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Critique de karen_univers
Je vais sûrement m'attirer les foudres de milliers de lecteurs, mais comme vous le savez, je tiens à ce que chacun de mes avis soit honnête vis-à-vis de mon ressenti. Et comme toujours, ils n'engagent que moi. Je suis passée complètement à côté de ce premier tome. Pourtant, il avait l'air hyper prometteur, déjà par son synopsis et aussi par l'avis des autres personnes. Je ne suis pas une suiveuse aveugle, je prends surtout en compte l'avis de personne en qui j'ai confiance ; mais pour The Devil's Sons, il faut croire qu'on n'est pas tous fait pour aimer les mêmes choses (et c'est okay !).
La plume de l'autrice est très jeune et ça se ressent dans la lecture. J'ai trouvé qu'elle avait néanmoins beaucoup de potentiel, parce que même si je n'ai pas adhéré à l'histoire, je l'ai trouvé fluide à lire. Donc ce n'est pas ce qui a été un frein. Peut-être lui donnerai-je une autre chance plus tard, ou dans une toute autre histoire si Chloé se lance un jour dans un nouveau scénario.
Je suis donc partie à la rencontre d'Avalone Lopez qui s'apprête à entamer sa nouvelle vie à l'Université de Ann Arbor, dans le Michigan. Sur le campus, elle se lie d'amitié avec Lola, sa coloc de chambre, qui a un frère aîné dans le gang des Devil's Sons, et elle découvre avec beaucoup de surprise que certains étudiants ont les mêmes croyances qu'elle : ils croient aux Dieux Nordiques. Lors d'une soirée dans un bar de la ville, Ava fait la connaissance de Set, le frère de Lola, mais aussi du pire des membres du gang : Clarke Taylor. Cette rencontre sera la première d'un certain nombre qui plongera petit à petit Ava au sein des Devil's Sons, contre ou de sa propre volonté.
J'ai trouvé que le personnage d'Avalone est typiquement le genre d'héroïne qu'on veut créer badass et qui finalement ne ressort qu'immature et agaçante. Elle se permet de faire des réflexions plus que déplacées à un chef de gang, et ne mesure absolument pas les conséquences de ses actes. J'ai trouvé que c'était un peu facile de la faire larmoyer ensuite en disant "si j'avais su que..." alors que si elle avait juste tourné sept fois sa langue dans sa bouche, beaucoup de choses n'aurait pas eu lieu. Elle possède aussi un "grand secret" qu'elle révèle à tout le monde un peu trop rapidement. Je n'ai pas compris cet intérêt de vouloir en faire un secret d'état quand finalement il finit par se savoir à même pas la moitié du roman.
Clarke est sans aucun doute notre love interest de l'histoire. Il possède un lourd passé qui explique la violence de chacun de ses actes, et pourtant, je l'ai trouvé très insipide. J'ai eu peur qu'il devienne le typique bad boy qui se ramollit une fois amoureux de la fille, mais il n'en est rien. Malgré son intérêt évident pour Ava, il continue d'être un vrai connard tout en soufflant à la fois le chaud et le froid. Il me semble évident que l'autrice a voulu mettre en place une romance slow burn et c'est réussi sur ce point-là, mais voir sans cesse les personnages faire un pas en avant puis dix en arrière peut s'avérer lassant. Il n'y a qu'une très faible évolution au niveau de la romance.
Je ne me suis pas attachée aux personnages, et c'est ce qui joue surtout sur mon ressenti final, au-delà du scénario un peu bancal et du profond manque de cohérence de certaines actions et certaines scènes. Si j'avais eu un peu d'attache pour Ava et Clarke, le reste aurait pu devenir secondaire, mais là, c'est un échec cuisant. J'ai bien aimé les autres membres des Devil's Sons, mais chacun d'entre eux est introduit très rapidement et on n'a pas le temps de comprendre qui est qui. Ils sont malheureusement trop balancé sur le tas, sauf un qui a eu le droit à son chapitre personnel, mais je n'ai pas trop compris l'intérêt... A mon sens ce n'était pas pertinent.
L'univers est intéressant, mais il aurait pu être mieux construit. Il manque de consistance et me fait penser aux romances qu'on trouvait il y a 10 ans. Je ne saurais pas dire si ce n'est plus de mon âge, ou si c'est parce que j'ai trop d'attente à force de lire, mais je ne suis clairement pas (ou plus) le bon public pour cette histoire. Si j'avais eu 10 ans de moins, j'aurais sans aucun doute kiffé et rédigé une chronique d'enfer. C'est dommage, mais c'est ainsi. Je pense que pour apprécier cette saga, il faut savoir laisser de côté son esprit critique et prendre l'histoire pour ce qu'elle est sans penser à autre chose. C'est clairement une lecture où il faut poser son cerveau.
