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La force du trait : l'art de la gravure
Liste créée par Alzie le 21/06/2015
72 livres. Thèmes et genres : gravures , eaux-fortes , lithographies , Arts graphiques , dessins

Au Petit Palais, du 1er octobre au 31 décembre 2015 : Estampe fantastique de Goya à Redon.

Si l'estampe - art de la gravure -, est depuis longtemps associée au livre, grâce à l'illustration, ce dont témoigne la liste : "les graveurs au service du livre", c'est aussi un art à part entière que les plus grands artistes contemporains continuent à pratiquer. Cette liste - complémentaire de celle de fanfanouche - est plus particulièrement dédiée aux arts graphiques : l'estampe, originale ou d'interprétation, et le dessin, et en offre un panorama, loin d'être exhaustif, depuis la renaissance jusqu'au XXe siècle. Liste à enrichir au fur et à mesure des découvertes.

Voir aussi : les graveurs au service du livre



1. Les premières gravures italiennes: Quattrocento-début du cinquecento. Inventaire de la collection du département des Estampes et de la Photographie
Gisèle Lambert
5.00★ (1)

L'inventaire des premières gravures italiennes regroupe plus de huit cents estampes exécutées au quattrocento et au début du cinquecento, toutes reproduites, à l'exception des doubles. Ce fonds exceptionnel ? l'un des plus considérables avec ceux du British Museum et de l'Albertina ? compte un grand nombre d'oeuvres uniques ou rarissimes parmi lesquelles la plus ancienne gravure italienne connue, une épreuve de nielle (plaque d'orfèvrerie), datée de 1452. C'est sous cette forme que l'estampe apparaît en Italie, dans les ateliers d'orfèvres de Florence. Elle connaît une évolution rapide dans les cités artistiques : Florence, Ferrare, Mantoue, Milan, Venise, Vicence, Bologne, Rome. Technique de reproduction et de multiplication de l'image, ce nouveau média utilisé par des orfèvres, des miniaturistes, des peintres, des artisans, parfois de grands maîtres, tels Pollaiuolo et Mantegna, devient un moyen d'expression artistique autonome. Imprégnés de l'idéal esthétique de la Renaissance, les graveurs affirment leur créativité par les valeurs subtiles du noir et du blanc, la recherche de la beauté formelle, l'expressivité de la ligne, le jeu de l'ombre et de la lumière, le sens de l'espace dans la feuille. Leur production facilite la diffusion du langage visuel de la Renaissance et de l'iconographie, de la culture humaniste. Les thèmes profanes se multiplient. Les mythes classiques servent souvent des allégories moralisatrices philosophiques. Les figures fascinantes inspirées de l'antique (satyres, tritons et néréides, centaures, monstres marins), les grotesques et les statues romaines récemment découvertes, animent un univers surnaturel et fantastique, proche de notre sensibilité. Cet inventaire comporte une introduction illustrée ? synthèse historique et artistique des débuts de l'estampe en Italie ? suivie par l'historique détaillé du fonds du Cabinet des estampes. Les oeuvres sont classées par école ou par graveur, chaque ensemble étant précédé d'un texte de présentation et d'une biographie de l'artiste, permettant au lecteur de les situer dans leur contexte. Les notices détaillées signalent l'historique des gravures et mentionnent les filigranes existants, tous reproduits, la plupart par bêtagraphie. On trouvera, à la fin, trois index (artistes, provenances et sujets).
2. la gravure des origines au XVIIème siècle
Eugène Rouir
4.00★ (4)

Une révolution a marqué la fin du Moyen Age : la naissance des premières xylographies et gravures sur cuivre, qui a été suivie par l'explosion que sera la découverte de la typographie par Gutemberg en 1448. Cette période particulièrement riche montre comment des premières tailles grossières gravées sur cuivre ou sur bois, on arrivera aux chefs-d'oeuvre inégalés d'un Dürer ou de Mantegna. L'auteur insiste très judicieusement sur les débuts et l'évolution des livres illustrés, et sur la gravure en tant qu'élément de diffusion religieuse et artistique. Ainsi il dégage les influences qui ont dominé l'Europe entre le XIVème et le XVIème siècle.
3. Albrecht Dürer et la Gravure allemande
Albrecht Dürer
5.00★ (4)

Né à Nuremberg, fils d'orfèvre, Albrecht Dürer se forme dans l'atelier de son père avant de suivre un apprentissage chez le peintre traditionaliste Wolgemut. Lors d'un voyage dans l'Europe du Nord, il découvre l'oeuvre de Schongauer, dont il retient la concision du dessin et la rigueur de la composition. Il séjourne en Italie où il se familiarise avec la richesse et la variété des grands maîtres italiens. Humaniste, il introduit alors la renaissance en Allemagne, et établit une synthèse entre le système de représentation italien et le goût de l'expression hérité de Schongauer. Il installe un atelier indépendant à Nuremberg ou il pratique pour la première fois la gravure sur cuivre, et peu à peu élève le burin à un point de perfection jamais égalé. Des premières pièces profanes sur bois à la suite religieuse de la petite passion sur cuivre, cet ouvrage nous permet de découvrir des gravures inédites et retrace l'évolution de la gravure en Allemagne aux XVe et XVIe siècles.
4. Dürer - aquarelles, gouaches, fusains, dessins à la plume et à la pointe d'argent
Lubos Hlavacek
Albrecht Dürer, né le 21 mai 1471 à Nuremberg, où il est mort le 6 avril 1528, est un peintre, graveur, théoricien de l'art et de la géométrie allemand.
5. A. Dürer
Maxime Préaud
5.00★ (1)

La Bibliothèque nationale n'a pas voulu voir s' écouler l'année 1971 sans célébrer, le cinq centième anniversaire de la naissance de Dürer. Une exposition très importante a eu lieu cet été à Nuremberg, la ville où il naquit, et où il passa la plus grande partie de son existence. Bien des pays ont tenu également à célébrer sa mémoire. Le nombre des hommages qui lui ont été rendus montre combien son génie fut universel et combien son oeuvre est restée vivante dans le monde. L'exposition présentée aujourd'hui à Paris groupe quelques tableaux prestigieux, plusieurs des plus belles aquarelles et de nombreux dessins : mais elle réunit surtout l'essentiel de l'oeuvre gravé. Elle est, dans ce domaine, assez complète pour mettre en relief les aspects les plus différents d'une puissance créatrice sans cesse renouvelée.
6. Dürer / Baldung Grien / Cranach l'Ancien : Collection du cabinet des estampes et des dessins
Anny-Claire Haus
5.00★ (3)

Le Cabinet des Estampes et des Dessins de Strasbourg, doté de quelque deux cent mille oeuvres, offre à l'amateur éclairé, au spécialiste ou au curieux la possibilité d'explorer un véritable creuset dans lequel le riche fonds de gravures, notamment de gravures germaniques du XVIe siècle, s'illustre des plus éminents noms de cet art : Albrecht Dürer (1471-1528), Hans Baldung Grien (1484/85-1545) et Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553). La collection, estimée à plus de trois mille pièces pour le seul fonds germanique, constitue l'un des florilèges de ce musée et compte parmi les plus importantes en France. Le Cabinet des Estampes et des Dessins conserve en effet près de cent gravures sur bois et sur cuivre d'Albrecht Dürer, notamment les pièces maîtresses ou Meisterstiche comme Le Chevalier, la Mort et le Diable, Saint Jérôme dans sa cellule et La Mélancolie, la série complète de L'Apocalypse, les oeuvres issues des grands cycles de la Passion, celles centrées sur la Vie de la Vierge, les grandes figures bibliques ou évoquées dans la Légende dorée, telles qu'elles apparaissent aussi dans les ensembles plus réduits de Baldung Grien et de Cranach l'Ancien. Le présent ouvrage répond au désir de révéler au public cet ensemble précieux, particulièrement significatif de la première moitié du XVIe siècle, et vient prolonger le propos de l'exposition présentée au Palais Rohan, " Attraits subtils. Dürer, Baldung Grien et Cranach l'Ancien ".
7. De Dürer à Mantegna : Gravures renaissance de la collection Leber
Bénédicte de Donker
5.00★ (2)

Avec environ 50 000 pièces, des débuts de la gravure au XVe siècle jusqu'au XXe siècle, la collection des estampes du musée des Beaux-Arts d'Orléans est l'une des plus importantes des musées de région. Elle inclut le lot constitué par l'érudit bibliophile Jean Michel Constant Leber (1780-1859), natif d'Orléans, acquis par la Ville en 1860. Dürer, Schongauer, Mantegna, Androuet du Cerceau, Callot, Rembrandt, Piranèse, Goya, Daumier, les dynasties des Sadeler, des Pérelle, des Nanteuil... sont représentés dans ce fonds. Le catalogue De Dürer à Mantegna reproduit la centaine d'?uvres, jusqu'alors inédites, exposées au musée des Beaux-Arts d'Orléans, et offre un panorama des écoles de gravures les plus célèbres (allemande, italienne, française et hollandaise) de la Renaissance, avec des pièces remontant aux origines de la gravure : la gravure étant alors utilisée comme un substitut aux enluminures des manuscrits, mais aussi des chefs-d'?uvre des premiers maîtres de ce nouvel art : Dürer, Schongauer, Raimondi, Mantegna, da Carpi, Cranach, Holbein, de Leyde... Cette publication est l'occasion d'une rencontre privilégiée avec les estampes les plus anciennes et remarquables du musée des Beaux-Arts d'Orléans qu'accompagne le regard éclairé de Françoise Tétard-Vittu, ancien responsable du cabinet des estampes du musée Galliera, et Bénédicte De Donker, conservateur adjoint du musée des Beaux-Arts d'Orléans   Coédition musée des Beaux-Arts d'Orléans Catalogue de l'exposition De Dürer à Mantegna, gravures Renaissance de la collection Leber présentée au musée des Beaux-Arts d'Orléans, 30 septembre - 28 novembre 2010 
9. Maîtres de l'eau forte des 16ème et 17ème siècles
Réunion des Musées nationaux
4.00★ (3)

Catalogue d'une exposition - XII°exposition de la collection Edmond de Rothschild - au Musée du Louvre (30 mai - 25 août 1980). Introduction de Pierrette Jean-Richard (extrait) : "L'eau-forte est l'un des plus importants procédés de la gravure en creux, dite aussi taille-douce. Contrairement à la technique du burin, de la pointe sèche et de la manière noire où les outils attaquent directement le métal, L'eau-forte est une gravure obtenue par l'action d'un mordant. L'aquafortiste dessine généralement à la pointe - directement ou à l'aide d'un calque - sur une plaque de métal poli et décapé préalablement recouverte d'un vernis ; l'enfumage après le vernissage était autrefois de rigueur. La pointe ayant mis le métal à nu aux endroits du dessin, l'artiste procède à la morsure, le mordant creusant le métal là où il est à découvert.[...]". Les oeuvres, accompagnées de leurs notices, rendent compte de l'évolution de cette technique et de cet art pratiqué avant le XV° et qui doit beaucoup à l'orfèvrerie et à l'armurerie.  Les quatre principales écoles européennes sont présentées pour le XVI° et le XVII°siècle :  allemande, flamande et hollandaise, française puis italienne. Glossaire et bibliographie en fin de catalogue. De quoi intéresser tous les amoureux de l'estampe.
10. La Gravure originale au XVIIe siècle
Eugène Rouir
4.00★ (1)

