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Critiques de Carole Mijeon (36)
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Impasse de l'horizon

Ouvrage reçu lors d'une opération Masse critique privilégiée, je tiens tout d'abord à remercier babelio ainsi que les éditions DC pour l'envoi de cet ouvrage (avec en prime un petit mot manuscrit de la part des éditrices Daphnis et Chloé (pour DC), ce qui fait toujours plaisir.



Impasse de l'horizon est un quartier où, comme l'on pourrait croire, il ne se passe pas grand-chose et pourtant..Claudia est l'une des résidentes. Mise en pré-retraite contre son gré, elle s'ennuie et trouve le temps long. Elle ne sort quasiment plus de chez elle depuis qu'elle ne va plus travailler et a donc de moins en moins de relations sociales. Aussi, la famille qui vit en face de chez elle, les Triaud, l'intrigue. Il y a bien Monsieur et Madame Triaud, qu'elle ne voit que rarement et à ce qu'il paraît, il y aurait un fils qui vivrait avec eux mais cependant, personne dans le quartier ne l'a jamais vu. Pourtant, cela fait huit ans qu'il est rentré chez ses parents. Que fait-il ? Pourquoi ne sort-il jamais de chez lui ? Mystère...Aussi, Claudia lui invente-t-elle toutes sortes de vie, en venant même à le craindre dans ses scénarios les plus fous et à en cauchemarder. Lorsque le mari de Madame Triaud décède, Claudia prend son courage à deux mains et va sonner chez sa voisine. D'abord sur la défensive, celle-ci la fait entrer puis se sent touchée qu'une personne parmi le voisinage se soucie d'elle. La deuxième rencontre aura lieu quand ce sera au tour de Madame Triaud de devoir être hospitalisée. Piquée par sa curiosité, Claudia se rend une nouvelle fois chez elle et cette fois, elle espère bien autant qu'elle redoute, faire enfin la connaissance du fils afin de lever le voilà sur celui que tout le monde surnomme "le reclus de l'Impasse de l'horizon".



C'est ainsi que le lecteur fait la connaissance de Maxime et au fil des pages qui s'en suivront découvrir un pan de sa vie et ce qui l'a amené à avoir la société en horreur.

Que fait-il de ses journées ? Claudia l'ignore encore mais le lecteur, lui, le sait ! Il rêve sa vie plutôt qu'il ne vit ses rêves (quoique, pour lui, c'est exactement ce qu'il fait) en s'évadant dans un monde virtuel afin de ne plus jamais être blessé par les gens. De quelle manière ? Je ne vous en dirai pas plus mais pense vous avoir déjà pas mal aiguillé à ce sujet.



Un roman très bien écrit, qui se lit vite et bien avec des personnages, qui, chacun avec leurs blessures, sont extrêmement attachants. Un ouvrage qui se plongé également en plein cœur de l'actualité et qui traite surtout de solitude, du regard des autres et de la désillusion que l'on peut parfois éprouver dan la vie...mais encore faut-il la vivre cette vie pour pouvoir se désillusionner. Quel est le mieux ? Ne plus rien attendre de la vie ou au contraire, en attendre beaucoup et parfois tomber mais se relever encore et encore ?



Une lecture que je ne peux que vous recommander même si j'ai trouvé qu'il y avait parfois certaines longueurs mais cela ne me concerne que moi et je vous laisse donc seul juge !
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Impasse de l'horizon

Claudia s’ennuie ferme. Retraitée depuis peu, elle passe beaucoup de temps à sa fenêtre. D’autant que la maison de ses voisins semble cacher un mystère propre à alimenter l’imagination sous-employée de notre héroïne. Les portes closes abritent une mère et son fils que l’on ne voit jamais sortir de la maison…





Claudia imagine des scénarios divers pour expliquer cette réclusion et nous entraine dans le flux de ses hypothèses qui feraient les choux gras de séries télévisées.



La deuxième partie du roman donnera la parole à Maxime, le reclus, pour éclairer la lanterne du lecteur qui devient malgré lui complice de l’espionne .





Ce roman commence comme un thriller de Liane Moriarty, qui puise parmi les anonymes une source d’inspiration toujours attractive. On est vite intrigué par la situation et bien sûr ferré, à ne pas pouvoir s’en décrocher.



Le roman attire l’attention sur un problème bien actuel de notre société, que je ne dévoilerai pas pour ne pas divulgacher.





L’ensemble est très agréable à lire, et assez original sur le plan de la construction, surtout dans la première partie.



Merci à Babelio et aux éditions Daphnis et Chloé



320 pages Daphnis et Chloé 13 mars 2024

Masse critique Babelio


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Impasse de l'horizon

Je me suis rendue avec curiosité dans cette Impasse, où en guise d'horizon, s'élèvent immeubles et prison. Et ma rencontre avec l'une des habitantes m'a beaucoup plu.



