Au départ, j'ai cru que la BD s'appelait Scott Chantler mais il s'agit du nom de l'auteur en gros sur la couverture. Pour trouver le titre de l'ouvrage, il faudra reculer d'au moins un mètre pour voir les lettres se dessiner. Bref, c'est une question de prendre de la hauteur.
Scott Chantler est un auteur canadien qui va publier sur un format à l'italienne la biographie d'un artiste américain de jazz du début du XXème siècle. Bix était l'un des solistes de jazz les plus novateurs des années 20 aux côté du légendaire Louis Armstrong. Il avait appris en autodidacte le piano avant de se tourner vers la trompette.
On va avoir droit à une BD presque totalement muette car seulement quelques dialogues à un moment donné sur 4 pages alors que l'ouvrage détient 253 pages.
Je retiens une BD assez triste sur un homme qui a fini par détruire sa vie en consommant beaucoup trop d'alcool. Certes, c'est une véritable maladie, un fléau de société. C'est juste dommage pour un artiste qui avait beaucoup de talent dans son domaine musical. Il est mort à 28 ans, seul dans son lit, visiblement d'une pneumonie.
Son lyrisme mélancolique a fait de lui un des musiciens les plus touchants de l'histoire du jazz. Certes, il n'a pas vécu longtemps mais assez pour marquer de son empreinte ce mouvement musical. Visiblement, ce n'est qu'à partir des années 50 que l'on commence à entendre son jeu de trompette dans un style plutôt cool. Comme dit, très en avance sur son temps.
Une étonnante biographie réalisée avec brio sur un artiste maudit rongé par l'alcool et obligé de jouer dans des orchestres commerciaux.
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Voilà une proposition résolument tournée vers la jeunesse.
Dessin académique manifestement numérique, police nette et très lisible qui évite l'écueil du "faire jeune" et donc mal écrit (l'inconscient des auteurs de BD est à analyser).
On est dans une aventure très Donjons et Dragons (l'auteur avoue avoir été inspiré par ce jeu de rôle lors d'une réminiscence de sa jeunesse).
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'humour dans cette longue histoire, si ce n'est le comique de répétition d'images. A l'ordi, je suppose que c'est facile à faire mais cela ne m'a pas impressionné.
Le héros écuyer est sympathique, un détective avant l'heure, entouré d'un chevalier bravache et inutile et d'un nouveau venu qui promet des suites plus enlevées.
Car ce n'est que le premier tome d'une quête qui ne se terminera peut être jamais...
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Quelle jolie aventure que celle de "L'écuyer et son chevalier" !
Le début commence de façon classique : un valeureux chevalier, Sir Kelton d'Eldergard, débarque avec son écuyer (dont on ne connaitra jamais le nom puisque Sir Kelton ne s'en souvient pas) dans le village désolé de Bridgetown.
Tout semble aller de mal en pis dans cette bourgade qui aurait été maudite depuis l'arrivée d'un dragon. Maître Kelton se lance immédiatement à la poursuite de la vilaine bête, laissant son écuyer au village.
Et c'est là que la véritable histoire démarre : doté d'une bonne capacité de réflexion, le jeune apprenti va mener sa propre enquête afin de déterminer la nature de la fameuse malédiction qui pèse sur la ville.
J'ai beaucoup aimé le mélange de héros à la Sherlock Holmes, le décalage d'humour avec les adultes et surtout le chevalier nuls (mais bien dosé) face à des enfants bien plus intelligents. Ce petit côté m'a rappelé un peu Harry Potter, dans un univers très différent.
Un petit conte très attachant, super chouette pour petits et grands ! Et qui ferait un très bon film !
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A l’heure où nous célébrons le 70ème anniversaire du débarquement des alliés en Normandie, voici un nouveau témoignage vécu par le grand-père de l’auteur. Ce fut un régiment canadien qui paya un lourd tribu afin de libérer notre territoire du joug nazi. Nos générations n’ont pas connu la guerre et il est toujours salutaire de savoir ce qui s’est passé. C’est surtout le sacrifice d’une génération pour la liberté de toutes les suivantes.
Bref, sur le fond, c’est tout à fait louable. Cependant, cette œuvre ne va rien apporter de plus. J’ai tellement lu sur le sujet que j’en suis gavé. J’aurais aimé une originalité dans l’approche. On n’arrive pas à sympathiser avec les deux personnages principaux. Je retiendrai surtout les manœuvres militaires qui ont précédé le plus grand débarquement de l’Histoire.
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Jolie découverte que cette nouvelle série d'inspiration moyenâgeuse ! L'auteur nous invite à la rencontre d'un chevalier en quête de gloire et de son écuyer en quête de savoirs. Leurs pas les mènent jusqu'à un village tourmenté par un dragon. C'est en tout cas ce que disent les villageois mais il se pourrait bien que la vérité soit toute autre...