Le XVIIe siècle marque l'épanouissement de la gravure. Les techniques de l'eau-forte et du burin atteignent à leur perfection. Cet ouvrage s'efforce de présenter un panorama complet de l'estampe dominé par trois grandes figures : Callot, Rubens et Rembrandt. Il s'attache aux petits comme aux grands maîtres, aux peintres-graveurs comme aux praticiens. Critique, il passe en revue les essais, les échecs et les réussites, il aborde tous les genres : le paysage, le portrait, les grandes compositions bibliques ou historiques, l'illustration du livre. L'auteur a choisi avec soin les nombreuses reproductions qui font toutes référence au texte. Par leur diversité, ces gravures permettent de saisir les multiples préoccupations de leurs créateurs, par leur qualité, elles mettent en valeur l'originalité de chacun des procédés employés. Ecrit par un amateur au sens noble du terme qui s'est passionné dès l'âge de quinze ans pour la collection d'estampes, ce livre de synthèse souhaite donner au lecteur l'amour du beau métier gravé que le XVIIe siècle nous a légué.
11. Le Trait en majesté : Dessins français du XVIIe siècle au musée Fabre
Michel Hilaire
5.00★ (1)

Au coeur du cabinet des Arts graphiques du musée Fabre à Montpellier, les artistes français du XVIIe siècle forment un florilège d'exception. De Poussin à Le Brun, en passant par Puget, Le Sueur ou Champaigne, les feuilles de la collection permettent d'explorer le rôle primordial du dessin au Grand Siècle. Dans la querelle qui oppose au XVIIe siècle le trait à la couleur, il est par excellence l'expression du classicisme français. Fruit de recherches menées avec les meilleurs spécialistes du domaine, cette publication, premier catalogue raisonné de la collection, en présente l'intégralité -cent quatre-vingt-trois oeuvres dont de nombreux inédits- en apportant un éclairage nouveau sur ce précieux fonds français.
13. Abraham Bosse : Savant Graveur, 1604-1676
Maxime Préaud
La date de 1602, traditionnellement donnée pour la naissance d'Abraham Bosse à Tours, a été récemment corrigée en 1604, grâce à la découverte d'un contrat d'apprentissage, signé le 16 juillet 1620, mentionnant que le jeune homme est alors âgé de 16 ans environ. Il meurt à Paris le 1er février 1676. Fils d'un tailleur originaire d'Allemagne immigré à Tours, de religion protestante, Abraham Bosse fait son apprentissage à Paris chez Melchior Tavernier, venu d'Anvers, un des éditeurs d'estampes et de livres illustrés les plus importants du premier tiers du XVIIe siècle. Bosse est un graveur capital de cette époque, qui est aussi celle de la véritable naissance et du développement en France de la gravure en taille-douce. On lui attribue environ 1600 pièces, toutes techniquement impeccables, pleines d'esprit et d'élégance, traitant de tous les thèmes, qu'il s'agisse de religion, d'histoire, de géographie, de sciences, d'illustrations de romans à la mode... Volontiers pédagogue, il est le premier à publier un manuel technique de gravure, Traité des manieres de graver en taille douce sur l'airain... Ensemble de la façon d'en imprimer les planches et d'en construire la presse (chez l'auteur, 1645), réédité et traduit en une dizaine de langues européennes jusqu'au XIXe siècle et, aujourd'hui, même en japonais. Sa lecture demeure une excellent introduction à l'étude de l'estampe ancienne et continue à servir aux graveurs intéressés par le métier. Mathématicien et géomètre, Bosse se passionne pour les théories du géomètre Girard Desargues et publie nombre d'ouvrages sur la perspective, discipline qu'il enseigne à l'Académie royale de peinture et de sculpture tout nouvellement créée, avant de s'en faire expulser en 1661 pour son manque de souplesse. Les querelles autour des problèmes de la perspective appliquée aux beaux-arts occupent la fin de son existence. Son travail pour le livre est important puisque à peu près la moitié de son ?uvre y est consacrée. Si le livre religieux est bien représenté - le protestantisme de Bosse semble fort bien s'accommoder des figures de la Vierge et des saints -, si la littérature classique ou moderne lui permet de fournir des chefs-d'?uvre, de même que la recherche scientifique, c'est pour les ouvrages de Desargues et pour les siens propres qu'il exécute le plus grand nombre de figures. Néanmoins, ce sont les scènes des métiers et de la vie quotidienne qui rendent le mieux compte de l'originalité de son talent. Il y fait preuve d'une grande correction de dessin et d'une exceptionnelle maîtrise de l'eau-forte, a laquelle il donne la rigueur du burin sans en garder la froideur. Son sens du détail et de l'exactitude, la précision de son observation, qui ne sont d'ailleurs pas incompatibles avec un certain humour, font de la plupart de ses estampes des témoignages capitaux sur son époque. Elles ont servi d'illustrations pour les manuels d'histoire de France pendant tout le XXe siècle et sont plus que célèbres, même si le nom de leur auteur est souvent oublié.  Cet ouvrage est le catalogue commun des deux expositions qui ont célèbré Abraham Bosse, à l'occasion du quatrième centenaire de sa naissance, au musée des Beaux-Arts de Tours, sa patrie d'origine, du 17 avril au 18 juillet 2004 et à la Bibliothèque nationale de France du 20 avril au 11 juillet 2004. L'exposition de la BNF, qui insiste davantage sur les débuts de Bosse et sur le milieu des graveurs de son temps (Brebiette, Callot, Nanteuil, Mellan et Lasne), introduit celle de Tours, où l'accent est porté sur l'aspect scientifique de l'?uvre, étant entendu que les deux manifestations présentent aussi une sélection des pièces majeurs de la maturité de l'artiste.
15. Dessins français du XVIIe siècle : Collections du département des Estampes et de la Photographie
Barbara Brejon de Lavergnée
5.00★ (2)

C?est un fait remarquable et pourtant peu connu : le Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France peut s'enorgueillir d'une des plus belles collections de dessins français du XVIIe siècle. D'une très grande richesse, celle-ci couvre tout le siècle, du règne d'Henri IV jusqu'à la mort de Louis XIV. Outre des dessins de peintres illustres bien représentés dans les collections publiques, de Martin Fréminet à Simon Vouet et Charles Le Brun en passant par Michel Corneille le père ou Philippe de Champaigne, elle abrite de nombreux dessins de graveurs, tels Jacques Callot, Sébastien Leclerc, Jean et Pierre Lepautre ou encore Robert Nanteuil, tous aquafortistes ou burinistes de grand talent. Dans les genres les plus divers (portrait, paysages, « modes », compositions funéraires, projets architecturaux, illustrations d'almanachs, images satiriques?), ces dessins donnent une image éclatante, foisonnante et originale du Grand Siècle, trop souvent appréhendé par le seul biais de la peinture d'histoire et de ses représentants. Cet ouvrage met l'accent sur une centaine de chefs-d'oeuvre issus du fonds exceptionnel de la BnF. Somptueusement illustré, signé par les plus grands spécialistes, il séduira les connaisseurs désireux d'apprécier la qualité d'oeuvres souvent inédites ou nouvellement attribuées, ainsi que les amateurs, qui trouveront là matière à cultiver leur goût pour l'extraordinaire richesse de la scène artistique du XVIIe siècle français. Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition « Dessins français du XVIIe siècle. Collections du département des Estampes et la photographie », présentée par la Bibliothèque nationale de France, sur le site Richelieu, galerie Mansart du 18 mars 2014 au 15 juin 2014.
16. Dessins français : Collection du Cabinet des dessins du Musée d'art et d'histoire de Genève
Dominique Radrizzani
5.00★ (3)

Le Cabinet des dessins du Musée est aujourd'hui connu et reconnu, après un siècle et demi d'existence, pour la richesse de son fonds genevois : les quelque dix-neuf mille dessins d'artistes genevois de naissance ou d'adoption, peu à peu réunis au gré des donations et des trouvailles, constituent désormais l'essentiel de la collection. Cette spécificité, l'importance et la qualité de cet ensemble ont légitimement conduit depuis les années trente à mener une politique de mise en valeur de cet héritage culturel. Publications et expositions se sont succédé pour mettre en lumière et porter à la connaissance du public l'?uvre de ceux qui ont contribué à l'élaboration de l'identité artistique genevoise. [...] Mais comment ignorer plus longtemps la présence de dessins étrangers, reflets de la curiosité des collectionneurs et des artistes eux-mêmes ? Cet ensemble, certes modeste, n'en représente pas moins 12 % de la collection et, avec plus de deux mille cinq cents feuilles, il est sans doute l'un des plus importants de Suisse. [...] Force est cependant de reconnaître que les achats sont restés rares et ponctuels dans ce domaine. A l'instar des grands musées européens, l'objectif poursuivi aujourd'hui est d'explorer ces dessins étrangers restés trop longtemps dans l'ombre. Commencer par l'école française s'est d'emblée imposé, car c'est de loin la mieux représentée, avec plus de la moitié du fonds. De surcroît, les dessins les plus remarquables de cet ensemble permettent de donner une image cohérente de l'art français du XVIIe au XXe siècle. [...] Premier volet de cette réhabilitation des fonds étrangers, ce catalogue et l'exposition qui l'accompagne ouvrent la voie aux autres explorations que nous souhaitons voir menées à l'avenir sur les écoles italienne, nordique et anglaise. Ce travail, pour le dessin français, nous le devons à Dominique Radrizzani que la passion pour les arts graphiques a conduit dans les cartons de notre Cabinet des dessins il y a plusieurs années. Animé par la curiosité du connoisseurship, il a sorti des feuilles de l'anonymat, détecté des noms sous d'anciennes attributions erronées, confirmé d'autres attributions latentes, reconstitué la genèse de dessins désormais identifiés comme les esquisses ou les cartons préparatoires d'?uvres ou de décors célèbres... En rétablissant ces errances de l'Histoire, il nous fait découvrir un fonds quasiment inédit, jusqu'alors ignoré de l'amateur et du spécialiste. Si la collection n'est évidemment pas encyclopédique, et si certains grands artistes manquent inévitablement à l'appel, la sélection réalisée permet de révéler des pages des plus grands noms de l'art français, de Champaigne à Watteau, de Boucher à Van Loo, d'Ingres à Delacroix, de Toulouse-Lautrec à Degas...[...] Cäsar Menz, directeur des Musées d'art et d'histoire.
17. Maîtres du dessin européen du XVIe au XXe siècle : La collection Georges Pébereau
Musée du Louvre - Paris
5.00★ (5)

