le livre.
A noter que c’est un livre qui s’adresse à tout le monde, avec une partie « plats principaux mixtes », la viande n’est pas exclue, elle est seulement réduite à portion congrue.
Plus qu’un livre de recettes, je pense que ce livre permet de mieux comprendre comment utiliser les différents ingrédients dont j’ai parlé au début. Il permet aussi de trouver des idées de plats, d’associations d’aliments, sans forcément suivre à la lettre les recettes ensuite.
Un livre que je consulterai régulièrement à coup sûr.
Je remercie Babelio d’organiser masse critique et les éditions terre vivante d’y participer.
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Voilà un ouvrage extrêmement utile ! Car au potager, on ne sait pas toujours comment s'organiser. Et avec les rotations et autres contraintes, on est vite perdu. Ce petit bouquin permet de tenter des expériences afin de réussir mieux encore son jardin et surtout, de produire davantage. Car il nous offre les connaissances de nombreux scientifiques et jardiniers, mais sans jargon et sans démonstrations assommantes. Avec des fiche pratiques, des pages aérées, claires et bien illustrées.
Ici, que du pratique, donc : on a des propositions d'associations, avec les productions attendues (combien de kilos pour tant de mètres). À nous de choisir, selon la saison, selon la taille de notre potager et selon nos goûts. Tout est tellement bien présenté et organisé que le choix laissé au lecteur est gigantesque. Pour les plantes les plus connues, de petites fiches indiquent les légumes les plus favorables et les bénéfices attendus. Puis, l'auteur propose des exemples de planches à réaliser, et même des calendriers de culture. Il n'y a plus qu'à l'adapter à nos besoins et à notre climat. Et à faire des essais. Car dans le jardinage, c'est capital. Rien ne vaut l'expérimentation personnelle, avec ses graines, avec ses conditions de sol et de climat.
Et pour réussir au mieux, ce livre est idéal. En plus, il m'a permis de tenter des légumes que j'aurais laissé de côté et que j'ai été ravi de récolter (le maïs, associé au haricot grimpant).
Encore une réussite de la maison d'édition Terre vivante !
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Se nourrir est la seule chose que nous devions faire plusieurs fois par jour. Pour cela nous devons choisir quoi manger et cela depuis la nuit des temps. D'abord éviter les aliments toxiques, ensuite pour choisir les meilleurs, puis les plus gouteux... Laisser ce choix crucial pour notre existence à des majors de l'agro-alimentaire est un renoncement coupable car ces entreprises, pour des raisons de rentabilité, ont standardisé notre alimentation et l'ont par conséquent appauvrie de nutriments indispensables à notre santé. Les légumineuses font partie de ce dont nous avons besoin quotidiennement et que nous ne mangeons plus guère. Quasiment disparues de nos rayons les haricots secs, lentilles et autres fèves font une réapparition c'est une chance mais savons-nous encore les cuisiner ? Ce petit livre donne 140 recettes simplissimes et savoureuses. Du ragoût à la soupe en passant par les croquettes il y en a pour tous les goûts et pour ne rien gâcher étant très nutritives (et donc coupe-faim), les légumineuses sont géniales pour tous les régimes. Convaincus ?
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Les éditions Terre vivante nous proposent là non seulement un beau livre, abondamment illustré, mais de surcroit un livre très intéressant parce que très complet. Je reconnais ne pas être très objectif dans mes propos car Claude Aubert est pour moi un personnage important. Ses premiers ouvrages, « l’agriculture biologique » ou « le jardinage biologique » ont guidé mes premiers pas de jardinier amateur dans les années 70. J’ai suivi ses travaux avec intérêt, ne partageant pas tous ses points de vue, mais toujours très admiratif de sa constance et de sa perspicacité. Dès le début de ses publications, il dénonçait les dangers que présentait « l’industrialisation de l’agriculture » comme il le disait. Disposant d’une grande quantité d’informations, il a prévu les crises de la vache folle et de la tremblante du mouton ; l’herbivore n’est pas fait pour consommer de l’animal, rappelait-il. Le temps a passé et ses affirmations ont été vérifiées. La qualité et la fertilité des sols ont baissé de façon impressionnante ; les pays tropicaux, l’Inde entre autres (lire Vandana Shiva) ont été parmi les premières victimes des recettes miraculeuses préconisées par les « Révolutions vertes » successives.
