Sakae Saito

Le tome 3 aborde de nouvelles thématiques mais laisse le mystère toujours intact... On peut dire que la mangaka sait ménager le suspens !



Saeka Sairo nous a concocté encore un très beau troisième volume des "Promeneuses de l'apocalypse" et c'est toujours un régal !





Yôko et Airi, deux "pétroleuses" (même si elles chevauchent une seule Serow 225 convertie au moteur électrique à rechargement solaire) traversent un Japon dévasté par un apocalypse inconnu mais bel et bien futuriste (post 2035 et pré 2040).

Suivant l'itinéraire de road-trip tracé avant l'apocalypse par la sœur de Yôko (jamais plus nommée que "sœurette"), les filles (ou presque !) poursuivent leur chemin au gré des intempéries, des aléas mécaniques, des dangers à se promener dans des infrastructures non entretenues comme les prédateurs qui s'y terrent ou les séismes ayant fragilisés les structures porteuses.

Elles se rendent dans un palais des expositions pour y admirer des centaines de motos (la passion de l'autrice est palpable !). Yôko pourra même en essayer une sur un circuit pro assistée par un robot de préparation...



N'ayant croisé âme qui vive, les éternelles optimistes laissent leurs empreintes dans ce monde à l'abandon jusqu'à ce que Yôko reçoive un message de sa sœur.

Des check-up et des réparations s'imposent ! Elles s'y conforment.



C'est aussi l'occasion d'apprendre quelques détails sur ce présent apocalyptique... Mais où sont passés tous les humains ?



La question n'est jamais posée et la réponse n'est donnée qu'avec parcimonie, au gré des détails glanés ça et là.





Une autre anomalie qui n'est pas expliquée est la source des rêves de Yôko. Pourquoi ? Comment ?



A plusieurs reprises, Yôko s'endort... De là à penser que tout n'est qu'un rêve... à la David Lynch...

Dans un Japon futuriste post apocalyptique (sans qu’on sache vraiment bien ce qui l’a ravagé), deux jeunes filles, Yoko et Airi, sillonnent les ruines des principaux sites du pays, à moto.

Ce drôle de scénario donne un ensemble à mi chemin entre le guide touristique nippon et l’errance urbex, improbable escapade au milieu des décombres d’un monde ancien, dévasté par les guerres et la pollution… Mais dans la bonne humeur, car nos voyageuses sont en fait deux gamines très enthousiastes, ravies de partir à l’aventure.



A la faveur d’un item de challenge (et avec le concours de ma fille qui me l’a gentiment prêté) j’ai entamé cette lecture sans savoir où j’allais mettre les pieds, le manga n’étant pas vraiment ma tasse de thé. Mais j’ai été plutôt agréablement surprise par le premier tome de cette série que j’ai trouvé originale et non dénuée d’humour.

Un univers très loin du mien qui m’a pourtant intrigué, assez pour entamer la suite avec curiosité.

Le tome 4 est achevé et le mystère persiste...



Les motardes poursuivent leur visite guidée par l'application Touringram dans les pas de la sœur de Yôko qui avait réalisée un road-trip avant l'apocalypse.



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Elles aboutissent à Ôarai, juste devant l'océan. Leur future destination, l'île d'Hokkaido !

Yôko voulait prendre le ferry mais celui-ci est échoué. Elles changent d'itinéraire et font halte aux chutes de Kegon.



Après Yôko, au tour d'Airi d'avoir des hallucinations... auditives pour celle-ci puis la visite d'un être issu d'ailleurs... Le mystère s'épaissit... mais un indice capital est révélé si on veut bien en tenir compte... cependant, cela reste toujours aussi abscons !



La soeur d'Yôko à envoyé une mise à jour de l'application Touringram (bien que le réseau soit quasiment inexistant !!!) et c'est avec une série de tampons électroniques à collectionner que le road-trip devient une course d'orientation avec des points de passage obligatoire.



Arrivées au mont Asana, un volcan encore en activité, Yôko peine à voir la réalité et Airi ne la met en garde que trop tard... Yôko s'évanouit suite à l'inhalation des gaz du volcan entourant la route qu'emprunte les filles.



Une aide inattendue survient !

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C'est sous le signe du mystère que ce volume apparaît... les questions qui restent en suspens depuis le premier tome, qui restent ignorées et qui sont la base même de cette association lors de cette excursion dans un pays ravagé par une apocalypse, apparaissent comme inéluctables et demandent des réponses...

Le premier tome terminé des "promeneuses de l'apocalypse" m'amène naturellement quelques commentaires.



J'avais bien aimé le style contemplatif de Jirô Taniguchi avec "Furari" et 'L'homme qui marche" pour ces séquences lentes et nous dévoilant un Japon à découvrir.



Ici, Sakae Saito nous fait découvrir aussi le Japon... tout autant contemplatif mais dans un style inattendu... un Japon post-apocalyptique !



Ici, il y a Yôko et Airi, deux motocyclistes chevauchant la même bécane, une Serow 225, pour visiter le Japon en retraçant l'itinéraire de la sœur de Yôko qu'elle a laissé sur un site spécialisé en excursion à deux roues, Touringram.