Longtemps restés dans l'ombre de la peinture, les dessins de maîtres font à présent l'objet d'une quête passionnée de la part des amateurs. En peu de décennies, quelques collectionneurs européens ont pu réunir ex nihilo, parallèlement aux cabinets de dessins des musées, des ensembles impressionnants d'études et d'esquisses qui apparaissent aujourd'hui comme la quintessence d'une pensée artistique. Les dessins de Georges Pébereau comptent au nombre de ces jeunes collections qui n'ont rien à envier à leurs aînées. Forte en superbes témoignages du dessin du XVIe au XXe siècle, sa collection nous fait découvrir de remarquables créations graphiques françaises et étrangères, notamment germaniques, britanniques, danoises et italiennes. Poussin y voisine avec Watteau, Ingres avec Cézanne, Eckersberg avec Overbeck, Van Gogh avec Klimt et Schiele. La présentation qu'en fait le musée du Louvre rend hommage à l'exceptionnelle donation de dessins de Costa, Castiglione, Honthorst, Brebiette, Vouet, Tiepolo, Boilly et Victor Hugo que le collectionneur a effectuée en faveur du départe-ment des Arts graphiques du musée du Louvre. Une invitation à revisiter l'Europe du dessin sur plus de quatre siècles.
18. Chu Ta : le génie du trait 1626-1705
François Cheng
4.44★ (29)

Pourquoi avoir choisi Chu Ta (1626-1705) ? dont nombre de lecteurs savent désormais qu'il fut le maître du génial Shi Tao ? Non parce qu'il est le plus grand (il est tout de même l'un des plus grands), mais parce qu'il occupe, dans l'histoire de la peinture chinoise, une place unique : à la fois dépositaire d'une tradition millénaire parvenue à son plus haut accomplissement? et explorateur d'une modernité qui s'engage avec une superbe imprudence dans les voies nouvelles. Un mot d'abord de l'artiste lui-même? Il est de sang royal, apparenté aux empereurs de la dynastie des Ming, qui règnent sur la Chine jusqu'en 1644. Cette année-là, le pouvoir passe aux mains des Mandchous, dont Chu Ta méprise la brutalité. Il a dix-huit ans, une forte personnalité, et on le destine aux plus hautes fonctions. Mais plutôt que de pactiser avec le nouveau pouvoir, il décide de renoncer au monde et de revêtir l'habit de moine. Et pour bien signifier qu'il n'a plus rien à voir avec les hommes de son temps, qui l'ont amèrement déçu, il simule le mutisme (alors qu'il avait la réputation d'être un causeur éblouissant) : il ne prononcera plus un mot jusqu'à sa mort? 61 ans plus tard ! Et il ira ainsi, de monastère en monastère, passant tantôt pour un fou, tantôt pour un génie incompris, et se consacrant jour après jour à la seule chose qui désormais compte pour lui : la peinture. Son style est immédiatement reconnaissable : à l'image de son caractère entier, emporté, excessif, il procède par traits rapides, violents, souverains. Quelques taches lui suffisent pour recréer un monde. Un monde qui lui ressemble : ombrageux, orgueilleux, réduit à la pure saisie d'un regard pressé d'aller à l'essentiel. Qu'il s'agissent en effet de paysages, d'animaux ou de plantes (les trois grands thèmes traités par Chu Ta), c'est toujours à des manières « d'autoportraits » que nous avons affaire ? ce qui confère à la moindre de ses oeuvres un accent de sincérité tout simplement bouleversant. François Cheng s'est pris de passion pour ce peintre résolument provocateur, que les artistes modernes ? Zao Wou-ki, Soulages ? reconnaissent volontiers comme un de leurs maîtres. Fidèle à son habitude, il a été chercher ses images ? la plupart d'entre elles en tout cas ? dans les musées de Chine : la majorité d'entre elles, insistons-y, n'avaient jamais été reproduites en Occident avant la publication de ce livre. Dans le même esprit que le Shitao de François Cheng, réédition d'un classique du même auteur : Chu Ta : le génie du trait. Formidable évocation de la vie et de l'oeuvre d'un fou de peinture qui contribua à inventer, avec deux siècles d'avance, ce qu'il n'est pas exagéré d'appeler la modernité.
19. Rubens : Et l'art de la gravure
Nico Van Hout
5.00★ (1)

Dès le XVIIe siècle, les compositions de Rubens sont largement diffusées par le biais de la gravure. Nombre de ses tableaux étant reproduits à son insu, l'artiste cherche à se protéger de la piraterie en demandant des privilèges ou octrois aux autorités des Pays-Bas méridionaux, d'Espagne, de France et des Provinces-Unies. Non sans mal, il réussit à obtenir ce " copyright " et lance un vaste projet de gravures sous sa supervision directe. Il charge des graveurs talentueux tels Lucas Vorsterman et Christoffel Jegher de transposer ses créations en estampes, afin de permettre à un public international d'accéder à ses scènes mythologiques, retables, portraits et paysages. c'est ainsi que l'influence de Rubens gagnera le monde entier.
20. Rubens en noir et blanc
Hildegard Van de Velde
5.00★ (1)

On a inventorié aujourd'hui plus de 3000 oeuvres graphiques faites d'après les originaux du maître. Il est intéressant de voir que ces graveurs ne résistèrent finalement pas à la tentation d'apporter une touche personnelle à leurs créations. Jan Huyghebaert et André Bergen Son influence sur l'histoire de l'art fut telle, qu'on a peine à croire qu'il pourrait jamais en être autrement. -L'Autoportrait -La Famille Rubens -La cathédrale d'Anvers -L'Eglise des Jésuites à Anvers -D'autres collections anversoises .89 gravures d'après RUBENS : titre, graveur, description technique, analyse, bibliographie -La Gloire de Rubens par le noir et blanc (13 figures) .Bibliographie .Termes techniques Avant-propos Publié à l'occasion de l'exposition présentée par le Rockoxhuis d'Anvers de juin à septembre 2004. Broché, couverture illustrée (Autoportrait avec Isabella Brant, c. 1609)
21. Van Dyck graveur : L'art du portrait
Pascal Torres
5.00★ (3)

L'histoire du portrait, origine mythique du dessin, de la peinture, de la représentation est profondément bouleversée par les arts graphiques. Lorsque le portrait peint, oeuvre unique, demande sa traduction gravée, sa multiplication, l'image du sujet portraituré perd son caractère d'unicité, devient symbole, comme une monnaie antique présentera toujours le profil d'un césar vidé de toute substance humaine, déifié. Par une double circonstance du hasard, le recueil de portraits gravés initié par Van Dyck, et publié de façon apocryphe sous le titre de l'Iconographie, ouvre une nouvelle étape dans l'histoire du portrait : sa diffusion internationale sur plus de trois siècles impose au portraitiste des normes, des dogmes académiques dont Roger de Piles se fera le héraut. Mais la première conséquence de la célébrité de l'Iconographie est la recherche effrénée, par les collectionneurs, des premières épreuves autographes réalisées par Van Dyck. Ainsi la plupart des dessins préparatoires, et des premiers états corrigés par la main de l'artiste, brûlent lors de l'incendie de l'atelier de Boulle à qui ils appartenaient. Cette recherche de l'authentique, de l'unique, simple contradiction de la nature multiple du portrait gravé, appartient à l?histoire des collectionneurs, parmi eux au baron Edmond de Rothschild qui réunit l?un des plus beaux ensembles d'études de la main de Van Dyck que le Louvre présente, sous le titre Van Dyck graveur, l'Art du portrait, aux côtés des cuivres originaux que la Seconde République avait acquis pour la chalcographie du Louvre, et des estampes les plus fameuses gravées par Van Dyck ou par son atelier.
23. Rembrandt : La lumière de l'ombre
Gisèle Lambert
4.00★ (3)

Rembrandt a découvert très tôt dans le procédé de l?eau-forte un moyen d?expression original ouvrant la voie à d?autres possibilités que celles offertes par le dessin ou la peinture. Maîtrisant à la perfection cet art subtil, qui s?appuie sur des techniques en apparences rigides et sur des manipulations laborieuses, il donna naissance à un oeuvre gravé à la fois fascinant et déroutant. Autoportraits et portraits, sujets bibliques et mythologiques, scènes de genre, nus, paysages... les estampes de Rembrandt, au nombre de trois cents environ, furent largement diffusées et valurent à l?artiste une immense renommée de son vivant. Le présent catalogue invite à un séduisant parcours, depuis les premières gravures, compositions baroques aux effets de lumière captivants, jusqu?aux oeuvres tardives, plus sobres, dans lesquelles triomphent rigueur et simplicité. Nous pénétrons dans l?atelier du maître qui accomplissait pour ainsi dire toutes les opérations lui-même, avec le souci constant d?adapter sa manière à ses créations. Artiste génial et artisan habile, il sut exploiter au mieux certaines possibilités de l?estampe, ce procédé unique parmi les arts de l?époque, qui, à partir du cuivre originel, de la matrice, permet des modifications successives de l?image qu?on appelle les états. Sentiments et impressions intemporelles sont ainsi exprimés avec une rare acuité.  On reste frappé par l?étonnante modernité de ces créations. L?inspiration et les ressources qu?offre l??uvre gravé du maître de Leyde sont inépuisables. L?artiste aura pressenti l?art futur et l?on voit ici nettement la dette des Goya, Delacroix, Degas, Whistler, Ensor et de tant d?autres. Cet ouvrage est publié à l?occasion de l?exposition « Rembrandt. La lumière de l?ombre », présentée par la Bibliothèque nationale de France sur le site Richelieu du 3 octobre 2006 au 7 janvier 2007.
25. Dossier de l'art, n°61 : Rembrandt par lui-même
Dossier de l'art
5.00★ (2)

Les autoportraits exposés à La Haye Les eaux-fortes Attribution et désatribution La maison de Rembrandt SOMMAIRE Les grandes étapes d'une vie Rembrandt par lui-même Attribution et désattribution Les autoportraits gravés Les autoportraits des élèves
26. La Gravure originale au XVIIIe siècle : Par Jean Adhémar
Jean Adhémar
4.00★ (2)