Maintenant c’est l’élevage (bovin, ovin, caprin…) qui est mis en cause. On l’accuse de tous les maux, sans aucun discernement, ainsi que le fait remarquer l’auteur ; nos braves ruminants sont responsables de l’émission de quantités impressionnantes de méthane ou de gaz carbonique, participant activement au réchauffement climatique et à tous ses effets secondaires néfastes. Les spécialistes de la santé se joignent aux climatologues pour dénoncer les effets négatifs de la surconsommation de viande pour la santé des consommateurs. La plupart des analyses offertes aux consommateurs ne font aucune différence entre l’élevage industriel (fermes regroupant des milliers d’animaux qui n’ont plus accès à l’herbe et sont gavés de farines, d’ensilage et d’ingrédients plus ou moins douteux) et l’élevage fermier traditionnel (mais pas tant que ça puisque de nombreuses recherches ont été effectuées pour améliorer les pratiques anciennes). Il ne s’agit en aucun cas d’un retour en arrière, mais d’une avancée s’appuyant sur des techniques qui ont déjà fait leurs preuves.
Claude Aubert ne nie pas les vérités énoncées par une large fraction du monde scientifique. Il regrette simplement que le travail d’analyse effectué ne soit pas un peu plus subtil. A l’appui de ses thèses il fournit de nombreux résultats de recherche démontrant que l’on ne peut pas assimiler les données concernant des vaches nourries essentiellement à l’herbe sur prairie permanente, en élevage extensif, et celles se rapportant aux animaux parqués dans des stabulations et recevant principalement des aliments transformés. Ses arguments, que je ne détaillerai pas ici, sont totalement convaincants. Certaines pratiques d’élevage n’ont que peu d’impact négatif pour la planète. Elles supposent une réduction conséquente de notre consommation. Il ne s’agit pas de supprimer la consommation de viande rouge et de laitage, mais de la réduire de moitié, pour permettre la production d’aliments de meilleure qualité, présentant de moindre risques pour la santé et permettant surtout la réduction des émissions de méthane et de CO2.
Rassurez-vous, cet ouvrage de Claude Aubert n’est en rien rébarbatif. Il y a bien des passages techniques, indispensables pour valider les thèses énoncées dans ce livre, mais ils sont accompagnés de belles illustrations, de récits et de témoignages bien vivants d’éleveurs et d’amis des animaux. L’auteur ne cherche pas la polémique et traite au contraire avec intelligence et bienveillance les arguments souvent employés par d’autres adversaires des éleveurs, notamment par celles et ceux qui se sont convertis au véganisme. Beaucoup d’entre eux ont un discours qui ne tient pas compte, ou peu, des réalités du monde agricole. Claude Aubert rappelle entre autres que les vaches, les brebis, les chèvres consomment normalement un aliment dont l’homme ne peut tirer partie, l’herbe, et qu’ils participent aussi à l’entretien d’un paysage de prairies indispensable au maintien d’une importante biodiversité. Dans beaucoup de régions, notamment en montagne, les terres utilisées comme pâturage, ne sont en aucun cas (pour des raisons climatiques ou des problèmes de fertilité) utilisables pour d’autres cultures.
En complément à cet ouvrage, si vous êtes intéressés par la question, je vous incite à découvrir un autre ouvrage de Claude Aubert, un bilan de l’utilisation délirante que l’agriculture fait des engrais azotés. Il s’intitule « Les apprentis sorciers de l’azote » et il est disponible aussi aux éditions Terre vivante. L’ouvrage de Noémie Calais, « Plutôt nourrir », est un complément indispensable pour avoir une vue d’ensemble sur le sujet.
Cette fiche de lecture est réalisée dans le cadre d’une opération « Masse critique ». Merci à Babélio et à Terre Vivante.
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Juillet 2021 : des inondations catastrophes en Belgique, France, Allemagne, Suisse, etc...
Et voilà que j'ai justement reçu cet ouvrage grâce à Masse Critique (opération de Babelio).
Si les inondations ne sont pas le sujet de celui-ci, il l'aborde également car nous apprenons que l'excès d'azote de synthèse, thème principal traité, a aussi pour conséquences l'imperméabilité des sols. Entre autres...car nous en lisons de terribles conséquences liées à cet excès.