Les images de ce Japon sont le reflet qu'il pourrait avoir après un apocalypse dont la nature n'est pas précisée mais qui semble se situer aux environs de 2035-2040.



Elles explorent ce Japon fantomatique mais fortement technologique où les robots et les IA ont déjà pris une place prépondérante. Elles en feront la mauvaise expérience face à un char d'assaut qui les prend pour cible et sans l'intervention d'Airi, elles auraient abréger leur périple.



Airi est sage et ses conseils sont empreints de bon sens, alors que Yôko est plus instinctive et conduit le duo sur les routes plus ou moins praticables du Japon à la recherche d'un reste d'humanité, de nourriture et de soleil nécessaire aux batteries.

Cette notion de survie perpétuelle est omniprésente comme la nature avec ses animaux sauvages et la végétation luxuriante qui a repris ses droits au milieu des villes.



Yôko a en outre, des intuitions et reçoit des signaux qui la perturbe. Elle rêve à plusieurs reprises des endroits qu'elles vont visiter à un détail près, ce sont des résurgences du passé où les habitants étaient présents.



Cette flânerie qui nous entraîne dans ce road-trip est bienfaitrice puisqu'elle nous permet d'appréhender un Japon du futur, une utopie ressourçante où la nature y est épanouie.



J'ai bien aimé le thème de ce manga et la bonne humeur de ces deux inconscientes sur ces routes dangereuses mais aussi, bucoliques.



Vivement la suite !

Une surprise inattendue, voici les premiers mots qui me viennent après avoir refermé ce titre dont je n'attendais rien si ce n'est un voyage contemplatif et qui m'a offert bien plus ! 



Quand j'ai vu débarquer Les promeneuses de l'apocalypse, c'est-à-dire un titre où on se ballade dans un Japon détruit après une catastrophe naturelle (ou pas ?), j'ai de suite pensé à des titres comme Aria ou Escale à Yokohama, et je pensais donc avoir une lecture assez tranquille et reposante. Mais dès les premières pages, ce sont plutôt 7 Seeds et Coppelion auxquels j'ai pensé, voire Dragon Head ou A journey beyond heaven, même, tant les paysages de ce Japon ravagé furent saisissants. 



Sakae Saito nous plonge directement dans le bain sans avertissement aucun. On se retrouve à bord d'une moto à accompagner une jeune adolescente : Airi et son androïde : Yôko, qui parcourent le pays en suivant les traces de la soeur aînée de la première, qui autrefois avoir un compte instagram où elle avait posté les photos de son périple. A leurs côtés, nous nous mettons donc dans ses traces mais dans un Japon qui a bien changé.



L'ambiance se veut donc résolument mélancolique et paradoxalement pleine d'allant, ce qui fait bizarre. Airi est une jeune fille très enthousiaste qui est ravie de parcourir le Japon sur sa moto. L'ambiance se veut donc résolument mélancolique et paradoxalement pleine d'allant, ce qui fait bizarre. Airi est une jeune fille très enthousiaste qui est ravie de parcourir le Japon sur sa moto électrique à l'aide de sa comparse Yôko et même quand elle tombe sur quelque chose de triste, elle tourne rapidement la page et avance. On les suit donc à la découverte de ces nouveaux paysages, à la recherche de nourriture et en train de prendre plaisir d'un rien, comme de nager avec les manchots ou de découvrir une nouvelle route.



Cependant le mystère est complet pour savoir ce qu'il s'est passé. Après tout la jeune fille dont elles suivent les traces est présentée comme la soeur aînée d'Airi, donc cela n'a pas dû se passer il y a bien longtemps et pourtant on ne sait rien. On sait juste que celui-ci a un certain temps habité dans une sorte de bunker dont on lui avait déconseillé de sortir et qu'elle doit faire désormais avec un environnement bousculé et hostile parfois entre manque de nourriture, recherche d'eau potable et radiations.



J'ai adoré cette ambiance faite de mystères et d'exploration. Cela m'a fortement rappelé plusieurs récits post-apocalyptiques que j'ai tant aimé comme 7Seeds mais la peur en moins, car on n'est pas confronté à de drôle de créatures mettant en jeu notre survie. On visite juste des paysages ravagés où on tente de retrouver ce qu'ils étaient avant. Les rencontres faites sont souvent tristes et mélancoliques mais jamais aussi rudes et sombres que dans les oeuvres précitées, on garde toujours le sourire et l'espoir ici.



Il y aurait après à dire encore une fois sur ce besoin des japonais d'affubler leurs héroïnes adolescentes d'un costume d'écolière même dans ce genre de situation et de paysage, mais c'est bien moins gênant que dans Coppelion  car il n'y a pas de cadrage maladroit sur elle dirons-nous. Cependant je m'interroge sur ce besoin dans certains magazines à destination d'un public masculin... Je ne suis pas non plus une grande fan du charadesign des personnages que je trouve fort simple et bien trop proche de ce trait "animable" et lisse que je n'aime pas trop. Il n'y a pas de personnalité qui ressorte ici.



