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Critiques de Cecil Beaton (8)
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Les années heureuses : 1944-1948

« Les Années heureuses » le furent-elles vraiment pour un homme qui a déclaré n’avoir jamais été amoureux d’une femme.



Effectivement peut-on parler d’amour en lisant ce qui ressemble à une fascination qui s’élabore de page en page, de petits détails à de courtes anecdotes, de moments, de promenades, d’intimité inassouvie, d’allers-retours sur le mode « je t’aime, moi non plus ».



La lecture en devient lourde et peu intéressante.

Sans doute le fut-elle peut-être pour les admirateurs inconditionnels de la « Divine » lorsque parut ce journal dans les années quarante.

Mythe entretenu, solitude revendiquée, présence fantomatique, tout ne pouvait qu’intriguer les amateurs du septième art de ces années en noir et blanc.



Le livre commence à Londres et Paris en 1944 où Cecil Beaton fut envoyé en mission.

Quelques belles observations (trop courtes) sur la société et surtout l’atmosphère du Paris libéré nous sont livrées.



Et puis Greta et encore Greta et beaucoup de ronds de jambe et d’élans qui apportent peu de profondeur à la lecture qui en devient anecdotique et lassante. Un peu comme si la vie elle-même était mise en scène…

Les émois et les excentricités de l’un ou l’autre, de connaissances parfois farfelues leur appartiennent mais pour la lectrice que je suis n’apportent rien. Un psy y trouverait sans doute matière…
Ceci est très personnel…



Merci à Babelio et aux Editions Les Belles Lettres de m’avoir permis cette lecture.

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Les années heureuses : 1944-1948

Le sous-titre du livre tient en deux dates, 1944-1948. On pourrait trouver paradoxal de qualifier d'heureuses 5 années, dont 2 en période de guerre. « Nombreux sont les Parisiens qui ne se sont pas encore remis des effets de l'occupation allemande. Leurs souffrances leur avaient appris à fermer les yeux devant la réalité ; ils ne se sont pas tout à fait réveillés. Pour ceux à qui l'on avait enseigné pendant quatre ans à défier l'ennemi en contrevenant aux lois, il est difficile de concevoir soudain que les lois et les règlements doivent être respectés. » Et pourtant, le journal de Cecil Beaton montre des voyages, des rencontres, des amitiés et une passion certaine pour la photographie. Dans un fluide, mais soigné, il raconte ses séjours à Paris, Londres ou New York, son travail pour des opéras, mais surtout sa relation intense avec l'immensément belle et fantasque Greta Garbo. « Devant Garbo, l'air me manqua comme si quelqu'un avait brusquement ouvert la porte d'un haut fourneau. La chaude intensité de son regard, l'éclat de son rayonnement, son sourire me bouleversèrent au point que je dus me cramponner au dossier d'un fauteuil. » Pas facile d'être l'amant d'une telle femme, d'autant plus quand la relation est entrecoupée de séparations et de périodes de froid.



Huit portraits ponctuent le récit : je n'en cite pas les figurants et vous laisse découvrir le très beau travail de Cecil Beaton derrière l'objectif. Cette brève lecture me laissera un souvenir charmant, celui des albums photo aux couleurs passées qui retracent une époque révolue.
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Cinquante ans d'élégances et d'art de vivre

Je suis très heureuse d'avoir reçu ce livre via la masse critique de Babelio.



J'aime beaucoup les éditions Séguier, j'avais adoré Bettina Ballard 'In my fashion' et je souhaitais retrouver dans les portraits et chroniques de Cecil Beaton, cette même touche farfelue et légère. Pourtant je n'ai pas retrouvé exactement la même chose. Certes le plaisir était là, celui de découvrir l'époque d'un homme qui vécut de 1904 à 1980, entre les relents de l'époque victorienne, vieillotte, la mode édouardienne, la folie des robes les plus extravagantes à Ascot, ou la vie des cocottes jusqu'à leur déchéance...

Cecil Beaton dresse des dizaines de portraits comme des croquis bien dessinés, bien contourés, où les apparences ont plus d'importance, le paraître vaut plus encore que l'être.



La plume de Cecil Beaton est efficace, fluide, cependant j'y ai trouvé moins de plaisir à le lire que Bettina Ballard. Malgré tout la curiosité l'emporte toujours dans ce genre d'ouvrage plus "documentaire" que bibliographique. L'auteur partage des détails cocasses et parfois peu flatteurs sur des personnalités d'une grande époque révolue, dont certaines se disputaient les robes, dissimulaient le nom de leur couturier ou styliste, cachait soigneusement leur patronyme derrière des initiales ou encore se crêpaient le chignon pour quelques plumes en trop ou quelques centimètres d'organdi.