Pour celui qui n'y connait rien dans ce domaine, ce livre est un très bon départ : comprendre sans être noyé ni rester sur sa faim. L'ouvrage est accessible à tous : vulgarisation du sujet traité progressivement, glossaire et annexes à la fin. L'auteur pose les bases en expliquant ce qu'est l'azote de synthèse, ses effets dévastateurs d'un point de vue sanitaire, environnemental et économique (les effets indirects sont également expliqués, permettant de voir plus loin les conséquences du désastre enclenché) en passant par une description de l'évolution tragique de l'agriculture à cause des apprentis sorciers (où nous apprenons qu'en plus des azotes de synthèses s'accumulent plusieurs procédés/ inventions de l'humain donnant un effet domino destructeur non négligeable sur la biodiversité, notamment) pour finir (sur une note positive) par des solutions durables proposées, bien que non évidentes (puisqu'il faut un changement profond des mentalités et du système autour).
A mon sens, l'auteur pouvait développer plus longuement le chapitre sur l'azote, sa définition, son cycle naturel et son utilisation. Je n'ai pas tout su saisir...perdue dans les diverses molécules décrites. Mais le message essentiel passe : l'auteur réussit à éveiller le lecteur sur la problématique en décortiquant le sujet.
Et sans tomber dans le prosélytisme, la consommation excessive de viande est évoquée. Il ne pouvait en être autrement puisque plus nous consommons de viande, plus il y a d'animaux à nourrir, et donc plus de champs à cultiver et donc plus d'engrais azotés dans le sol et l'air.
Ouvrage intéressant donc, que je conseillerai à toute personne ayant envie de comprendre les enjeux environnementaux d'aujourd'hui et voulant agir à son niveau...puisque tout est lié : réchauffement climatique, engrais chimiques et perte de la biodiversité.
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Laissez-moi vous le décrire un peu...
- 1ère partie : Comment satisfaire les besoins de l'organisme (animal ou végétal, cru ou cuit, vous avez dit fermenté).
- 2ème partie : Se nourrir au quotidien (comment bien choisir vos aliments, que penser des régimes, les bons choix à chaque moment de la journée).
"Les baies bio hautes en couleur comme le cassis, la mûre, la framboise noire, la groseille rouge, la myrtille, la mûre sont les championnes en termes de teneur en vitamine C, en anthocyanes et ont un pouvoir antioxydant élevé. Inutile donc de vous tourner vers les baies de Goji, à la mode mais onéreuses, et souvent sur-traitées par des pesticides, malheureusement même parfois en bio." (Et toc pour moi qui mange quotidiennement quelques baies de Goji !).
Dans cette partie se trouve une liste très utiles des labels nationaux fiables.
J'y ai appris que le vinaigre balsamique est rare : le vinaigre balsamique de Modène, plus courant, est un ersatz... Et que quand on achète de la purée de fruits, il faut bien vérifier si elles sont notées sans sucreS ajoutéS - sinon, la marque ne parle que de sucre-sucre, mais pas des autres.
Avec un guide du choix des aliments, ce livre rejoint souvent celui de Christophe Brusset qui est d'ailleurs cité à plusieurs reprises.
- 3ème partie : Se protéger des grandes maladies de notre temps (préserver une bonne hygiène de vie, quand un aliment est-il toxique, se protéger des maladies).
Comment faire de l'exercice, comment construire des repas équilibrés, les différents modes de contamination possibles, le vrai/faux des idées reçues.
- 4ème partie : Manger écologique : la responsabilité de l'agriculture, la responsabilité du circuit alimentaire, la responsabilité de chacun - changer nos habitudes, apprendre à partager.
De la page 220 à la 227, 11 exemples de menus sont proposés avec leur émission de gaz à effet de serre. Les différences sont énormes, mais j'ai eu le plaisir de constater que notre alimentation à la maison produit 20 fois moins de gaz à effet de serre que la moyenne française. Ca sera encore plus top quand je cultiverai mon jardin !
- 5ème partie : Quelques recettes pour préserver notre santé et protéger la planète.
- Et la conclusion : que mangerons-nous demain ?
Un livre très intéressant, même si j'ai déjà lu pratiquement la même chose auprès de diverses sources au fil des années. Cependant, je l'ai trouvé très complémentaire du livre de Brusset, bien fait, clair et surtout argumenté. Vous lisez les deux, vous avez fait le tour de la question !
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Un livre que je conseille à toutes les personnes qui s'interrogent sur le végétarisme, de son intérêt et de ses bienfaits, et aux personnes qui, comme moi, ne se posent plus cette question mais qui n'ont pas forcément les arguments pour expliquer leur démarche.
