C'est notre premier livre que l'on lit de
Mo Yan. Première incursion dans l'oeuvre de ce maître chinois de la littérature, prix Nobel 2012, et je découvre avec grand plaisir une écriture qui se veut à la fois simple et truculente, faussement naïve quand elle critique la société chinoise contemporaine.
Son nouveau livre
Lèvres rouges, langue verte rassemble onze nouvelles écrites entre 2005 et 2020.
La plupart des nouvelles qui composent le recueil
Lèvres rouges, langue verte s'amusent de son double de fiction, ce qui lui permet de rassembler des anecdotes qu'on imagine authentiques, souvent pleines d'humour dans un style très métaphorique.
C'est parfois difficile de se retrouver parmi les références culturelles chinoises et les noms des personnages mais l'auteur sait brosser avec ce qu'il faut d'humour et de réalisme un portrait assez saisissant de la Chine d'hier et d'aujourd'hui, pour le plus grand plaisir du lecteur.
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