L'auteur, conservateur en chef du cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale, où il travaille depuis trente ans, est un des spécialistes de l'histoire de la gravure. Il a voulu faire là un livre de lecture facile sur l'estampe du XVIIIe siècle, sur laquelle il n'y a pas beaucoup d'études d'ensemble, et qu'on connaît mal à cause de l'absence de reproductions dans les livres antérieurs. Ici, peut-être pour la première fois, on peut grâce à cent soixante-sept reproductions se faire une idée de l'estampe de ce temps. Malgré sa présentation volontairement simple, le travail est bien informé, et suppose des recherches en profondeur. Tout en reconnaissant l'importance des graveurs professionnels, l'auteur met en relief les peintres-graveurs et même les graveurs amateurs, ce qui donne à ses chapitres un caractère différent les uns des autres ; à une partie qui étudie un mouvement important mais sans noms très saillants s'oppose, par exemple, un exposé dans lequel on analyse une par une les estampes d'un maître de la gravure. Le livre contribuera certainement à mettre en valeur la gravure du XVIIIe siècle, et à montrer qu'elle se rapproche plus qu'on ne pourrait le croire de notre art actuel, et de nos goûts.
27. Giovanni Battista Piranesi
Luigi Ficacci
4.50★ (14)

Giovanni Battista Piranesi, dit Piranèse, a été archéologue, architecte et graveur. Comme seulement Dürer et Rembrandt avant lui, il a redéfini dans ses créations les possibilités de la gravure grâce à une maîtrise parfaite de la technique et un esprit d'invention quasi titanesque. Ses magnifiques " vedute " ont permis à de nombreuses générations de s'imaginer la Rome antique telle qu'elle était à cette époque. L'oeuvre de Piranesi témoigne de cette nostalgie de l'Antiquité qui ne recherche dans la grandeur de Rome que la gloire perdue du présent. Parallèlement, elle reflète de façon exemplaire les dramatiques changements spirituels que connaît l'Europe à l'aube de la modernité.
28. Antoine Watteau et l'art de l'estampe
Marie-Catherine Sahut
5.00★ (1)

Peintre et inlassable dessinateur, Antoine Watteau (1684-1721) a marqué le XVVIIIe siècle par la grâce et la spontanéité de son art. Il a lui-même pratiqué la gravure, créant de frêles eaux-fortes dont seuls de rares tirages ont été conservés. Mais c?est surtout à des interprètes que l?on doit de posséder plus de 600 planches d?après ses dessins et ses peintures. L?initiative en revient à son ami et protecteur Jean de Jullienne, riche entrepreneur de teinture et amateur distingué, qui, de 1724 à 1735, mobilisa graveurs et éditeurs pour proposer à la vente des estampes reliées en quatre volumes, hommage posthume à l?artiste trop tôt disparu. Véritable creuset de jeunes talents, cette entreprise remarquable participa à la diffusion dans toute l?Europe du style rocaille dont Watteau fut l?un des principaux instigateurs. Watteau dessinateur a été servi par le talent du jeune Boucher, principal interprète des Figures de différents caractères. Quant aux peintures, certaines fort riches comme L?Embarquement pour Cythère ou L?Enseigne de Gersaint, elles requéraient des praticiens professionnels sachant manier le burin aussi bien que l?eau-forte. Parmi eux, on compte les meilleurs graveurs du temps : Tardieu, Cochin le Père, Laurent Cars, Aveline, Le Bas, qui ont su rendre la touche sensible du maître, la légèreté de ses frondaisons, la vibration de la lumière. Le Recueil Jullienne est l?occasion de pénétrer dans l?univers de Watteau, mais aussi de découvrir une aventure éditoriale singulière, née dans le cercle actif des mécènes et des marchands d?estampes du XVIIIe siècle. Pour illustrer le propos, on a eu recours principalement à la collection Edmond de Rothschild au musée du Louvre qui possède, en plus du Recueil en quatre volumes, un fonds rare de feuilles « avant la lettre » encore peu connues. Quelques tableaux et dessins de Watteau, comme Les Deux Cousines ou Le Rémouleur, sont placés en regard des gravures qu?ils ont inspirées. Enfin, une étude sur les conditions matérielles de fabrication, incluant les techniques de report et la qualité du papier complète l?ouvrage.
29. Quand la gravure fait illusion
Emmanuelle Delapierre
5.00★ (1)

Cet ouvrage s'inscrit dans une série de publications qui a été initié par l'Association des Conservateurs des musées du Nord-Pas-de-Calais dans le cadre de l'opération intitulée Feuille à Feuille. Ce projet collectif et ambitieux combine douze expositions, un colloque scientifique international et une médiation active et originale. L'opération Feuille à Feuille a été labellisée Exposition d'intérêt national par le Ministère de la Culture et de la Communication. D'octobre 2006 à juin 2007, douze expositions, fruit d'un travail d'inventaire des fonds d'estampes des musées de la région, présenteront les points forts des collections du Nord-Pas-de-Calais, réunissant estampes anciennes, modernes et contemporaines, occidentales et orientales, tout en illustrant les thématiques et les techniques les plus diverses.
30. La gravure originale au XIX siècle
Claude Roger-Marx
4.00★ (5)

Le XIXe siècle a été marqué par une renaissance et une émancipation de toutes les techniques gravées. Jamais encore les peintres ne s'étaient adonnés avec autant de foi et de liberté à la magie du blanc et noir; Cet ouvrage étudie les mouvements successifs qui, avec l'appui d'écrivains comme Baudelaire, ont permis à de grands créateurs, d'abord incompris, de rénover la taille-douce, le bois, la lithographie, en pratiquant tous les genres : portraits, paysages, nus, etc. Goya et Rowlandson, charnières entre deux siècles, préludent à l'essor de l'eau-forte et de la pointe-sèche avec Meryon, Bresdin, Millet, Corot, Manet, Jongkind, Degas, Pissaro, Rodin ; du plus jeune des procédés, la gravure sur pierre, dont Géricault, Delacroix, Daumier, Fantin, Redon ont fait un art ; du du bois avec les vignettistes romantiques et les interprètes de Doré. L'Europe verra la peinture prolonger ses conquêtes par les chefs-d'oeuvre des graveurs et l'on peut affirmer que c'est bien souvent dans leurs estampes que les plus grands dessinateurs ont mis, comme Rembrandt, leur maître à tous, l'essentiel de leur génie. Paru dans la même collection "La gravure originale au XVIIIe siècle" par Jean Adhémar. 
32. Dossier de l'art, n°190 : Boilly
Dossier de l'art
5.00★ (4)

Près de 200 toiles, dessins et lithographies réunis au palais des Beaux-Arts de Lille concentrent le meilleur de l'innombrable production de Louis-Léopold Boilly, mettant en scène les diverses facettes de son talent et son évolution de la Révolution à la Restauration. Épisodes galants, scènes de genre puisées dans l'histoire récente ou dans l'anecdote, petits et grands portraits, trompe-l'?il et grimaces dressent un hommage complet au peintre qui a toujours séduit de son vivant grand public et collectionneurs, et dont les ?uvres s'envolent aujourd'hui sur le marché de l'art. ARTICLES Entretien avec Annie Scottez-De Wambrechies et Florence Raymond Cinq chefs-d'oeuvre de l'exposition Un peintre "merveilleusement vivant" Boilly et son temps Le chroniqueur savoureux Boilly ou l'invention de la vie parisienne Variations sur un grand genre Un témoin discret et sensible L'égalité par la grimace Divertissements virtuoses ACTUALITÉS "Petits théâtres de l'intime" au musée des Augustins Le "XVIIIe siècle heureux" au musée Fragonnard de Grasse La collection XVIIIe du musée des Beaux-Arts de Rouen s'enrichit Si le XVIIIe siècle m'était conté
33. De Géricault à Delacroix : Knecht et l'invention de la lithographie 1800-1830
François Fossier
5.00★ (3)

Cet ouvrage est la première publication consacrée en France aux " incunables " de la lithographie, c'est à dire aux plus anciennes planches tirées dans les imprimeries lithographiques fondées à Mulhouse, puis à Paris dès les premières années du XIXe siècle et dessinées par les plus célèbres artistes épris de modernité de cette époque comme Géricault, Bonington, Girodet, Delacroix ouHorace Vernet, mais également comme Prud'hon, Charlet, Decamps, Marlet, Bergeret, Mongin et d'autres encore. Centré sur l'histoire particulière de l'imprimerie parisienne d'Aloys Senefelder, inventeur à Münich en 1796 de la lithographie, et de son neveu Edouard Knecht qui viendra s'installer à L'Isle-Adam vers 1835, cette étude rassemble des textes inédits rédigés par certains des meilleurs spécialistes de l'art de l'estampe sur l'introduction mouvementée de l'art de la lithographie en France de 1800 à 1830.
34. Delacroix : Le trait romantique
Sylvie Aubenas
5.00★ (4)

Catalogue de l'exposition présentée à la Bibliothèque nationale de France avec le musée du Louvre pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Delacroix. Outre la présentation de l'oeuvre gravé de l'artiste, de ses premières planches à ses dernières oeuvres des années 1850, c'est un rapprochement original des différentes étapes de sa création et l'illustration de sa parfaite maîtrise du trait. Delacroix a cherché à traduire graphiquement ses émotions littéraires ; comme le souligne Baudelaire : "La lecture des poètes laissait en lui des images grandioses et rapidement définies." Delacroix pose la traduction en problème esthétique ; il interprète une oeuvre littéraire avec une grande "infidélité créative". Enfin, deux domaines rarement ou jamais explorés sont traités : les relations entretenues par Delacroix avec la photographie naissante, ainsi que les estampes d'interprétation reproduisant ses tableaux les plus célèbres.
35. Faust
Johann Wolfgang von Goethe
3.76★ (5800)

Le mythe de Faust naît au XVIe siècle. Il est repris et sublimé par Goethe au début du XIXe siècle. C?est immédiatement à sa parution en 1808 que le jeune poète romantique Gérard de Nerval entreprend sa traduction qui deviendra la plus célèbre en langue française et qui sera louer par Goethe lui-même. Le vieux docteur Faust a pour objectif la connaissance totale du monde mais estime ses capacités bien trop limitées. C?est alors qu?il signe un pacte avec Méphistophélès qui, en échange de son âme, lui assure la jeunesse éternelle et lui offre ainsi la possibilité de poursuivre sa quête d?absolu. Entre doutes et certitudes, Faust va se retrouver partagé entre l?esclavage diabolique et la repentance. Eugène Delacroix entreprend d?illustrer le Faust de Goethe en 1826, sur la demande de l?éditeur Charles Motte. Ces 17 lithographies enracinent l??uvre de Goethe en tant que mythe romantique et fantastique. Goethe appréciera particulièrement le travail de l?artiste français.
36. Corot, le génie du trait. Estampes et dessins
Bibliothèque nationale de France
3.50★ (5)