Pour autant, les auteurs ne cherchent pas nécessairement à nous convaincre que le végétarisme est la solution idéale mais ils nous invitent à réfléchir à la place de la viande et des produits d'origine animale dans notre alimentation occidentale.
Un livre nécessaire, à relire régulièrement.
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Manger sain pour 3 fois rien, le rêve de nombreuses personnes qui ont le souci de manger des produits de qualité tout en respectant son porte-monnaie, une envie qui devient difficile de nos jours à cause de l’inflation, d’un choix trop nombreux de produits qui fait que nous sommes perdus face au rayonnage, aux étiquettes pas très claires voire limite mensongères… Terre vivante est une maison d’édition engagée depuis plusieurs années dans l’écologie et l’environnement, acquérir un de leur livre est synonyme de qualité, autant dans la forme que dans le fonds. Dans ce petit guide pratique, pas de chichis mais du contenu riche et très intéressant. Dans une première partie nous revoyons un peu les bases d’une bonne alimentation et les idées reçues : comment composer son assiette, l’équilibre entre les familles d’aliments, comment consommer et acheter mieux en essayant de favoriser le bio. En parlant bio, j’ai apprécié le regard apporté par les auteurs : oui le bio coûte plus cher et mettra à mal le budget si nous continuons nos mauvaises habitudes alimentaires, à nous de changer notre manière de manger et cuisiner… Pas facile évidemment, je suis la première à ne pas y arriver ! C’est pourquoi la deuxième partie est là pour nous aider : on y trouvera une quantité de recettes, de quoi se lancer en douceur. Celle-ci sont courtes et explicites avec pour chacune un indicateur de prix et de saisons. Un bon petit livre que je suis contente d’avoir reçu grâce à Babelio et aux éditions Terre vivante.
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Ce livre de recettes de Terre Vivante n'est pas du genre à vous aguicher avec des photos tapageuses. Les éditeurs ont plutôt fait le pari de la sobriété dans la mise en page… et de la quantité ! Avec plusieurs recettes par double-pages, organisées en colonnes, voici un livre assez complet pour qu'il faille de longs mois avant de tout essayer !
Dans ma bibliothèque de livres de cuisine, ce bouquin est rangé au coté du Petit Larousse Végétarien car il est du même genre : pas de recettes super originales ou exotiques, mais de la bouffe de tous les jours, avec tous types de plats (gratins, tartes, poêlées…). Pas forcément le genre de livre sur lequel on s'arrêterait dans une librairie, mais plutôt le genre bien pratique à avoir à la maison.
Le seul bémol, c'est l'index des recettes. On retrouve un index des légumes utilisés, classique dans ce genre d'ouvrages, sauf que ne sont affichées que les numéros de page où le légume recherché apparait, et non le titre de la recette. Pas très pratique puisque cela oblige à fouille page après page… Ça peut paraitre un détail, mais moi qui aime bien fouiller mes différents livres de recette selon le légume que j'ai dans le frigo, cet index me complique la vie… et me pousse à privilégier les autres livres.
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attention, ce livre a été écrit par psychiatre et sur babelio il a un homonyme.
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Une bonne synthèse sur l’utilisation de l’azote en agriculture, écrite par l’un des premiers promoteur de l’agriculture biologique en France. Pour moi c’est aussi un vieux souvenir ! Celui de l’époque (années 70) où j’ai commencé à m’intéresser à l’écologie et au jardinage. Claude Aubert faisait alors parti de mes maîtres à penser avec Pierre Fournier et quelques autres. Je ne faisais pas un pas sans consulter « le jardinage biologique » ou sans me référer à « l’agriculture biologique » deux ouvrages phares dans le domaine à cette période. Il avait pressenti bien avant qu’elles se réalisent les catastrophes telles la tremblante du mouton, la vache folle, et les risques encourues par l’humanité avec le développement de pandémies liées à la destruction des milieux naturels. Claude Aubert n’a connu aucun répit dans son combat contre l’industrialisation de l’agriculture et il est l’auteur de nombreux autres titres sur le sujet, couvrant un large registre, de l’écologie aux bienfaits d’une alimentation saine. Dans ce dernier domaine, je ne l’ai pas suivi sur tous les points, n’étant, par exemple, pas devenu végétarien, mais approuvant largement l’idée de réduire la part des protéines animales.