Claudia, pré-retraitée contre son gré, s'ennuie. Pourquoi a-t-elle décidé de se morfondre ici, il ne s'y passe rien! Cependant, une énigme vient réanimer son quotidien: ses voisins, le couple Triaud, ont un fils qui vit chez eux , cloîtré.



Son imagination sans limites lui fait envisager des scénarios de plus en plus improbables et sanglants pour expliquer comment un jeune homme a pu se transformer en reclus. Au début, on est amusé , puis un peu lassé, il y a comme une impression de répétition.



Heureusement, la deuxième partie donne la parole au fameux reclus, Maxime, gamer plongé dans un monde virtuel qui le réconforte. Ses souvenirs affluent et permettent de découvrir progressivement comment il en est venu là.



De nombreux thèmes philosophiques et sociétaux sont abordés : la liberté, le bonheur, les choix de vie, à travers en particulier les personnages qui croiseront le chemin de Maxime.



L'ensemble ressemble à une tragi-comédie, rires, humour , situations burlesques alternent avec la sensation de vide, la solitude, les pleurs intérieurs.



Voilà un roman singulier, intéressant, aux personnages attachants. Je remercie Babelio et les éditions Daphnis et Chloé de me l'avoir proposé.
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Sur la réserve

Il y a quelques semaines, une attaque terroriste endommageait des installations pétrolières en Arabie Saoudite. Résultat : une réduction de 6 % de l'approvisionnement mondial en pétrole. Et les observateurs de préciser que si une guerre devait éclater entre l'Arabie saoudite et l'Iran, l'économie mondiale s'arrêterait, faute de carburant.



Intox ? Intimidation ? Réalité ? Je ne suis pas capable d'en juger. Ce que je sais c'est que, deux semaines plus tard, quand j'ai reçu le roman "Sur la réserve" gentiment envoyé par les éditions Daphnis et Chloé et Babelio, je me suis dit que les astres étaient alignés, que le dieu de la consommation voulait m'adresser un message clair et fort.



Des reportages, des débats, des romans sur le thème de la pénurie de pétrole, de la fin inéluctable de la société de consommation, de la nécessité de changer nos comportements, j'en ai tant regardé et lu que je dois être devenue, à peu de choses près, l'archétype de celle qui sait tellement bien qu'elle préfère oublier. ça vous rappelle quelqu'un ?



Mais le roman de Carole Mijeon est d'un genre nouveau. Dans celui-ci, pas de chiffres, de grandes théories, de héros qui s'adaptent facilement ni de soeurs survivalistes dans la forêt. Non, rien de tout cela. Juste un gars, Ludovic. Il n'est même pas un archétype, il est .... lui, l'un d'entre nous. La trentaine. Il vit en bordure d'un village, il est graphiste et travaille depuis son domicile mais possède bien entendu une voiture. Il a une petite vie pépère, un peu ours, des amis virtuels sur le Net et plus de copine. Il ne surconsomme pas plus que ça, il vit juste avec son époque mondialisée, dans un confort relatif mais non ostentatoire. Puis le battement d'aile d'un papillon quelque part dans le monde empêche le pétrole d'arriver en France.



Sur la réserve est la chronique des 30 premiers jours sans essence dans la vie de Ludovic. Et croyez-moi, quels que soient votre mode de vie et vos opinions sur la question, sachez que ce récit hyper réaliste sans surenchère, au plus près de notre quotidien est sans conteste l'électrochoc le plus efficace qu'il m'ait été donné de recevoir sur le sujet.Devant chaque nouveau problème, je me disais : et moi, je ferais quoi dans ce cas-là ? Plus d'électricité, je peux encore m'en tirer, plus de chauffage, on trouvera bien quelque chose à brûler (non pas les livres !) mais plus rien à manger !!! Et oui ! L'autonomie alimentaire des villes est de deux jours, braves gens. Je vis à la campagne mais je n'irais pas très loin non plus avec mon potager.



Comme il est dit dans la préface, quand les discours et les chiffres ne parviennent pas à toucher le citoyen, il reste la fiction, qui elle, s'adresse au coeur plutôt qu'à l'intellect.



Quelle claque !
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Impasse de l'horizon

Aujourd'hui, rendez-vous à l'impasse de l'Horizon.

Voici Claudia, récemment mise à la retraite, ce qu'elle a beaucoup de mal à accepter, car elle s'ennuie...

Et voilà qu'une rumeur circule, le fils de sa voisine d'en face serait retourné un beau matin chez ses parents et n'en serait jamais ressorti, depuis huit ans.

