AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de latina


Je plains les enfants trop aimés.
Le « trop » est l'ennemi du bien, tout le monde sait ça. Et quand un fils est accaparé par sa mère qui lui voue un amour exclusif, l'amertume se profile. Car il y a une conciliation quasi impossible entre la vie normale et la reddition à la mère.

Armel Job, sous couvert d'un roman policier, tire avec brio les fils de cette relation invivable.
En effet, l'énigme policière n'en est pas vraiment une : je pense que le lecteur découvre assez vite qui aurait commis le crime ou à tout le moins poussé la femme de Momo à se suicider en se jetant du haut de la terrasse de leur villa à flanc de colline. Pour moi, en tout cas, c'était très clair.
Et c'est à la lumière de cela que j'ai suivi avec intérêt les interrogatoires des gendarmes chargés de l'affaire, les comportements de Momo et de sa maman, les non-dits et les révélations.

C'est le coeur qui guide nos pas. Les émotions, les coups de coeur. La raison n'intervient que très peu, ou alors elle vient suivre les élans du coeur pour les justifier.
Je le pense sincèrement. Et Armel Job le confirme dans ce titre bien choisi « le passager d'Amercoeur », que je vous recommande si vous aimez les ambiances plutôt que l'énigme, les désirs secrets plutôt que les révélations fracassantes.
Le monde est gouverné par le coeur, souvenez-vous-en la prochaine fois que vous prendrez une décision.
Commenter  J’apprécie          414



Ont apprécié cette critique (41)voir plus




{* *}