Cette dernière idée revient en force dans son dernier livre. Son propos est peut-être plus modéré, plus équilibré que dans ses premiers écrits. Il reconnaît par exemple l’importance du rôle qu’ont joué les engrais chimiques dans les années de boom de natalité qui ont suivi la deuxième guerre mondiale. La croissance de la population, l’augmentation des besoins, la focalisation des recherches…, les engrais chimiques ont paru être la solution miracle, d’autant que l’on ne voyait que le côté doré de la médaille. Mais, très vite, les chercheurs les plus lucides se sont aperçus que la révolution verte tant vantée dans les médias, était aussi à l’origine de nombreux problèmes. Les rendements augmentaient, mais la fertilité des sols diminuait à vue d’œil. Le volume de pollution était aussi croissant, que les responsables soient les nitrates dans les nappes d’eau, les rivières, l’océan, ou les microparticules générées par la diffusion massive d’amoniac dans l’air. Les problèmes se sont multipliés : outre la pollution, le fait que le coût des engrais (une fabrication vorace en énergies fossiles) augmentait, mais la dose qu’il fallait apporter aux cultures aussi. Il est encore temps de trouver et de mettre en place des solutions, d’autant que beaucoup existent déjà. Mais le temps presse, et ce ne sont pas les choix actuels des gouvernements qui vont permettre de réduire les risques. Au fil des pages, Claude Aubert détaille certaines de ces initiatives parmi les plus catastrophiques comme le développement des agrocarburants ou la surconsommation de protéines animales…
C’est un ouvrage facile à lire, bien structuré, même si le sujet traité est parfois aride. Je ne saurais qu’en recommander la lecture à celles et ceux qui s’intéressent aux questions agricoles. Bravo « Terre vivante » et bon vent, Claude Aubert, ne nous laissez pas tomber. Chaque jour qui passe votre combat est de plus en plus en phase avec une actualité cataclysmique.
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L’art de cuisiner sain, de Claude Aubert, est un ouvrage utile pour tous, traitant à la fois de la façon de conserver, cuisiner et accommoder au mieux les ingrédients entre eux afin de préserver leurs qualités nutritionnelles et gustatives, en veillant à notre santé et à notre planète. Pas de régime drastique, de méthode contraignante ni de discours alarmiste, mais simplement beaucoup de bon sens et des conseils clairs et pratiques.
Plaques électriques, vitrocéramiques, à induction ou au gaz ? Four électriques, à vapeur ou micro-ondes? Quel impact ont les différents mode de cuisson sur la valeur nutritionnelle des aliments ? Quel bilan énergétique pour chacun de d’entre eux ?
Quelle huile préférer pour la cuisson et la friture ? Et en salade ?
Ce livre répond à ces questions mais aussi à beaucoup d’autres, comme la meilleure façon de préserver les vitamines des fruits et légumes, y compris lors de la cuisson. Il présente les vertus et les bénéfices des différents aromates et épices et les plats qu'ils accompagnent le mieux.
Il apporte un éclairage étonnant parfois. Les légumes du jardin conservés en bocaux stérilisés, par exemple, sont parmi ceux qui perdent le plus de vitamines, malgré les efforts prodigués pour consommer des produits naturels ! Les marinades de viandes et de poissons, en plus de parfumer, permettent de diminuer le risque de formation de substances cancérigènes lors de la cuisson, sauf si la cuisson se fait au barbecue !
Car manger des fruits et légumes et acheter bio ou localement ne garantissent pas toujours une cuisine saine et intéressante d’un point de vue nutritionnel si on ne conserve et cuisine pas correctement les aliments.
Des chiffres et tableaux appuient les propos de l’auteur (par ailleurs, ingénieur agronome et converti à l’agriculture biologique) et les points à retenir sont récapitulés à la fin de chaque chapitre. Des recettes en fin d’ouvrage illustrent des exemples de mariages heureux en cuisine.
Cet ouvrage est à recommander comme une recette de grand-mère !
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J'ai été ravie de recevoir cet ouvrage dans le cadre de l'opération "Masse Critique-non fiction".
Je cuisine de façon quotidienne et il y a des périodes ou j'ai l'impression de toujours préparer les mêmes repas. Grace à ce livre j'ai pu tester de nouvelles recettes assez simples mais très pratiques avec des ingrédients que l'on a presque tous dans les placards. Les recettes sont bien expliquées et bien présentées, ce qui ne gâche rien!
J'ai également beaucoup apprécié la partie "informative" de ce livre qui pour moi ajoute un vrai plus!
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