Super ! Voici de quoi occuper Claudia qui va imaginer tous les scénarios possibles pour expliquer la réclusion du jeune homme ; inutile de vous dire que Claudia a une imagination fertile...

Et voilà que le mari de la voisine d'en face décède, Claudia y voit une opportunité pour se présenter chez cette femme afin, de présenter ses condoléances, mais surtout de percer le mystère du jeune homme...

Alors, après plusieurs frayeurs, arrivera-t-elle à découvrir le secret des voisins ?

Je trouvais l'idée sympa, mais j'avoue que les élucubrations de Claudia sont un peu ridicules et agaçantes. Ensuite, l'histoire du voisin sauve un peu le roman.

Divers aspects de la société sont évoqués, la retraite (sous plusieurs formes) et autres, mais ils ne sont pas assez creusés.

Bref, un roman léger, pour sourire un peu après un bon livre d'horreur. Sympa, sans plus.

À lire enfermé dans sa chambre, devant un ordinateur allumé, en dégustant une pizza végétarienne avec une bien. Bonne lecture !
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Impasse de l'horizon

Voici mon retour de lecture sur "Impasse de l'horizon" de Carole Mijeon, reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

Merci Babelio et les éditions Daphnis et Chloé pour cet envoi.

Un jour, il est rentré chez ses parents, au 12 impasse de l’horizon, et n’est plus jamais ressorti. C’était il y a huit ans. Depuis, personne ne l’a revu. Il est devenu le reclus du 12, celui dont on parle à voix basse quand on se croise sur le trottoir.

Claudia, pré retraitée malgré elle, habite seule la maison d’en face. Pour elle aussi le temps s’écoule entre quatre murs mais elle, ne l’a pas choisi.

Aux aguets derrière ses fenêtres, elle se dit que seul un drame terrible et inavouable peut conduire un jeune homme plein d’avenir à choisir la claustration plutôt que l’aventure de la vie.

Alors, Claudia nous entraîne avec elle dans les méandres de son imagination..

Impasse de l'horizon est un roman composé de deux parties : Claudia, Maxime.

Claudia est une pré retraitée qui s'ennuie et déprime depuis qu'elle a été poussée hors de son bureau ! Ne plus être active ne l'amuse absolument pas. Elle préférerait travailler, ça c'est sur !

Elle a emménagé Impasse de l'horizon. Ses voisins d'en face sont les Triaud. Quand Monsieur Triaud meurt, Claudia apprend que la veuve ne sera pas seule car le fils Triaud y vit aussi.. reclus ! Il serait revenu de Paris il y a huit ans, et vivrait emmuré, sans sortir un seul instant de chez lui.

Claudia est stupéfaite, elle imagine alors tous les scénarios impossibles et inimaginables pour expliquer qu'on ne voit jamais ce jeune homme.

Claudia m'a fait sourire par moment car elle envisage vraiment le pire. C'est trop. Trop.. ou crédible.. à voir ;)

Elle est attachante cette femme qui vit très mal son départ forcé de l'entreprise où elle a gravit les échelons peu à peu, pendant trente ans. Ce qui lui arrive est difficile même si elle partit avec un gros chèque. Cela n'excuse pas la mise au placard et la façon de faire de ses employeurs.

Claudia s'ennuie alors elle imagine..

J'ai beaucoup aimé cette première partie et ses spéculations.

Dans la seconde partie, nous découvrons Maxime et ce qui lui est réellement arrivé. Maxime qui est un personnage complexe, surtout quand l'imagination peut jouer des tours..

Lui aussi a su me toucher à plusieurs reprises.

J'ai apprécié les personnages, les différentes possibilités imaginées par Claudia, la vérité, le dénouement, l'ambiance.

L'écriture est fluide, les pages se sont tournées toutes seules et j'ai pris plaisir à le lire d'une traite cet après midi en rentrant du travail.

Impasse de l'horizon est une très bonne surprise que je n'aurais pas eu l'idée de lire si on ne me l'avait pas proposé. Et cela aurait été dommage, car j'ai passé un très bon moment de lecture.

Ce n'est pas tout à fait un coup de cœur, mais je vous le recommande et le note quatre étoiles et demie :)
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Impasse de l'horizon

J'ai reçu Impasse de l'horizon dans le cadre d'une opération Masse critique privilégiée. Je remercie Babelio et les Éditions DC (pour Daphnis et Chloé) pour cette découverte.



Claudia, pré-retraitée par obligation, s'installe dans une banlieue calme et sans histoires (ou presque), Impasse de l'horizon. Elle tente de tromper son ennui en essayant de résoudre le mystère qui entoure le fils de sa voisine. Celui-ci est en effet cloîtré chez ses parents depuis 8 ans. Claudia tente d'approcher la maison et sa vérité. D'abord en inventant des raisons à cette étrange claustration, puis en se liant avec la mère de l'ermite des temps modernes...