Précurseur de l'impressionnisme, Corot s'enracine dans la tradition du paysage classique. C'est par le dessin, langage majeur chez lui, qu'il construit la composition de ses tableaux. Cette monographie révèle le génie du trait de l'artiste et montre la cohérence de son ?uvre graphique.
39. Daumier : L'écriture du lithographe
Bibliothèque nationale de France
4.00★ (2)

Enrichi de contributions d'éminents spécialistes de l'?uvre de Daumier, cet ouvrage présente une sélection de 220 lithographies, sur les 4 000 qu'il a réalisées du début de la monarchie de Juillet jusqu'à la chute du Second Empire. Le lecteur y trouvera des ?uvres phares, telles Le Ventre législatif', La Rue Transnonain ou la Page d'histoire, mais aussi des pièces moins connues, prélevées au sein d'une vaste " comédie humaine ". Des épreuves rarissimes, souvent uniques, provenant des collections de la Bibliothèque nationale de France, l'entraînent au c?ur du processus d'élaboration de l'?uvre, en retraçant toutes les étapes de la fabrication des lithographies, depuis le dessin sur la pierre jusqu'à l'épreuve publiée dans le journal. Une telle mise en lumière de l'évolution de l'écriture lithographique de Daumier 1 permet de comprendre comment ses innovations techniques et ses partis pris esthétiques lui ont valu d'être reconnu de son vivant comme le " Michel-Ange de la caricature "
40. Doré's Illustrations for Dante's Divine Comedy
Gustave Doré
4.60★ (11)

Gustave Doré (1832?83) was perhaps the most successful illustrator of the nineteenth century. His Doré Bible was a treasured possession in countless homes, and his best-received works continued to appear through the years in edition after edition. His illustrations for Dante's Divine Comedy constitute one of his most highly regarded efforts and were Doré's personal favorites. The present volume reproduces with excellent clarity all 135 plates that Doré produced for The Inferno, Purgatory, and Paradise. From the depths of hell onto the mountain of purgatory and up to the empyrean realms of paradise, Doré's illustrations depict the passion and grandeur of Dante's masterpiece in such famous scenes as the embarkation of the souls for hell, Paolo and Francesca (four plates), the forest of suicides, Thaïs the harlot, Bertram de Born holding his severed head aloft, Ugolino (four plates), the emergence of Dante and Virgil from hell, the ascent up the mountain, the flight of the eagle, Arachne, the lustful sinners being purged in the seventh circle, the appearance of Beatrice, the planet Mercury, and the first splendors of paradise, Christ on the cross, the stairway of Saturn, the final vision of the Queen of Heaven, and many more. Each plate is accompanied by appropriate lines from the Henry Wadsworth Longfellow translation of Dante's work. Dover (1976) original publication.
41. Fables de Jean de la Fontaine : Illustrées par Gustave Doré
Jean de La Fontaine
4.42★ (290)

Un chef-d'oeuvre du patrimoine, de 7 à 77 ans. Deux auteurs, deux talents, deux époques, 100 fables, 100 gravures... la Bibliothèque nationale de France met à l'honneur la prodigieuse rencontre entre Jean de La Fontaine et Gustave Doré en publiant une sélection de fables, choisies parmi les plus connues et les plus richement illustrées. Ce choix est inspiré de l'édition originale des Fables de la Fontaine accompagnées des gravures de Gustave Doré conservée à la Réserve des Livres rares de la BNF. Notre projet se propose d'offrir aux lecteurs, jeunes et moins jeunes, avertis ou novices, une publication patrimoniale en même temps qu'un beau livre accessible à tous. Un classique au charme indémodable. L'édition souhaite donner libre cours au plaisir des sens, à cette partition vigoureuse, ironique, voluptueuse que joue La Fontaine et que Doré prolonge par un trait reconnaissable entre tous, spectaculaire, magistral. Cette publication est accompagnée d'une préface d'Alain Rey, lexicographe, et d'une introduction de Jean-Marc Chatelain, conservateur en chef à la Réserve des livres rares. L'un et l'autre nous disent, chacun à sa façon, que si les Fables de La Fontaine illustrées par Doré appartiennent à notre patrimoine, c'est bien parce qu'au-delà de leur beauté et de leur intelligence, elles nous demeurent absolument contemporaines.
42. Dossier de l'art, n°215 : Gustave Doré. L'imaginaire au pouvoir
Dossier de l'art
4.00★ (17)

Voilà trente ans que Gustave Doré n?avait pas eu les honneurs d?une rétrospective en France. En réunissant plus de 150 pièces, le?musée d?Orsay rend aujourd?hui hommage au plus célèbre et plus abondant illustrateur du XIXe siècle, dont la place dans notre patrimoine visuel n?a pas d?équivalent. Au côté de ses inventions graphiques foisonnantes traduites en gravures, du fameux Chat botté au grand Don Quichotte, on découvre avec quelle ambition il a investi des domaines plus inattendus, de la peinture monumentale et religieuse au paysage, de l?aquarelle à la sculpture. ARTICLES Orsay célèbre Gustave Doré Trois chefs-d'?uvre de l'expo Du prodige au dandy. La légende Doré Chronologie Doré témoin de son temps. Chronique, satire et mélancolie Chef-d'?uvre de l'expo Doré face aux grands textes. « J?illustrerai tout ! » Doré peintre. Le rêve d?une vie Doré sculpteur. Fantaisie et démesure ACTUALITÉS Une collection à la une. Les salles Luxembourg rénovées au musée d?Orsay Acquisition. Les Bûcherons d?Honoré Daumier Une page d?histoire de l?art. L?âge d?or de la caricature en Angleterre Expositions. Gustave Doré, thème et variations Exposition. Orsay expose ses plus belles feuilles Un musée à la une. Le Fin-de-Siècle Museum de Bruxelles
43. La gravure originale au xxe siecle. nombreuses illustrations
Jean Adhémar
3.50★ (6)

Après la gravure au XVIIIe siècle et la gravure au XIXe siècle, voici le troisième volet de ce triptyque : la gravure originale au XXe siècle. De nombreux ouvrages ont éclairé le public sur les tendances de la peinture moderne, mais très peu ont traité la gravure originale de notre époque. L'évolution de ces deux genres est souvent parallèle, mais jamais identique. Ainsi les créateurs de la peinture moderne sont Cézanne, van Gogh et Gauguin, tandis que la gravure contemporaine se réclame de Whistler et de Munch. Jean Adhémar, à qui nous devons déjà la gravure au XVIIIe siècle, retrace ici le déroulement de cette technique inépuisable à travers les différents mouvements qui ont marqué l'art moderne. Il en dégage les lignes directrices, le développement, l'évolution. Et si les limites de cet ouvrage ne lui permettent pas de citer tous les artistes de valeur, il n'en évoque pas moins avec talent et compétence tous ceux dont l'influence a été déterminante pour notre époque.
44. De Delacroix à Matisse, dessins français au musée des beaux-arts d'Alger
Musée du Louvre - Paris
3.33★ (8)

Le musée des Beaux-Arts d'Alger, inauguré en 1930, fut conçu à l'origine de façon à présenter un vaste panorama de l'art français du XIXe et du début du XXe siècle. Mis en place en 1949, le cabinet des Estampes s'enrichit rapidement grâce à des dons et des legs importants et une politique d'acquisitions soutenue. Cet ouvrage, qui étudie pour la première fois les feuilles les plus importantes des collections graphiques du musée, privilégie les artistes ayant travaillé en Afrique du Nord mais aussi les figures majeures du dessin français moderne, Chassériau, Dehodencq, Delacroix, Degas, Derain, Puvis de Chavannes et Matisse
45. Henri Fantin-Latour : La voie du clair-obscur Dessins et lithographies
Musée de Grenoble
5.00★ (1)

Catalogue consacré à la production graphique du peintre Henri Fantin-Latour à travers ses dessins et lithographies qui témoignent des diverses sources d'inspiration de l'artiste : la culture du passé, l'art de l'époque, la poésie et la musique.
46. Les nuits de Toulouse-Lautrec : De la scène au boudoirs
Dinan
5.00★ (3)

Au milieu des années 1880, Toulouse-Lautrec s'immerge dans la bohème montmartroise qui lui était jusqu'alors totalement étrangère. Durant quinze ans et jusqu'à sa mort en 1901, il fréquente assidûment les hauts lieux de divertissements de la Belle Époque - bars, cafés-concerts, théâtres, cirques, maisons closes... Emporté dans la nébuleuse de ce monde interlope, devenu lui-même acteur de cet univers, il excelle à en tirer l'essence picturale et la beauté singulière. Par son acuité exceptionnelle à saisir dans l'instant une physionomie ou un geste furtif, il dresse un véritable panorama du monde du plaisir et du spectacle en scène et hors scène et de ses acteurs, - chansonniers, comédiens, équilibristes, clowns ou spectateurs. Les quelque deux cents ?uvres graphiques - dessins, lithographies, affiches, partitions illustrées, dessins de presse - présentées dans cet ouvrage révèlent le génie multiforme de Toulouse-Lautrec, homme et artiste " hors normes génial acteur-spectateur d'une époque dont on garde encore la nostalgie et pour qui l'art et la vie ne faisaient qu'un.
47. L'estampe des Fauves: Une esthétique du contraste
Emmanuel Pernoud
5.00★ (4)

Au tournant du siècle, l'estampe s'épuise en raffinements, pastichant le Japon, édulcorant l'impressionnisme. Les Fauves vont lui apporter un sang nouveau, une technique à la rudesse inédite, taillant du canif dans le bois brut, sans rien de commun avec les préciosités de l'Art Nouveau. De ce fauvisme radical et primitif naîtront certains chefs-d'oeuvre... Des chefs-d'oeuvre dont l'auteur a fait ici un très beau choix: 53 estampes réparties dans les cinq chapitres de ce livre: I-L'éclat du bois II-Les tiroirs de Chatou (consacré à Derain et Vlaminck) III-La couleur du noir IV-Le cortège d'orphée V-Le testament du graveur Voici la très belle liste complète des artistes: Kirchner, Heckel, Schmidt-Rottluff, Feininger, Marc, Dufresne, Lhote, Picasso, Friesz, Rouault, Manguin, Matisse, Marquet, Munch, Valtat, Maillol, Vallotton, Bernard, Gauguin, Jarry... Et Derain, Dufy et Vlaminck, les plus représentés... Emmanuel Pernoud est professeur à l'ecole du Louvre et chargé des estampes du vingtième siècle au Cabinet des Estampes de la B. N. F..
48. Edvard Munch : L'oeuvre sur papier
Magne Bruteig
5.00★

