Pourtant, les millénaires passés sous le poids de la religion et du patriarcat ont encore des effets indésirables aujourd'hui : on pense qu'une femme sait plus instantanément qu'un homme, dans le cadre hétérosexuel, s'occuper d'un enfant, en prendre soin. Qu'il s'agirait de compétences innées. Nous devons entendre que personne n'a de qualifications innées pour s'occuper d'un enfant à sa naissance ; que devenir parent est un processus psychosocial, qui n'a parfois rien d'immédiat. Nier cette réalité, c'est refuser d'entendre que cette croyance est " une aberration d'un courant essentialiste qui réduit la femme à ses hormones".