La première partie du roman se concentre sur Claudia : elle nous livre ce qui l'a amenée à s'installer Impasse de l'horizon puis elle décline ses élucubrations autour de l'inconnu au fil des chapitres. Des explications les plus plausibles aux scénarios les plus farfelus voir sanglants, Claudia nous entraîne dans les méandres de son imagination. J'ai apprécié cette partie qui a répondu à mes attentes de commère de l'imaginaire...

La deuxième partie est consacrée au récit de l'inconnu : on découvre ce qui l'a amené à se cloîtrer chez ses parents, depuis 8 ans... Même si j'étais satisfaite de percer le mystère, j'ai été un peu déçue par ce personnage, que j'ai trouvé un peu fade.



Au détour de toutes ces histoires, Carole Mijeon aborde de nombreux thèmes (peut-être trop ?) : la solitude à tout âge, l'isolement, l'univers des gamers, la violence, la haine et la honte, les révoltes populaires, l'état d'esprit décroissant, la cruauté à l'encontre des animaux en batterie... Malheureusement, j'ai trouvé que certains sujets n'étaient pas très bien maîtrisés par l'autrice (en particulier les jeux vidéos et l'organisation des manifestations). Cependant, j'ai trouvé son point de vue sur d'autres sujets très intéressant.



Le style de Carole Mijeon est agréable et accessible. J'ai beaucoup aimé certains dialogues et paragraphes au sujet de la honte et de la haine par exemple (voir les citations) : ces passages sont très bien écrits, bien plus travaillés que le reste de l'ouvrage, me semble-t-il. Le rythme de la première partie est soutenu et les vies inventées par Claudia s'enchaînent et nous tiennent en haleine, autant que le récit de ses tentatives de rapprochement avec les Triaud. J'ai trouvé la deuxième partie plus lente et finalement moins attractive.



Mon avis est donc très mitigé... En refermant Impasse de l'horizon, j'y trouve autant de bon que de moins bon, tant dans la maîtrise des sujets que dans celle de l'écriture et du rythme.
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Au pied !

Il était 22h36 quand j'ai ouvert ce livre et 03h50 quand je l'ai terminé, en ayant eu l'impression que le temps s'est arrêté. Cette histoire m'a beaucoup touchée car elle fait écho à l'une de mes expériences professionnelles.



Mathilde est un personnage gentil et honnête, tellement obnubilé par ses études qu'il ne reste aucune place pour sa vie sociale. Hormis sa colocataire Léa avec laquelle elle entretient une relation en dents de scie et Geneviève, chez qui elle travaille comme assistante, personne ne la côtoie vraiment.



Les deux éléments centraux de ce livre sont : la manipulation et l'argent. Le lien n'étant pour moi pas très clair entre les deux, j'y vois une lecture double.



La partie manipulation concerne Geneviève qui use toute la panoplie du pervers narcissique et manipulateur pour asseoir sa supériorité : abus de pouvoir, chantage financier, chantage affectif, despotisme, jugement de valeur, jugement physique, mépris etc...Si au début Mathilde serre les dents, un élément déclencheur changera la donne et inversera subtilement et brièvement les rôles.



Pour ce qui est de l'argent, difficile d'analyser sans tout dévoiler. Je dirais simplement que le message semble clair : il ne fait pas toujours le bonheur et quand on l'a, il faut savoir l'utiliser à bon escient et non pas en futilités.



Comme je l'ai écrit au début de cette critique, j'ai été très touchée par cette lecture car bluffée par l'écriture si juste de l'auteure. Je me suis reconnue en Mathilde et sa propre dépréciation, sa vision déformée de la réalité puis ses instants de lucidité. J'ai aussi connu cette envie de chercher l'estime d'une personne qui nous détruit et lui trouver des excuses pour son comportement. C'est absurde et malsain mais quand on est sous l'emprise d'une telle personne, on n'en est même pas toujours conscient. Au moins, Mathilde s'en sera tirée à bon compte.



Je suis ressortie de cette lecture un brin chamboulée. Je n'avais pas été aussi hypnotisée de cette manière depuis "Respire" d'Anne-Sophie Brasme et "Les vierges suicidées" de Jeffrey Eugenides. J'y ai retrouvé la même atmosphère un peu glauque, une certaine solitude et un côté voyeur.



Merci à Babelio et aux éditions Daphnis et Chloé pour m'avoir envoyé ce livre et à Carole Mijeon pour avoir mis en lumière ce trouble de la personnalité et ses effets dévastateurs.
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Impasse de l'horizon

Impasse de l’horizon c’est le titre du livre , au numéro 12 , c’est là que l’histoire se déroule .