Au cours de sa carrière, Edward Munch a réalisé quelque 850 gravures et 8000 dessins et aquarelles. Avec le papier en guise de dénominateur commun, ces oeuvres peuvent être considérées comme une forme d'art indépendante, dotée de son propre répertoire de techniques, de styles et de modes d'expression. Cet ouvrage présente l'ensemble du travail sur papier de Munch, qui n'a cessé de l'occuper sa vie durant. Ses oeuvres les plus célèbres sont abordées mais aussi ses dessins d'enfance, ses croquis, ses caricatures et autres curiosités. Les contributions d'historiens d'art reconnus internationalement abordent, parmi d'autres éléments, les différentes techniques utilisées par Munch, ses oeuvres de jeunesse mettant en scène sa famille et son cadre de vie, ses échanges avec divers artistes et le milieu intellectuel de la "bohème de Christiania" ou encore l'influence sur son oeuvre de sa relation passionnée avec Tulla Larsen
49. Otto Dix - Der Krieg
Ralph Jentsch
5.00★ (5)

Publié pour la première fois en 1924, ce portfolio de 50 eaux-fortes témoigne de l'horreur de la Première Guerre mondiale. Engagé volontaire dans l'armée allemande à l'âge de 23 ans, O. Dix passe plus de trois ans dans les tranchées. Il aborde dans ces gravures différents aspects de la vie des soldats au front et traduit sa propre expérience.
50. Au fil du trait : de Matisse à Basquiat : collection du centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, Cabinet d'art graphique
Jonas Storsve
4.00★ (5)

Cette publication présente près de deux cents oeuvres sur papier choisies dans la collection du Cabinet d'art graphique du Musée national d'art moderne, l'une des plus riches du monde. Elle offre un regard original et inédit sur la création artistique au XXe siècle à travers les multiples techniques du dessin : mine de plomb, fusain, pastel, encre, aquarelle, gouache... Elle permet, en même temps, de confronter des artistes contemporains aux grands maîtres de l'art moderne classique. Ce panorama de la création graphique de notre siècle est retracé suivant sept thèmes autour desquels des ?uvres d'artistes de générations et de sensibilités différentes peuvent être classifiées : De la nature, De la figure au portrait, Eros, L'écrit à la lettre, L'absolu, La douleur et La joie.
51. Marc Chagall impressions
Céline Chicha
Catalogue de l'exposition "Marc Chagall Impressions" présentée au Palais Lumière à Evian, du 28 juin au 2 novembre 2014.Cette exposition présente un aspect moins connu de l'oeuvre de Marc Chagall : ses estampes. Chagall n'a commencé à pratiquer la gravure qu'à l'âge de trente-cinq ans, mais s'y est, dès lors, adonné régulièrement avec passion et assiduité, créant un oeuvre imprimé considérable, tant par sa qualité que par sa quantité. C'est en peintre qu'il aborde les procédés d'impression, soucieux de transposer ses peintures sur le papier, tout en goûtant les possibilités plastiques offertes par la gravure et la lithographie. Les thèmes qu'il traite dans ces oeuvres se retrouvent en peinture et inversement : les éléments autobiographiques se mêlent aux références bibliques dans des compositions oniriques. Chagall devient conteur en images dans des cycles d'estampes mémorables qui ont marqué l'histoire de cet art au XXe siècle.
54. Nicolas de Staël: L'oeuvre gravé : Bibliothèque nationale 19 avril-13 mai 1979
Nicolas de Staël
5.00★ (1)

Ce catalogue a été publié en 1979 à l?occasion de la Donation de Staël au Cabinet des Estampes de Paris et de l?exposition de l??uvre gravé de l?artiste à la Bibliothèque Nationale. Etabli par Françoise Woimant et l?épouse de l?artiste, le catalogue répertorie les 107 planches que Nicolas de Staël grava sur la période 1949-1954, dans les cinq dernières années de sa vie ; 42 d?entre elles parurent dans des livres, parmi lesquels les célèbres « Poèmes » de René Char et « Ballets-Minutes » de Pierre Lecuire qu?il faut inclure parmi les plus beaux livres illustrés qui inaugurent la seconde moitié du XXe siècle. L?on compte sur l?ensemble de ses ?uvres imprimées sur papier, seules deux linogravures, une quarantaine de bois gravés, autant sur cuivre et une vingtaine d??uvres conçues sur la pierre ou lithographies. Plus encore que son attirance pour l?estampe en couleurs, sa passion pour la poésie et son amitié pour les poètes ont conduit le peintre à s?intéresser au livre, par la même à la gravure, aux techniques plus austère du bois de bout et de la taille-douce en noir et blanc. Cet ouvrage a été publié à l?occasion de l'exposition « Nicolas de Staël. L'?uvre gravé »présentée par la Bibliothèque nationale de France dans le Salon d'honneur du site Richelieu, du 19 avril au 13 mai 1979.
55. Le monde des estampes japonaises
Nelly Delay
3.50★ (9)

Au XVIe siècle, le japon semblait figé pour l'éternité. L'empereur vit à Kyoto, entre temples et palais, dans un monde qui se veut immuable. Or, le choc se produit, en 1590, lorsque le shogun Tokugawa Ieyasu - le véritable maître du pays - décide de quitter la capitale, s'installe à Edo (l'actuelle Tokyo) et donne ordre à tous ses vassaux d'y édifier leurs demeures. Ces travaux drainent vers Edo nombre de commerçants, d'ouvriers, d'artisans et d'artistes. Cette classe nouvelle de chonin, les gens de la ville, s'enrichit considérablement. Mécènes, ils vont commanditer un art nouveau, l'ukiyo-e, qui s'exprime avant tout par l'estampe : les sujets sont empruntés à la vie quotidienne, aux scènes de rues foisonnantes d'activités, au théâtre nouveau, le kabuki, aux " maisons vertes ", qui abritent les plus belles courtisanes, célèbres par leur beauté autant que par leurs dons de musiciennes et de danseuses.
56. Esquisses au fil du pinceau
Shunboku Ooka
4.57★ (17)

Voici deux albums provenant du fonds de la très riche collection Jacques Doucet. Puisant leur beauté dans le rapport vigoureux du noir et du blanc, ils témoignent de la maîtrise et du raffinement atteints par l?estampe à l?époque d'Edo au Japon. Ils étaient d'abord destinés à servir de modèles aux élèves qui apprenaient l'art difficile du pinceau et de l'encre. Animaux, fleurs, insectes, chacune de ces images offre un fragment du monde, tel un haïku capturant l'instant d'une vie saisi dans sa brève intensité. Présentés dans une reliure fermée par un ruban, ils nous rappellent que l'estampe fut avant tout un art de la suggestion. S'il passionna Edmond de Goncourt et les impressionnistes, il offre toujours à celui qui le regarde la vibration de la vie dans tout son éclat intact.
57. Dossier de l'Art, n°113 : L'art de l'ukiyo-e
Dossier de l'art
A l'occasion de l'exposition du Grand Palais consacrée aux estampes japonaises, Dossier de l'Art propose de découvrir cet art subtil, dont l'interprétation difficile mérite d'être guidée. Ce numéro présente à la fois le contexte historique, social, culturel, dans lequel est apparu l'art de l'estampe ukiyo-e, à l'époque Edo, et la technique de l'estampe. Il propose des clefs de lecture permettant d'apprécier les oeuvres, ainsi que des commentaires d'estampes, tout en se penchant plus particulièrement sur l'image de la femme dans les estampes japonaises. Sommaire L'époque Edo: une culture nouvelle engendrée par la paix intérieure L'ukiyo-e ou le monde flottant L'esthétique d'une société nouvelle L'estampe ukiyo-e des débuts à l'âge d'or Les étapes de la réalisation d'une estampe Les Bijin: images de belles femmes Estampes commentées Dans les coulisses du théâtre kabuki Les grands maîtres de l'ukiyo-e Norbert Lagagne, donateur du musée Guimet
58. Mikio Watanabé : Manière noire 1998-2005, édition trilingue français-anglais-japonais
Gilbert Lascault
5.00★ (3)

Né en 1954 à Yokoama au Japon, Mikio Watanabé s'installe en 1977 à Paris où il apprend la gravure avec S. W. Hayter. Depuis 1981, il se consacre à la manière noire, technique datant du XVIIème siècle. Watanabé dessine la perfection de l'oeuf absolu, les guerres et la sérénité de la Nature, la voie des fleurs et des herbes, les papillons comme les âmes. Sur le cosmos, règne la femme nue, épanouie, lumineuse, triomphante, radieuse. Avec 109 gravures (du n°147 au n°251, Catalogue raisonné, tome II) couvrant la période 1998-2005 : une première partie végétale et animale (42 gravures), une seconde partie consacrée au corps de la femme
59. Dessins de Pierre Bonnard : Une collection privée - Exposition au musée Cantini du 12 mai au 2 septembre 2007
Véronique Serrano
5.00★ (4)

Maître incontesté de la peinture de la première moitié du XXe siècle, Pierre Bonnard (1867-1947), dont l'univers intimiste et les paysages lumineux du Midi ont fait la renommée, est moins connu comme dessinateur. Ce peintre de la couleur et de la sensation accordait néanmoins au dessin une attention particulière, maniant toutes les techniques avec toutefois une prédilection pour le crayon. Son ?uvre graphique fait l'objet aujourd'hui d'une exposition au musée Cantini à Marseille rassemblant un choix de plus de 160 ?uvres sur le papier issues d'un ensemble privé, quarante ans après la très belle exposition " Bonnard " organisée par cette même institution. Ces dessins (pastels, encre, crayon, gouache), ?uvres préparatoires ou ?uvres en soi, axés sur des sujets variés (paysages, portraits, nus, affiches, illustrations, etc.), réalisés entre les années nabies et la maturité, sont accompagnés de quelques peintures et de documents. Les textes de Jean-Paul Monery et Véronique Serrano contribuent à faire apprécier cette ?uvre graphique qui ne devrait plus rester longtemps méconnue.
60. Zao Wou-Ki : Estampes et livres illustrés
Céline Chicha
4.50★ (9)

