Timothy Harris

« Au-dessus de ma tête, le ciel était d’un beau bleu-noir, avec une profusion d’étoiles et quelques légers nuages qui dérivaient vers la mer. Le mouvement des nuages donnait l’impression que les étoiles tournaient lentement comme les rouages d’une pendule céleste. J’eus un instant de vertige devant la grandeur de ce que je voyais : les constellations qui tournaient, la terre qui tournait, l’allure extraordinaire de ce ciel ouvrant sur le néant, mais un néant bleu-noir, beau et doux comme du velours. Oui, pensai-je, le monde est vraiment beau. »