Il y a 8 ans que le fils de Monsieur et Madame Triaud a franchi la porte de ses parents , est revenu vivre chez ses parents plutôt pour ne plus jamais en ressortir , personne ne l’a vu , il ne sort plus depuis 8ans , on ne l’a jamais aperçu même à la fenêtre .

Ça intrigue les voisins bien entendu , mais comme le couple Triaud n’a pas de vie sociale , personne ne peut comprendre ce qui se passe derrière la porte .

Il y a Claudia , une voisine un peu paumée qui a perdu son travail , elle n’a pas pu s’adapter au monde nouveau , elle qui avait pourtant franchi pas à pas tous les échelons , se retrouve sur une voie de garage , elle devient transparente à son travail et puis arrive ce qui devait arriver , elle est pré- retraitée contre son gré .

Elle s’ennuie , ne sait que faire de ce long temps livre , pas étonnant donc que lorsqu’elle apprend l’existence de ce voisin , ce reclus , elle trouve un sens à sa norme vie et invente mille et une vie de plus en plus fantaisistes à ce voisin jamais vu .

Qu’est qui peut lui être arrivé , comment on vient - on à retourner chez ses parents à l’âge adulte et vivre comme un reclus ?

Contrairement aux autres avis , je n’ai pas beaucoup apprécié ce roman , au début j’ai été ravie , l’écriture est belle , l’imagination fertile et puis j’ai basculé dans autre chose , trop d’histoires assez abracadabrantes.

Je n’ai pu non plus m’empêcher de faire un lien avec la vie de Claudia , sa passivité m’a fait penser au reclus .

Je ne dévoile pas le fin mot de l’histoire enfin de donner envie à d’autres lecteurs de lire ce roman .

Je remercie les éditions Daphnis et Chloé ainsi que Babelio pour cet envoi lors d’un Masse critique .
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Impasse de l'horizon

Entrée comme agent administratif dans une entreprise de nettoyage, Claudia a gravi tous les échelons "à force de persévérance, sans jamais léser quiconque", et est devenue chef comptable. Peu à peu, des logiciels et ses jeunes collègues sont devenus plus performants - par ici la sortie. Avec une belle prime à la clef, mais la pré-retraitée vit très mal cette mise au rebut. Seule dans sa nouvelle maison, elle s'ennuie. Aubaine : on lui a raconté qu'en face vivent un couple et son fils, lequel est reclus chez ses parents depuis huit ans, après avoir pris un premier envol, pourtant : 'même qu'il aurait eu une bonne situation à Paris'. Oui, cette histoire est une aubaine pour Claudia qui va chercher à comprendre comment le jeune homme en est arrivé là, comment on peut, si jeune, se couper du monde et de la vie, la vraie.

.

L'imagination de Claudia est décidément très fertile (ou nourrie de films/séries noirs), et les scénarios qu'elle envisage pour expliquer le retour chez papa-maman du 'voisin d'en face' sont de moins en moins plausibles, et de plus en plus glauques.

Quand ça commence à devenir longuet et même franchement lassant pour le lecteur, ouf, on change finalement d'angle, et la véritable histoire se dessine.

.

L'auteure surfe sur des sujets d'actualité...

La barque est peut-être chargée, mais ces thèmes m'intéressent, et j'ai apprécié les réflexions sur le sens du travail & le consumérisme, sur le paraître & le conformisme. Et j'ai aimé cette idée :

" - Est-ce que tu es heureux ?

- Heureux ? Est-ce qu'on est heureux quand on n'est pas malheureux ?"

Et oui, tout simplement...

.

Merci à Babelio & aux éditions Daphnis & Chloé pour cette MCS.
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Au pied !

Carole Mijeon, nous campe une histoire telle que beaucoup en vivent, Mathilde manque de confiance, mais elle est sérieuse dans ses études, elle économise chaque sous afin d'être indépendante et de se donner la vie qu'elle souhaite.

Jusqu'au au job, celui qui va changer sa vie, sa façon de voir l'avenir, qui va lui en mettre plein les yeux, mais aussi éteindre la petite flamme, le peu de confiance qu'elle s'accordait. 

Une rencontre avec une femme qui est l'opposée de Mathilde, mais aussi l'opposé de l'empathie, de la générosité, de la gentillesse naturelle de Mathilde.