Bien entendu, cela peut paraître frivole et futile, mais on y trouve tout de même une masse importante de détails croustillants sur des célébrités qui ont marqué la grande Histoire. On est immergé dans les salons, les soirées mondaines, les petites retrouvailles intimes de cette Café Society où se mêlaient à la fois l'intelligentsia, tout le gratin aristocrate, quelques roturiers ayant fait fortune, et bien sûr quelques grandes dames extravagantes dont l'unique objet dans la vie était de collectionner les robes et autres accessoires de mode.



La mode d'ailleurs, c'est là le sujet central du livre documentant le regard pointu et perspicace de Cecil Beaton. Ce dernier épuise le sujet jusqu'à sa moelle, donnant parfois l'impression d'une overdose de stéréotypes, et quelques fois, des moments de tendresse, d'émotion, avec la solitude de certaines femmes, qui s'étant enfermées dans la vie mondaine, n'y trouvent plus d'échappatoire et s'enfoncent dans la spirale infernale du paraître.



N'oublions pas que l'habit ne fait pas le moine, et croquons ce livre avec l'humour et la frivolité de Cecil Beaton et de son entourage! Je conseille vivement ! Les illustrations de la main de l'auteur sont un atout formidable pour plonger dans cette période de froufrou et de grands chapeaux!
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Cinquante ans d'élégances et d'art de vivre

Merci à Babelio et aux éditions Seguier pour la découverte de ce titre.

Recueil des chroniques et illustrations de Cecil Beaton. À sa manière, il nous permet de découvrir les mondes raffinés de la Mode. Pour tous les amoureux de la mode. Un très beau livre à découvrir. On y trouve des anecdotes sur Poiret, Chanel et bien d'autres encore. Toute la bonne société y est croquée...
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Les années heureuses : 1944-1948

Dans ce troisième tome de ses mémoires, le célèbre photographe, scénographe et costumier Cecil Beaton revient longuement sur la passion platonique qu'il a éprouvée pour la mythique Greta Garbo.



Entre 1944 et 1948, de Londres à New-York, en passant par la Californie, Cecil Beaton côtoie les plus brillants artistes, Picasso, Berard, Anita Loos, pour ne citer qu'eux.

Mais surtout, il tombe éperdument amoureux de Greta Garbo, avec qui il noue une relation d'amitié platonique mais tout de même équivoque.



Cependant, il y a trop de Garbo dans ce texte, trop d'atermoiements, de redondances, et cela manque de passion partagée.

Ce qui passionne Cecil Beaton, la moindre parole échangée, le moindre coup de fil, ou moment passé ensemble, a fini par me lasser.



Merci Babelio pour cette masse critique.
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Cinquante ans d'élégances et d'art de vivre

Il a immortalisé, avec son objectif, le monde de la mode et des célébrités. Il en a aussi saisi l'essence en écrivain, dans ce recueil de portraits qui forment une histoire du goût.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Les années heureuses : 1944-1948

Dans ce livre le célèbre photographe couvre les années 1944-1948 ; il rejoint Paris comme photographe officiel du ministère de l'information. Après la guerre il travaille pour le cinéma ; en 1946 à New-York il rencontre Garbo.

Et là trop de Garbo, j'ai été lassée et pas touchée par cette passion. Overdose de détails. Petit flop pour moi.
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Cinquante ans d'élégances et d'art de vivre

J'ai eu la chance de recevoir ce livre grâce à Babelio. J'ai choisi ce livre car j'avais entendu parler de l'auteur (Cecil Beaton) à Télématin.



Ce livre est une ré édition. Il est sorti pour la première fois en 1954. Il y a une préface de Christian Dior, excusez du peu !



J'ai littéralement adoré ce livre. Je ne suis pourtant pas une fan de mode. Cependant, l'écriture est délicieuse et ce n'est jamais ennuyeux ( même si l'auteur nous parle de vêtements ou de meubles !)



J'ai beaucoup aimé ses anecdotes, qu'elles soient au sujet de membre de sa famille ou de célébrités comme Greta Garbo ou Audrey Hepburn.



Bien entendu, il y a certains termes qui m'ont génés mais il faut se rappeler à quelle époque cet ouvrage fut écrit.



j'ai cependant noté quelques citations dont : Le milieu social dans lequel on vit n'a aucune importance et le goût n'a jamais été une question d'argent.



et puis aussi celle de Chanel : Les pieds sont une triste affaire et demandent à être secourus (elle mettaient du vernis sur les ongles de pieds mais pas sur les mains)



Lorsque je fermais les yeux j'avais l'impression de voir les toilettes décrites ou les pièces décorées. J'ai eu pitié de ses femmes qui eurent des revers de fortune mais restèrent digne en pensant toujours à leur gloire passée.



Je conseille donc vivement ce livre, écrit par un dandy.
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