J'ai été agréablement surprise par la lecture de ce premier tome ! J'ai beaucoup aimé les dessins et leur colorisation automnale. Cette dernière contribue à créer une ambiance mystérieuse. L'histoire est plaisante à lire, alliant aventures, magie et humour. L'auteur se joue des clichés autour de la figure du chevalier et met habilement en lumière celle de l'écuyer, fidèle serviteur toujours relégué au second plan. Ici, c'est l'écuyer qui est le héros, un revirement moderne des plus appréciables. Je suis curieuse de lire la suite de ses aventures !
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"L'écuyer et son chevalier" (tome 1) est une excellente découverte !
Comme toujours pour les bande-dessinées, j'ai d'abord été attiré par le dessin : peu de couleur, des aplat plutôt que du trait brut et une simplicité de l'esthétique générale que j'ai trouvé très plaisante. Enfin, le style de l'auteur (que je ne connaissais pas avant) m'a beaucoup plu ! Tout cela rend le livre accessible aussi bien aux adultes qu'au adolescents et j'irai même jusqu'à suggérer cette lecture à des personnes plus jeunes ne serait-ce que pour la qualité graphique.
Puis il y a l'histoire qui ne manque pas d'esprit et d'humour ! Elle prend les stéréotypes et les retournes pour créer des situations intéressantes pour nous, désastreuses pour les personnages. L'Ecuyer est le cliché du geek qui passe ses journées dans les livres, mais reste attentif à ce qui l'entorue, essayant de trouver dans ses levtures et la logique des solutions aux problèmes des villageois. Le Chevalier est grand et fort avec un égo bien développé ainsi que le syndrome du personnage principal (ce qui est plutôt ironique): mais il n'a pas l'intelligence requise d'un homme de son statut pour résoudre les problèmes. Le Dragon est sombre et attaché à son tas d'or, tel un Smaug revu et corrigé car celui-ci n'hésite pas entamé des conversations de manière (plutôt) pacifique et préférera la négociation à la violence.
Pour finir j'aimerai m'attarder sur un détail : l'univers dans lequelle se déroule l'histoire. Bien que l'on retrouve les caractéristiques d'un récit chevaleresque (avec destrier, épée, dragon et magicien), les personnages baignent dans un monde où humains et humanoïdes (orcs, elfs et d'autres créatures que je n'ai pas pu identifier) vivent ensemble sans se poser de question; l'existence du dragon n'est pas considéré comme une aberration, même si les villageois auraient préféré qu'il fasse son tas d'or ailleur. Nous sommes donc dans une BD de style merveilleuse avec une quête chevaleresque, une enquête policière, de l'humour, une pointe de philosophie et un petit chouilla de finance (il y a un dragon après tout !)
Je recommande vivement cette lecture !
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Beaucoup d'actions, bonne intrigue, très belles illustrations... Cela plaira surtout aux élèves du 1er cycle du secondaire.
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J'ai lu cette BD canadienne sur mon temps de dîner, entre deux bouchées de pudding chômeur et les deux ensemble, ça se déguste assez bien! Un peu à la manière de Dragonland, "L'Écuyer et son chevalier" propose un duo atypique, où l'écuyer n'est pas l'apprenti incapable que leur chevalier respectif veulent bien croire.
"Écuyer" et son chevalier arrivent dans une petite bourgade, qui semble à priori abandonnée, en atteste une certaine dévastation du pont, mais en réalité, les habitants craignent la présence d'un dragon, leur "malédiction". Pour l'apaiser, ils lui offrent du bétail, en dépit du fait que les vivres se font rares pour leurs besoins de subsistance. Pour le chevalier, nulles doutes, cette bête écaillée se doit d'être domptée et ni un ni deux, le voici cavalant vers le repaire du dragon, qui a élu domicile dans la tour de l'ancien magicien du village. le jeune écuyer attend de puis deux jours déjà et le temps est bien long. Il entreprend alors de trouver une solution à la "malédiction" du village en consultant la bibliothèque. Sans le savoir, le jeune homme vient se lancer dans une réelle enquête, qui ne place pas le dragon au centre de tous les problèmes.
Nous sommes dans ce type de scénario où celui qui tien normalement le "second rôle" a en réalité le premier. Pendant que son chevalier un peu arrogant se fait emprisonner par le dragon, l'écuyer enquête sur ce qui se passe dans le village et il est n'est pas au bout de ses surprises. La première de toute est qu'il avait raison: le dragon n'est pas le "fléau" derrière les évènements dont sont victimes les villageois. Mais alors, qui ou quoi est derrière la destruction du pont, de l'incendie, du fantôme près du puit? Avec son approche pragmatique, son sens de l'observation et de la déduction, l'écuyer illustre qu'avoir "la tête dans les livres" présente quand même de bons avantages...comme de ne pas tomber dans les conclusions hâtives?