Un très jolie roman qui fait réfléchir sur le sens que l'on veut donner à sa vie, sur l'argent et ce qu'il nous apporte. Un livre qui fait son chemin dans votre réflexion, tout au long de la lecture...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Impasse de l'horizon

"Impasse de l'horizon" de Carole Mijeon, reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée est un rendez vous manqué, une lecture qu'on aurait aimé adorer et qui malheureusement nous a laissé au bout de l'impasse... la faute à une histoire assez convenu, des personnages truculents mais peu crédibles, entre la fantaisie désuette de Muriel Barbery et Olivier Bourdeault.... une lecture qu'on aura oublié très vite après l'avoir lu...dommage !!
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Impasse de l'horizon

Vivre dans un lieu dont le nom est impasse de l'horizon, ce n'est pas banal. Pas banal non plus la vie de ce jeune homme, reclus dans la maison de ses parents. Huit ans sans sortir.

Claudia qui vient d'emménager en face, essaie en vain d'en savoir un peu plus sur ce mystérieux voisin. en lui inventant des vies qui expliqueraient cette enfermement.

Dans une deuxième partie on découvre la vie de ce fils, adoré par sa mère, bousculé par le père. Une petite vie tranquille, mais déjà isolée de la société.

Ce n'est pas désagréable à lire. On voit comment tout peut basculer d'un seul coup. En fait Maxime vit une deuxième vie. Et découvre un autre univers. Beaucoup trop de discussions dans cette partie, un peu longue. On refait le monde, chacun avec ses idéaux.

Intéressant mais un peu frustrant, j'attendais autre chose et j'ai trouvé que le roman prenait une toute autre direction que celle annoncée au début.



Merci à Babelio et à DC ( éditeurs) pour cet envoi. Je découvre cette maison.





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Sur la réserve

J'ai trouvé l'idée intéressante et bien trouvée. C'est vrai ça que ferions-nous si nous n'avions plus de pétrôle ? Il est très intéressant de voir à quel point il est partout même dans des produits que nous ne soupçonnons pas . Une trame narrative des plus efficace, on est tout de suite dedans et on réfléchit à la situation de la France si une telle pénurie devait se produire. Certains sont tellement accros à leur voitures que ça serait un véritable drame, mais cela nous toucherait aussi dans notre confort quotidien à la maison et là c'est une évidence qui apparaît nous sommes totalement dépendants de l'or noir.



Pour nous faire passer le message l'auteur a choisi de nous faire suivre les aventures de Ludovic, jeune homme gringalet et lâche, avec lui plein de personnages secondaires qui sont tout aussi désemparés que lui , c'est la panique partout et personne ne semble trouver de solutions concrètes. Chacun pense à sa petite personne, c'est chacun pour soi, on voit de la mesquinerie, des comportements inhabituels et avec eux l'apparition de la famine, de la misère, l'effondrement de l'économie.



J'ai aimé car on le sait c'est une situation qui peut arriver tant on puise dans les réserves à outrance, il serait bon avant que cela arrive, de trouver des solutions concrètes et réalisables. Peut-être devrions-nous vivre notre rapport au pétrole autrement . Ce roman d'anticipation m'a vraiment intéressée au plus haut point et je me suis prise à m'imaginer sans certains des appareils que j'affectionne tant et c'est tout simplement l'horreur. La dépendance peut importe laquelle n'est jamais quelque chose de bon.



Une bien bonne idée et très bien menée.



VERDICT



Un roman d'anticipation intelligent et qui colle à l'actualité et à la nécessité de faire quelques choses pour notre Terre et pour l'écologie
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Impasse de l'horizon

Ce roman que j'ai gagné grâce à Babelio lors d'un concours Masse critique, et qui m'a été offert par la maison d'édition Daphnis et Chloé m'a beaucoup étonné dans sa forme.



En effet il est scindé en deux parties correspondant à chacun des deux personnages principaux, et l'autrice a réussi parfaitement à nous donner l'impression que c'était vraiment deux personnes différentes qui parlaient. Au point même qu'en lisant la seconde partie j'ai oublié ce qui s'était passé dans la première. Je vais vous expliquer.



L'histoire :



Cette impasse de l'horizon au nom si joliment trouvé se trouve dans une petite ville classique pas très jolie ou dans une banlieue, et abrite des petits pavillons très sobres. le lieu n'a pas d'importance.



Claudia, pré-retraitée bien malgré elle, et pas de gaieté de coeur, ancienne directrice comptable dans une grande entreprise, se retrouve donc mise au ban de la société.



Vu qu'elle n'a pas du tout décidé de s'arrêter, mais qu'on l'a mise au placard puis à la retraite, qu'elle est célibataire et sans enfant, elle se demande vraiment ce qu'elle va faire de ses journées... mais elle a trouvé comment occuper ses nuits... en espionnant son voisin !



En effet, les Triaud, qui habitent en face de chez elle, sont un couple sans histoire, mais avec une particularité, leur fils adulte est revenu vivre chez eux depuis 8 ans et vit confiné dans sa chambre !