Je ne sais pas encore si je me lancerai un jour dans le tome 2 pour éventuellement voir si la suite m'apparaît "meilleure" ou non. En tout cas, ce tome 1 a été une lecture en demi-teinte que j'ai lu en lecture commune avec des copines ; échanger avec elles m'a aidé à aller jusqu'au bout et lire leur avis avec leur ressenti m'a aidé à élargir un peu le mien même si ça n'a rien changé à mon avis final.
La plume de l'autrice est très jeune et ça se ressent dans la lecture. J'ai trouvé qu'elle avait néanmoins beaucoup de potentiel, parce que même si je n'ai pas adhéré à l'histoire, je l'ai trouvé fluide à lire. Donc ce n'est pas ce qui a été un frein. Peut-être lui donnerai-je une autre chance plus tard, ou dans une toute autre histoire si Chloé se lance un jour dans un nouveau scénario.
Je suis donc partie à la rencontre d'Avalone Lopez qui s'apprête à entamer sa nouvelle vie à l'Université de Ann Arbor, dans le Michigan. Sur le campus, elle se lie d'amitié avec Lola, sa coloc de chambre, qui a un frère aîné dans le gang des Devil's Sons, et elle découvre avec beaucoup de surprise que certains étudiants ont les mêmes croyances qu'elle : ils croient aux Dieux Nordiques. Lors d'une soirée dans un bar de la ville, Ava fait la connaissance de Set, le frère de Lola, mais aussi du pire des membres du gang : Clarke Taylor. Cette rencontre sera la première d'un certain nombre qui plongera petit à petit Ava au sein des Devil's Sons, contre ou de sa propre volonté.
J'ai trouvé que le personnage d'Avalone est typiquement le genre d'héroïne qu'on veut créer badass et qui finalement ne ressort qu'immature et agaçante. Elle se permet de faire des réflexions plus que déplacées à un chef de gang, et ne mesure absolument pas les conséquences de ses actes. J'ai trouvé que c'était un peu facile de la faire larmoyer ensuite en disant "si j'avais su que..." alors que si elle avait juste tourné sept fois sa langue dans sa bouche, beaucoup de choses n'aurait pas eu lieu. Elle possède aussi un "grand secret" qu'elle révèle à tout le monde un peu trop rapidement. Je n'ai pas compris cet intérêt de vouloir en faire un secret d'état quand finalement il finit par se savoir à même pas la moitié du roman.
Clarke est sans aucun doute notre love interest de l'histoire. Il possède un lourd passé qui explique la violence de chacun de ses actes, et pourtant, je l'ai trouvé très insipide. J'ai eu peur qu'il devienne le typique bad boy qui se ramollit une fois amoureux de la fille, mais il n'en est rien. Malgré son intérêt évident pour Ava, il continue d'être un vrai connard tout en soufflant à la fois le chaud et le froid. Il me semble évident que l'autrice a voulu mettre en place une romance slow burn et c'est réussi sur ce point-là, mais voir sans cesse les personnages faire un pas en avant puis dix en arrière peut s'avérer lassant. Il n'y a qu'une très faible évolution au niveau de la romance.
Je ne me suis pas attachée aux personnages, et c'est ce qui joue surtout sur mon ressenti final, au-delà du scénario un peu bancal et du profond manque de cohérence de certaines actions et certaines scènes. Si j'avais eu un peu d'attache pour Ava et Clarke, le reste aurait pu devenir secondaire, mais là, c'est un échec cuisant. J'ai bien aimé les autres membres des Devil's Sons, mais chacun d'entre eux est introduit très rapidement et on n'a pas le temps de comprendre qui est qui. Ils sont malheureusement trop balancé sur le tas, sauf un qui a eu le droit à son chapitre personnel, mais je n'ai pas trop compris l'intérêt... A mon sens ce n'était pas pertinent.
L'univers est intéressant, mais il aurait pu être mieux construit. Il manque de consistance et me fait penser aux romances qu'on trouvait il y a 10 ans. Je ne saurais pas dire si ce n'est plus de mon âge, ou si c'est parce que j'ai trop d'attente à force de lire, mais je ne suis clairement pas (ou plus) le bon public pour cette histoire. Si j'avais eu 10 ans de moins, j'aurais sans aucun doute kiffé et rédigé une chronique d'enfer. C'est dommage, mais c'est ainsi. Je pense que pour apprécier cette saga, il faut savoir laisser de côté son esprit critique et prendre l'histoire pour ce qu'elle est sans penser à autre chose. C'est clairement une lecture où il faut poser son cerveau.
Je ne sais pas encore si je me lancerai un jour dans le tome 2 pour éventuellement voir si la suite m'apparaît "meilleure" ou non. En tout cas, ce tome 1 a été une lecture en demi-teinte que j'ai lu en lecture commune avec des copines ; échanger avec elles m'a aidé à aller jusqu'au bout et lire leur avis avec leur ressenti m'a aidé à élargir un peu le mien même si ça n'a rien changé à mon avis final.