Né en Chine en 1920, Zao Wou-Ki vit et travaille à Paris depuis 1948. Formé à l'école des beaux-arts de Hangzhou où il apprend la peinture chinoise traditionnelle et l'art académique occidental, il s'intéresse, dès ses années d'apprentissage, à l'art moderne européen, admirant les oeuvres de Cézanne, Matisse et Picasso. Cet intérêt l'incite à s'installer à Paris en 1948. C'est alors qu'il se lie d'amitié avec les tenants de l'abstraction lyrique, Hans Hartung, Pierre Soulages ou Marie Hélène Vieira da Silva. Dès 1949, il s'initie aux diverses techniques de l'estampe : il apprend la taille-douce dans les ateliers de Johnny Friedlaender et Henri Goetz et la lithographie auprès de l'imprimeur Edmond Desjobert. Il ne cesse dès lors de pratiquer l'estampe, parallèlement à la peinture et au dessin, jusqu'au début des années 2000. Les oeuvres réalisées au moyen de ces divers procédés relèvent d'une inspiration commune. Il est fréquent que l'artiste parte d'une huile, d'une aquarelle ou d'une encre de chine pour, ensuite, l'interpréter en gravure. Son oeuvre gravé compte à ce jour 400 feuilles isolées ou dans les livres. Il illustre de gravures originales une cinquantaine d'ouvrages et dialogue avec une trentaine d'écrivains différents. Ses premières estampes sont figuratives : natures mortes, portraits, paysages. l'artiste réduit progressivement les figures à des signes, cheminement qu'il effectue après avoir eu la révélation de l'art de Paul klee. Cette recherche le conduit à l'abstraction à partir de 1954. Mais la frontière entre figuration et abstraction finit par s'estomper avec les années, les oeuvres de Zao Wou-Ki représentant de véritables paysages intérieurs. la reprise de l'encre de chine dans les années 1970, technique qu'il avait délaissée après son arrivée en France, car trop attachée à la tradition picturale de son pays d'origine, l'incite à modifier ses estampes : ses compositions, de plus en plus aériennes, se construisent autour du vide, dans un jeu savant de nuances et transparences. Hélène Trespeuch revient ici sur l'influence de Paul Klee, montrant comment cette découverte contribua à l'évolution de son art. Marie Minssieux-Chamonard relate les rapports que Zao Wou-Ki entretient avec les écrivains, se nourrissant de leurs textes pour créer des estampes. Céline Chicha analyse l'oeuvre gravé de Zao Wou-ki et son évolution. En fin d'ouvrage on trouvera le catalogue raisonné de l'intégralité des livres illustrés par Zao Wou-Ki
61. Erik Desmazieres. Des mondes gravés
Anne-Marie Garcia
Maître incontesté du dessin, graveur incomparable, Erik Desmazières nous entraîne dans ses images vertigineuses depuis plus de 40 ans. Qu'il imagine des mondes fantasmagoriques ou qu'il retranscrive "sur le vif" des lieux ou objets familiers, il ne cesse de rêver la réalité. Après plusieurs grandes expositions à Paris, Amsterdam ou Montréal, cette rétrospective organisée par le musée de l'Hospice Comtesse de Lille fait explorer le vaste univers de l'artiste à travers plusieurs ensembles thématiques rassemblant dessins et estampes : Autoportraits, Chimères, Intérieurs, Caprices et fantaisies, Cités et passages, Babel et autres bibliothèques, Livres et autres curiosités, Bis repetita...ou le motif exponentiel. Entre méandres intimes et lieux imaginaires, les mondes gravés d'Erik Desmazières nous plongent au c?ur d'une oeuvre aussi cohérente que singulière...
62. Les impressions de Pierre Alechinsky
Céline Chicha
4.50★ (5)

Je suis un peintre qui vient de l'imprimerie" et "Cobra, c'est mon école" : ces deux phrases prononcées par Pierre Alechinsky ne peuvent manquer d?être rappelées quand il s'agit d'évoquer le parcours de ce peintre internationalement connu, né à Bruxelles en 1927 et dont l'oeuvre imprimé compte plus de deux mille images gravées ou lithographiées, isolées ou dans des livres, réalisées entre 1946 et 2005. Sa formation à La Cambre, l'École nationale supérieure d'architecture et des arts décoratifs de Bruxelles, l'amena à étudier la typographie, la photographie et l'illustration du livre. Le rôle capital que joua pour lui le mouvement Cobra tient autant aux personnes, le poète Christian Dotremont, le peintre Asger Jorn, qu'aux idées défendues : spontanéité dans l'art, d'où rejet de l'abstraction pure et du "réalisme socialiste", refus de la spécialisation. À l'inverse de la peinture et du dessin où l'artiste travaille en solitaire, les livres et les estampes font l'objet d'un travail en collaboration. Le présent ouvrage privilégie cette relation établie pour les livres avec les éditeurs comme Le Daily-Bul, Maeght, Pierre-André Benoit, Yves Rivière ou encore Fata Morgana, avec les auteurs aussi. De Christian Dotremont, Amos Kenan, Joyce Mansour à Pierre Michon et Gérard Macé, en passant par Michel Butor, Eugène Ionesco, Michel Sicard, Jean Tardieu et Cioran, près de deux cents livres illustrés de lithographies, d'eaux-fortes, de dessins reproduits mécaniquement marquent un territoire aussi vaste que l'imaginaire d'Alechinsky. Quant aux estampes, monumentales, en suite ou insérées dans des livres, le travail avec l'imprimeur et son équipe est essentiel : Maurice Beaudet, Peter Bramsen, Franck Bordas pour les lithographies ; Jean Clerté, Valter Rossi, Piero Crommelynck, Robert Dutrou et Michel Issenlor pour les gravures. Ainsi dans cet ouvrage distribué en deux tableaux, l'un consacré aux livres, l'autre plus spécifiquement aux estampes, Gérard Macé fait de Pierre Alechinsky un lecteur, le crayon à la main ; Marie-Françoise Quignard voit l?artiste comme un homme de la conversation ; Antoine Coron relate la connivence du peintre avec l'éditeur "de petits livres majuscules" que fut Pierre-André Benoit (PAB). La moindre des choses était qu'Alechinsky parle de ses impressions. Ce qu'il fait dans un entretien avec Céline Chicha suivi par le témoignage d'un homme de métier, l'éditeur et lithographe Franck Bordas. Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition « Les impressions de Pierre Alechinsky », présentée par la Bibliothèque nationale de France sur le site François-Mitterrand, Petite Galerie, du 7 juin au 4 septembre 2005.
63. SOULAGES l'oeuvre imprimé
Musée Soulages
5.00★ (3)

Pierre Soulages dont la peinture occupe une place majeure dans l'histoire de l'art contemporain est aussi un maître incontesté de la gravure et plus généralement de l'estampe ou ses innovations techniques sont mises, là aussi, au service de sa passion de la lumière. « Il est possible [...] que ce soient ces choses-là que j'avais en tête, sans le savoir, qui m'ont conduit à faire la peinture que l'on a appelée "noir lumière", et que moi j'appelle "outrenoir". Quand je suis revenu voir ce que j'avais fait, je me suis aperçu que je ne travaillais plus avec du noir, mais avec la lumière reflétée par le noir. » (Pierre Soulages) Cet ouvrage présente l?intégralité de l??uvre imprimé de Pierre Soulages dans les trois techniques de l?estampe qu?il a pratiquées : gravure, lithographie, sérigraphie. Le catalogue est précédé par un long entretien public de Pierre Soulages avec Pierre Encrevé. Édité pour la première fois à l?occasion de l'exposition « Soulages. L'oeuvre imprimé » à la BnF en 2003, il se voit ici augmenté, en coédition avec le musée Soulages de Rodez qui ouvrira ses portes en été 2013, de quelques réalisations récentes, auxquelles s'ajoute une expérience unique de papier formé. Chaque pièce est reproduite en couleurs selon les indications de l?artiste.
64. De Picasso à Jasper Johns : L'atelier d'Aldo Crommelynck
Céline Chicha
5.00★ (1)

Imprimeur en taille-douce, Aldo Crommelynck (1931-2008) a magistralement contribué à l'art et à la renommée internationale de l'estampe, dans ses divers ateliers : à Mougins, près de la maison de Pablo Picasso, à Paris et à New York. Richard Hamilton, Jasper Johns, Jim Dine, David Hockney, Peter Blake, Ed Ruscha, Chuck Close, Dan Flavin, Claes Oldenburg? : les plus grands ont travaillé en lien étroit avec l'imprimeur qui sut mettre à la disposition de leur créativité son exceptionnel savoir-faire ? et notamment sa maîtrise de l'aquatinte. Tous furent sensibles à l'attention méticuleuse avec laquelle il accompagna leurs expérimentations de procédés adaptés à leur talent. Plus de deux cents estampes, gravées par vingt-six artistes internationaux dans les ateliers d'Aldo Crommelynck, ont fait l?objet, en 2010, d?une donation qui représente un enrichissement considérable pour les collections patrimoniales de la Bibliothèque nationale de France. L'ouvrage publié à cette occasion témoigne de la prodigieuse qualité de ces oeuvres et invite à découvrir les moments importants de la vie d'Aldo Crommelynck, ainsi que ses gestes d'imprimeur dans son atelier parisien. Il révèle, plus largement encore, la passion rigoureuse avec laquelle le maître imprimeur servit, pendant plus de trente ans, non seulement l'art de l'estampe mais l?art tout entier.    Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l?exposition « De Picasso à Jasper Johns. L'atelier d'Aldo Crommelynck », présentée par la Bibliothèque nationale de France, sur le site François-Mitterrand, galerie François Ier du 8 avril 2014 au 13 juillet 2014.
66. Jean Fautrier - Les estampes
Rainer Michael Mason
5.00★ (3)

"Le Catalogue Raisonné des estampes de Jean Fautrier a été publié par le Cabinet des Estampes (Genève) en 1986 et réalisé par Rainer Michael Mason. Cet ouvrage de référence répertorie 286 oeuvres sur papier sur une période de plus de quarante ans, comprenant l'ensemble des lithographies et gravures, héliogravures et sérigraphies originales de l'artiste, y compris son oeuvre dans le domaine du livre illustré. En outre, en fin d'ouvrage, sont présentés des oeuvres d'interprétations et des originaux multiples. Les premières gravures de l'artiste apparaissent en 1923, des eaux-fortes, tout comme sa toute première lithographie. Citons la conclusions de l?auteur : « Il faudra multiplier encore les Fautrier pour rendre fertile cette autonomie du regard envers la norme, qui est justement la leçon de ses estampes ». L'oeuvre graphique de Jean Fautrier reste proche du dessin et de la peinture. Source : Galerie Michelle Champetier
67. Tapiès ou la poétique de la matière
Jean Frémon
5.00★ (2)

Le peintre Antoni Tàpies est né en 1923 à Barcelone. Sa renommée est internationale : ses peintures et ses sculptures sont exposées dans tous les grands musées du monde. Plus secret est son oeuvre gravé, qui est pourtant considérable : plus de mille estampes, dont une grande partie a été réalisée pour des livres ou des albums. La Bibliothèque nationale de France, à partir de ses collections et de la récente donation faite par Antoni Tàpies, présente 49 estampes et 15 livres retenus tant pour la variété des sujets que pour les procédés utilisés - eaux-fortes, carborundum, lithographie, gravure sur bois -, et qui témoignent de l'importance que Tàpies accorde à la matière.  Le parcours, thématique, évoque successivement les objets du quotidien, les matières, les signes (écriture, graffiti), l'engagement politique, et s'achève autour du livre. Il ne s'agit nullement d'une rétrospective mais d'une sélection opérée parmi les oeuvres de la maturité. Cet ouvrage, qui reproduit l'ensemble des pièces exposées et se compose de plusieurs essais sur le maître catalan, ne pouvait mieux se terminer que par le catalogue de ses oeuvres conservées à la Bibliothèque nationale de France, tant au département des Estampes et de la Photographie qu'à la Réserve des Livres rares. Cette liste permet à chacun d'apprécier l'importance de ce fonds prestigieux.  Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition « Tàpies ou la poétique de la matière », présentée par la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, Petite galerie, du 27 mars au 29 juillet 2001.
68. Hans Hartung : Estampes, édition bilingue français-allemand
Céline Chicha
3.50★ (4)