Au début du roman malheureusement monsieur Triaud décède, et Madame Triaud se retrouve seule avec son fils.... le trio devient duo !



Évidemment ça jase dans la ville, ou tout-au-moins dans le quartier, les gens se demandent vraiment ce qu'un garçon de son âge peut faire sans travail, sans rien faire de ses journées, à rester dans sa chambre.



Et du coup Claudia, nouvelle habitante de l'impasse, espionne tous les soirs et toutes les nuits ce jeune homme, cherche à travers les rideaux des traces de lumière, de vie... et lui invente des histoires !



La première partie est donc plutôt drôle, car Claudia a une belle imagination, et invente trois ou quatre scénarios assez construits, loufoques mais réalistes, comme de vraies histoires, dans des chapitres à part, pour imaginer comment Maxime, puisqu'on apprend son prénom, en est arrivé là.



Puis il y a la seconde partie où cette fois-ci Maxime va prendre la parole, et là c'est tout un autre monde qui s'est ouvert à moi.



Je ne pourrai pas vous dévoiler l'histoire sous peine de trop en dire, mais on change d'univers.

Cela devient tour à tour triste, banalement contemporain, effrayant, profond, réaliste, poétique, mais surtout, incarné !



Autant avec Claudia, Carole Mijeon m'a amusée, mais ce n'était pas vraiment "sérieux", autant avec Maxime j'ai vibré, me suis interrogée, ai aimé et combattu !



Un beau roman humain, jusqu'au bout.



J'avais déjà eu la chance qu'on m'offre un livre de cette maison d'édition, je suis ravie de continuer à découvrir leur univers.
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Impasse de l'horizon

Merci aux éditions Daphnis et Chloé et à Babelio pour ce partenariat.

Drôle de nom pour une impasse. Oui, l'agent immobilier vante un coin tranquille, paisible, où il fait bon vivre, et il n'a pas tort. Seulement, Claudia, mise en pré-retraite bien malgré elle s'ennuie, et se laisse presque enfermée dans cette impasse. Jusqu'au jour où elle découvre qu'en face de sa maison, dans une maison en tout point identique à la sienne vit depuis huit ans un jeune homme que personne n'a vu, reclus, enfermé. Pourquoi ? L'imagination de Claudia s'emballe, il faut bien le dire, et celle-ci lui fournit des scénarios dignes de séries télévisées qui expliquent les uns après les autres le pourquoi de cet enfermement. Mais Claudia s'approche-t-elle de la vérité ? A défaut de celle-ci, elle tente, sortant ainsi de son enfermement volontaire et forçant aussi un peu les autres à se bousculer, de se rapprocher de sa voisine.

Une fois que l'on est entrée dans le livre, c'est un roman agréable à lire, qui nous interroge aussi sur la vie, ses rêves, ses espoirs, sur ce que l'on compte faire (ou pas, tout est aussi dans ce "pas") de tous ces jours à venir. Vivre pour soi, vivre pour autrui ? Encore faut-il vivre, tout simplement. Sans révéler le dénouement, je trouve qu'il offre une lueur d'espoir.

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Au pied !

Un roman frais et léger qui aborde tout de même des sujets sérieux (le manque d'argent chronique de Mathilde, la tentation et le fossé entre les riches et les pauvres). J'ai beaucoup aimé le ton de l'auteur, léger et amusant et la manière dont elle décrit son héroïne. Les personnages sont attachants (enfin, surtout Mathilde et Léa) et j'ai adoré la manière dont Gene est dépeinte et surtout l'évolution des sentiments de Math pour sa fascinante et très égocentrique patronne. L'histoire est bien construite et on réussit facilement à entrer dans le roman. J'ai également apprécié l'évolution du personnage dont l'innocence et la gentillesse sont bien mises à mal par sa patronne.



Je ne veux pas spoiler donc je n'en dirai pas plus mais j'ai beaucoup aimé le destin de Gene qui m'a fait sourire





Ce que j'aime : la plume, les personnages, le destin de Gene, l'évolution de Mathilde





Ce que j'aime moins : le destin du piano n'est pas clair





En bref : Un roman léger sur un sujet qui ne l'est pas tant que ça. Les personnages sont convaincants, le ton enlevé et le tout se lit avec plaisir !





Ma note





8/10
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Sur la réserve





C'est vrai que j'ai trouvé l'amorce du roman plutôt originale. Ma curiosité était titillée par ce roman futuriste et plein de réalisme.



"ET S'IL N'Y AVAIT PLUS DE PETROLE EN FRANCE ? "



Avant de débuter cette lecture, j'ai pris le temps, sans lire la 4e de couverture, de réfléchir sur les incidences d'une telle pénurie sur mon quotidien. Et bien ma réflexion n'est pas partie aussi loin que le roman: bisounours que je suis.