Avec ses charmants personnages, ses tons gris, noirs et oranges, et son détective-en-herbe du Moyen-Âge, l'auteur détourne l'univers Héroic Fantasy pour en faire un polar jeunesse pétillant et efficace, avec un dragon dont j'aime beaucoup le côté décalé, qui me rappelle celui de "Le Monde de Pickto", avec leur air un peu "vieux coloc sympathique" pas du tout à l'image du dragon féroce du style de Smaug, dans le Hobbit. D'ailleurs, vous irez voir le cahier de l'auteur à la fin, où il vous explique comment il a élaborer son dragon.
Aussi, je ne soulignerai jamais assez l'importance de casser les vieux moules désuets de la virilité masculine, alors en ce sens, ça me plait toujours de voir des jeunes garçons réfléchir, lire et de manière générale, ne pas être couillons. Par ailleurs, il a un petit côté ingénu qui me rappelle un peu Tintin, mais ça lui va bien, après tout il à l'air plutôt jeune. Ça me fait aussi bien rire qu'il s'appelle simplement par son intitulé "Écuyer", comme les personnages du Donjon de Naheulbeuk. Ça illustre l'écart de considération du chevalier pour son écuyer.
Dans les petites suggestions que je ferais pour améliorer la BD, je travaillerais les expressions, qui ne sont pas toujours très claires, autant celle des humains que celle du dragon. Heureusement que dans le cas de ce dernier, la gestuelle de ses pattes et de sa queue aide.
Bref, j'ai eu bien du plaisir à suivre ce personnage qui, je l'espère gagnera à se faire connaitre, tout en ayant droit à l'une de mes créatures fantastiques préférée, les dragons ( surtout les impertinents amateurs d'humour). J'aime que les auteurs et les autrices sortent des cadres, surtout en jeunesse, plus circonscrits dans ses normes que la littérature générale, je trouve.
À voir!
Pour un lectorat intermédiaire, à partir du 3e cycle primaire, 10-12 ans ( les 8-9 ans habitués de la lectures peuvent aussi s'y aventurer si la longueur de la BD ne leur fait pas peur).
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Ce récit est plutôt pour les élèves du 1er cycle, mais il est bien fait et amusant. De plus, les illustrations sont attrayantes.
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Une BD signée Scott Chandler, un canadien nommé deux fois au prestigieux Eisner Awards.
Nous sommes dans un univers médiéval-fantasy, avec des humains et des créatures fantastiques qui se mêlent naturellement parmi eux. Un très jeune écuyer, puisque c’est un enfant, et son chevalier font escale dans un village. Le chevalier s’en va occire le dragon qui terrorise le village, mais ne revient pas. L’écuyer mène alors son enquête et découvre que les choses ne sont pas forcément ce qu’on croit...
Une BD agréable à lire, avec un graphisme agréable à suivre, bien que le style expressif des visages est assez sommaire. L’humour est la force de la BD, et se lit un peu comme une parodie, avec la figure du chevalier égocentrique qui se voit et qu’on voit en héros alors qu’il n’est capable de rien, aux dépens du jeune écuyer beaucoup plus malin mais qu’on ne remarque pas. L’écriture est soignée, avec un niveau de lecture plutôt exigeant pour des enfants (vocabulaire du Moyen Age), donc à lire à partir de 9 ans pour les bons lecteurs. Une bonne entrée Jeunesse dans l’univers du médiéval-fantasy, avec tous les ingrédients qu’on attend : chevaliers, dragon, magie !
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Une chouette BD jeunesse aux douces couleur de l'automne. Avec le premier tome de cette série, nous suivons un preu chevalier et son jeune écuyer. Ils s'arrêtent dans un petit village menacé par un dragon. Sans hésiter, le chevalier désire libérer le hameaux de la bête alors que son apprenti décide de régler le problème en farfouillant les archives du village. Il se rendra vite compte que le dragon n'est pas aussi dangereux que prévu.
Prévu en 2 tomes, cette série s'adresse à ceux qui aime les chevaliers et la magie. Seul bémol, la police d'écriture pourrait être agrandie pour faciliter la lecture. Outre cela, le reste est un sans faute.
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L'écuyer et son chevalier, une bande dessinée qui commence comme un conte classique où Sire Kelton, le valeureux, combat les monstres secondé par son écuyer... Oui sauf que dans l'histoire c'est souvent l'écuyer qui résolve les mystères et qui fait jouer son cerveau plutôt que ses muscles...
L'histoire se renouvelle lorsqu'ils arrivent dans un village maudit où un dragon terrifie la population. Alors qui des muscles ou de la tête va récolter les lauriers ?
C'est drôle, c'est amusant. Une bande dessinée originale avec un univers complet inspiré de Donjons & Dragons. Des enfants mis à l'honneur et un petit plus pour Shadow, la star à quatre pattes. Une question persiste : va-t-on finir par connaître le nom de l'écuyer ?
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J'ai beaucoup aimé cette histoire! Il y a plein de personnages d'origines différentes, les principaux sont super bien écrits. Le dragon est clairement mon préféré!
L'histoire se lit bien, j'aime beaucoup la palette de couleurs utilisée et j'ai clairement hâte de lire la suite!
Service Presse
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