Ces dernières années, les grandes expositions consacrées à Hans Hartung ont célébré le peintre et le dessinateur mais aussi le photographe, nous permettant, en quelque sorte, de le redécouvrir. On a toutefois facilement oublié que Hartung avait aussi réalisé un ensemble de six cents estampes. Ainsi manquait-il une publication qui rendît justice à son ?uvre gravé en montrant sa diversité et en retraçant son évolution. Ce manque était d?autant plus étonnant que le travail gestuel expérimental était particulièrement important pour l?artiste chez qui gravure et peinture se sont nourries mutuellement. Le présent ouvrage est né de circonstances multiples. En 2009 et 2010, la Fondation Hartung-Bergman a procédé à trois importantes donations d?estampes respectivement au Cabinet des estampes des musées nationaux de Berlin, au Cabinet d?arts graphiques des Musées d?art et d?histoire de la ville de Genève, et au département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France. Dans ce contexte, les trois institutions ont décidé de présenter ces donations non seulement par trois expositions selon des thématiques originales, mais aussi par un ouvrage qui rende compte de l?ensemble. S?ajoute à cette initiative, depuis l?été 2010, la mise en ligne par la Fondation Hartung-Bergman de sa banque de données, consultable par tous sur la page d?accueil de son site ; celle-ci comprend le catalogue raisonné des estampes de Hartung, qui a été constitué de 1979 à avril 2005 par Rainer Michael Mason, alors directeur du Cabinet des estampes de Genève, avec l?appui de Geneviève Laplanche et en collaboration avec la Fondation Hartung-Bergman. La présente publication accompagne et illustre cet outil en ligne. Outre trois essais, une présentation de la banque de données en ligne et une bibliographie complète, le volume contient une biographie détaillée qui, pour la première fois, met en lumière la place centrale de la gravure dans la vie et l??uvre de Hartung. Cet ouvrage a été publié à l?occasion de exposition « Hans Hartung. Gravures » présentée à la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand du 12 octobre 2010 au 16 janvier 2011 ; puis au Cabinet des estampes des musées nationaux de Berlin du 30 août au 10 octobre 2010 ; et enfin au Cabinet d?arts graphiques des Musées d?art et d?histoire de la ville de Genève du 23 juin au 25 septembre 2011.
69. Jean-Michel Alberola, l'oeuvre imprimée
Céline Chicha
À cinquante-cinq ans, Jean-Michel Alberola compte parmi les figures majeures de la peinture contemporaine française. Associé au début des années 1980 au retour de la figuration, il apparaît sur la scène artistique avec Gérard Garouste et Patrice Giorda. Ensemble, ils appelaient à un retour de la « peinture cultivée », pour sa pratique de la citation des grands maîtres et son attachement aux thèmes classiques, religieux ou historiques. Ce catalogue raisonné présente les différentes voies qu?explore l??uvre imprimé de Jean-Michel Alberola depuis plus de vingt-cinq ans, et parmi elles les estampes réalisées au moyen des techniques classiques (eau-forte, lithographie). Comme dans ses dessins et sa peinture, on y trouve des thèmes récurrents, qui font souvent référence à l?art ancien. Plus largement, Jean-Michel Alberola s?intéresse à toute forme d?image imprimée : il crée en particulier, au moyen de techniques d?impression photomécanique, des illustrations qu?il insère dans ses livres d?artiste. Alberola réunit dans son ?uvre figuration, abstraction et conceptualisme. Son art fait appel à la citation qui renverse la vision ordinaire. Il travaille par associations d?idées et métaphores, donnant naissance à des espaces imaginaires dont la substance première est l?expérience intime de l?artiste, mêlée aux événements collectifs de notre époque. Cette ?uvre singulière intègre l?écrit à l?image, sous la forme de slogans ou d?injonctions, troublants de prime abord (« une autarcie totalitaire », « aérez l?âge d?or », « la coagulation d?un doute », « devenir chien d?aveugle »?), comme le faisaient les surréalistes, traduisant le souhait de l?artiste d?interpeller le spectateur. Cet ouvrage a été publié à l?occasion de l?exposition « Jean-Michel Alberola, l??uvre imprimé », organisée par la Bibliothèque nationale de France et présentée sur le site François-Mitterrand, dans la galerie François Ier, du 19 mai au 23 août 2009.
70. L'autre Dali : Catalogue d'exposition - Musée Goya de Castres du 27/06/2014 au 26/10/2014
Jean-Louis Augé
3.00★ (4)

Dali illustrateur, Dalí écrivain Outre ses qualités de peintre, Dalí est un excellent illustrateur qui a mis son talent au service des chefs-d??uvre de la littérature universelle, de la mythologie et des religions. Elève de l?excellent graveur Juan Nuñez -Lauréat du prix de Rome en 1899- lors de ses études à l?école dessin et au lycée de Figueras, Dalí est très tôt encouragé et sensibilisé aux différentes techniques des arts graphiques. Il réalise ses premières illustrations dans la revue estudiantine Studium, puis à Paris au début des années trente au moment où débute sa collaboration avec les publications littéraires des surréalistes, il pratiquera cet art tout au long de sa vie. La force des illustrations de Dalí réside dans la complicité et l?interpénétration totale avec l??uvre des auteurs qu?il accompagne. En effet, Dalí ne se contente pas d?illustrer les écrits mais il crée avec son langage plastique une ?uvre unique qui entre en résonnance avec le texte et réciproquement. Cette symbiose avec les mots démontre s?il en était besoin l?érudition de Dalí, lecteur averti mais aussi écrivain lui-même. L?exposition de Castres présente de manière chronologique de 1934 à 1977, les différentes pièces sélectionnées soit 94 estampes, 2 dessins, 4 cuivres et 10 livres, provenant essentiellement des éditions de Michèle Broutta et du musée d?Issoudun. Parmi ces livres, trois sont écrits par Dalí lui-même mettant ainsi en lumière un aspect plus méconnu de son ?uvre : Métamorphose de Narcisse (1937), Le Manifeste mystique (1951), et le Mythe tragique de l?Angélus de Millet (1963). Cette présentation permet d?apprécier la diversité des techniques graphiques employées par Dalí que le maître utilise de manière traditionnelle, comme la pointe sèche (voir La Quête du Graal ou le Décaméron) mais aussi qu?il réinvente en y associant de nouveaux procédés dont le bouletisme, terme inventé par l?artiste pour désigner l?action qui consiste à tirer des balles de plombs truffées d?encre lithographique à l?aide d?une arquebuse (voir Don Quichotte). Pour conclure ce parcours exceptionnel, le musée de Castres se devait de mettre à l?honneur le travail réalisé par Dalí en 1977 à partir de la célèbre série gravée des Caprices de Goya et présentée en intégralité durant l?été au musée lors d?une exposition-évènement, Salvador Dalí, hommage à Goya. Cette série fait partie des dernières gravures de Dalí qui cessera cette activité un an plus tard. Les huit eaux-fortes sélectionnées, permettent d?apprécier l?univers de Goya revisité par l?humour mordant d?un Dalí inspiré.
71. L'Oeuvre gravé 1945-2011
Lauren Laz
5.00★ (1)

Dès l'enfance, en Lituanie, puis à Paris, Jérusalem ou Barcelone, Cécile Reims (1927) dessine le monde qui l'entoure. Juive, clandestine pendant la guerre, puis sauvée d'une grave tuberculose, Cécile Reims se sent le devoir de donner un sens à cette vie de rescapée et «entre en art» comme on entre en religion. Sa rencontre avec le graveur Joseph Hecht, en 1945, lui fait découvrir le burin, instrument exigeant qui devient son moyen d'expression privilégié. Dans les premières années, naissent les mystérieuses séries Visages d'Espagne, Métamorphoses et Bestiaire de la mort. Mais afin de soutenir la vocation d'artiste et le travail de Fred Deux (1924), qu'elle épouse en 1952, l'engagement de Cécile Reims dans la cause artistique prend une autre forme: elle se détache de son propre travail créateur pour devenir graveur d'interprétation, reportant en gravure le dessin d'un autre artiste. Cécile Reims remplit ce rôle d'exécutant, avec un certain bonheur et un immense talent, et collabore secrètement à l'?uvre gravé de nombreux artistes de la veine surréaliste, dont Hans Bellmer de 1966 à 1975, Salvador Dali de 1969 à 1988, Fred Deux de 1970 à 2008, ou Leonor Fini de 1972 à 1995. En 2004, la Bibliothèque nationale de France consacrait une importante rétrospective à Cécile Reims, offrant une rare notoriété à une figure longuement tenue dans la clandestinité. L'établissement du catalogue raisonné de son ?uvre gravé s'imposait alors. Très richement illustré, cet ouvrage à caractère scientifique vise à rassembler les plus de 1400 estampes que Cécile Reims a gravées, à confronter les univers d'artistes majeurs du XXe siècle et à mettre en lumière ce moment passionnant de l'histoire de l'estampe. ------
72. Fantastique ! L'estampe visionnaire de Goya à Redon
Tzvetan Todorov
4.62★ (41)

De Goya à Redon, un univers peuplé de monstres. Lorsque Francisco de Goya place sa suite de quatre-vingts gravures, les Caprices, sous le signe du "sommeil de la raison qui engendre des monstres", il ne se doute pas qu'il ouvre une brèche qui n'est pas prête de se refermer : la veine fantastique va hanter, tout au long du XIXe siècle, l'imaginaire des artistes qui lui succèderont. Squelettes, fantômes, sorcières et diables en tout genre peuplent les oeuvres d'Eugène Delacroix, de Victor Hugo, de Gustave Doré ou d'Odilon Redon. L'estampe, vecteur idéal des motifs fantastiques. Cet ouvrage met en lumière la manière dont l'inspiration fantastique a évolué au fil de trois générations successives d'artistes. A travers cent chefs-d'oeuvre, il révèle l'incroyable alchimie née de la rencontre de la veine fantastique avec le médium de l'estampe. L'utilisation des encres noires, propice aux jeux d'ombre et de clair-obscur, permet d'illustrer de la manière la plus frappante les récits surnaturels qui voient le jour. C'est d'ailleurs grâce à la gravure, oeuvre reproductible et donc largement diffusée, que les motifs du fantastique vont connaître, en littérature, un succès retentissant.
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