A travers l'expérience de Ludovic, trentenaire célibataire, nous découvrons les 30 jours qui suivent la pénurie de pétrole. Si le premier incident direct est l'immobilisation des véhicules non électriques, en découlent des effets indésirables. Plus de livraisons dans les supermarchés, impossibilité de se rendre sur son lieu de travail, ... Bref, le pays se paralyse totalement !!

Au fil des jours, a l'instar d'une saison de The Walking Dead, la situation prend des proportions démesurées: c'est la guerre !



A travers cette histoire aux aspects légers et aux situations cocasses, l'auteure a vraiment voulu appuyer sur deux points primordiaux.



Tout d'abord, le socle que représente l'importation de pétrole sur notre manière de vivre. Qu'on se le dise, nous sommes entièrement dépendants des pays producteurs. Une grande partie de notre économie et l'organisation de notre société dépendent de cet approvisionnement !!! Pour un des pays, soit disant, les plus en avance économiquement ce point laisse un goût amer en bouche.

Une réflexion de tout ça ? Peut être est-il temps de s'émanciper petit à petit de ces imports avec des solutions auto-gérées. On ne peut que l'envisager suite à cette lecture.



Ensuite, "Sur la réserve" met en lumière un panel de réactions et d'attitudes possibles face à une situation de crise. Et ce n'est vraiment pas beau à lire car les meilleures personnes qu'il soit peuvent changer du tout au tout pour "survivre". La nature humaine peut être très sombre: preuve en est entre ces pages.



Heureusement, comme indiqué plus tôt, l'auteure a misé sur un style léger, parfois humoristique, pour nous présenter ces sujets. Grâce à son personnage principale, que l'on voit s'épanouir socialement malgré la dureté de cette épreuve, l'intrigue s'allège un peu et nous fait sourire. Le rendu est un roman à double niveau de lecture. Distrayant et engagé, "Sur la réserve" est un roman qui laisse la réflexion sur notre devenir en suspend.
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Impasse de l'horizon

Que faire quand on se fait licencier de son travail peu avant la retraite et qu'on emménage dans un nouveau logement un peu perdu et qu'on s'ennuie à mourir dans cette impasse de l'Horizon où il n'y a justement aucun horizon ? Essayer de comprendre la vie de ses voisins peut être une occupation ! C'est celle de Claudia, dans la première partie de ce roman ; elle essaie de comprendre pourquoi le fils de ses voisins s'est reclus dans la maison de ses parents depuis plusieurs années. Elle échafaude toutes sortes de scénarios qui pourraient expliquer cela, mais évidemment aucun ne semble être le bon. Et quand elle a l'occasion de rencontrer Maxime, le reclus, il ne lui donne pas d'explication.

Dans la deuxième partie du roman, c'est Maxime qui est le héros et petit à petit nous apprenons ce qui l'a poussé à revenir chez ses parents. Il était au mauvais endroit au mauvais moment, il a été embarqué dans un combat et des idées qui ne sont pas les siens et qui le dépassent. Sur un malentendu, il a cru y adhérer partiellement, mais finalement, il a trouvé son salut dans la fuite et dans l'oubli de cette période.

A la fin, il y a une petite note d'espoir puisque Claudia a trouvé une occupation pour occuper sa retraite et que Maxime sort de sa chambre pour la saluer.

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une Masse Critique personnalisée. Il aborde plusieurs thèmes contemporains en lien avec la jeunesse, la police, la violence, l'écologie, les jeux vidéo. J'ai eu plaisir à le lire, même s'il ne me laissera pas un souvenir inoubliable.
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Sur la réserve

Carole Mijeon analyse avec pertinence les réactions de gens confrontés à quelque chose qui perturbe énormément leur quotidien. Ainsi, elle met en lumière la dépendance au pétrole, mais pas uniquement. Pas de pétrole signifie pas d'essence, donc pas de réapprovisionnement possible des supermarchés, par exemple. Nous savons, plus ou moins, que nous sommes trop dépendants de toutes les facilités créées par l'homme, souvent au détriment de l'environnement et du respect de la planète. Ludovic devait en être conscient sans trop se poser de questions, et il doit brutalement y faire face. Par exemple, n'ayant plus d'essence, il veut aller au supermarché à vélo. C'est alors qu'il se rend compte qu'il bouge si peu au quotidien, que l'expédition lui donne de très douloureuses courbatures. Je sais que beaucoup d'entre nous sont dans ce cas-là. Cet exemple peut faire sourire, même s'il est à prendre au sérieux, mais il ne représente que le moins grave de tout ce dont Ludovic va se rendre progressivement et pleinement compte.

[...]

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