Une belle surprise pour un récit qui me rappelle énormément de titres référencés "post-apocalypse". On est ici dans un singulier mélange de doux titre contemplatif et de titre plus nerveux et inquiétant sur un Japon bouleversé par une catastrophe, le tout sans qu'on sache laquelle et comment. Les bribes données suscitent la curiosité et il est plaisant de suivre le caractère entraînant de l'héroïne et son androïde sur les routes au milieu de ces paysages connus et différents à la fois. Un beau début de voyage.
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Très jolie découverte que ces "Promeneuses de l'apocalypse" ! A l'image du titre, au sens pour le moins paradoxal, c'est une intrigue des plus originales qui nous est proposée ici. Dans un univers post-apocalyptique, nous suivons les pérégrinations de deux jeunes filles, vraisemblablement seules survivantes du cataclysme qui a ravagé la terre. En dépit du contexte, elles se promènent, allant de ville en ville par les routes qui n'ont pas été submergées par la montée des eaux. C'est pour ainsi dire tout ce qui se passe dans ce premier tome et ça n'en est pas moins formidable !

La jolie découverte passée dans le tome 1 se poursuit ici, peut-être, de manière plus tranquille avec un voyage qui continue et permet de jolies sensations sur fond de paysages détruits et chamboulés provoquant toujours une belle émotion.



Le schéma de conduite de la série a été donné et se répète sans surprise ici. Nos deux héroïnes poursuivent leur chemin dans ce Japon ravagé, croisant bien peu de vie sur leur chemin, mais étant toujours à la recherche de sensation ce qu'elles trouvent.



Avec un faux rythme parfois déstabilisant, la tranquillité de leur road-trip se voit régulièrement brisé par des événements inattendus, avec des animaux sauvages, une radio clandestine, une tempête inattendue, un drôle de rêve et une attaque sortie des meilleurs films d'horreur. Il existe donc sans qu'on s'y attende une forme de tension narrative qui vient booster la lecture.



Pour autant, leur voyage est toujours en mode "j'observe les paysages que ma soeur a connus et qui ont changé". C'est donc assez vain et tranquille de ce côté-là. Elles sont charmées de ce qu'elles voient, mais l'autrice s'attarde peut-être moins sur la description de ces lieux et ceux-ci, à part Shibuya, sont peut-être moins emblématiques. On est plus sur le récit d'une ambiance cette fois avec la peur de la nature qui reprend ses droits.



J'ai cependant particulièrement aimé le message de cette radio où quelqu'un a transmis ses aspirations à une IA pour qu'elles traversent le temps. J'ai aussi été scotchée par le chapitre de l'attaque des rats qui était bien stressant. Et un mystère s'ajoute avec les rêves de Yôko qui lui décrivent les lieux. Est-ce un rêve ou un souvenir ? Qui est-elle au final ? J'espère que derrière tout ce voyage qui nous transmet son calme et ses émotions charmantes, il y aura quand même quelques réponses.



Suite toute tranquille où Sakae Saito détaille son concept, ce nouveau tome continue de nous faire voyager paisiblement dans ce Japon inconnu où les animaux ont pris possession d'Akihabara, où la nature peu venir les perturber fortement à Kisarazu et où elles vont vivre une aventure terrifiante avec des rats à Umihotaru. C'est simple mais ça fonctionne. L'autrice introduit de petits éléments de tension dont j'espère voir la concrétisation, car juste un long voyage sans réponse serait quand même un peu frustrant à mes yeux, même si j'en saisis le concept très japonais en soi.
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Qu'est-ce que j'aime ce manga et qu'est-ce qu'il fait du bien malgré tout ! Tout ce que je peux vous souhaiter c'est que cela vous fasse un effet équivalent.

Airi et Yôko continuent leur voyage, chaque fois on s'en met plein les yeux, malgré la situation on s'amuse et on profite des bons côtés que l'on peut trouver.

Le trait est doux, le monde est un vaste territoire et on le voit comme on l'a jamais vu malgré le côté dévasté. Il sait toucher nos cœurs (enfin le mien en tout cas).

L'air de rien, il y a aussi de réelles évolutions et difficultés, des petites frayeurs, nous avons donc l'air de répondre à une grande question qu'on pouvait se poser.



Nous ne verrons pas la personne, mais un message qui arrive pour prévenir. Il semblerait donc que la sœur de Yokô soit toujours vivante, ok avec leur road trip et qui est-elle ?



Airi rencontre quelques soucis, et elle doit se faire examiner. Et Yokô alors ?

La majeure partie du temps avec leurs sourires, ces paysages, cette façon de profiter de la vie (peut être même plus que nous), on en oublie ce qu'est devenu le monde, qu'on est dans un monde post-apocalyptique.

Elles doivent prendre soin du matériel, d'elles-mêmes ...

Elles ne payent pas de ticket, ce qui était avant n'est plus, mais elles peuvent quand même profiter, justement autrement de ses lieux aux milles et une merveilles et promesses.

La nature est là, les animaux, ils nous régalent d'ailleurs, ce qui nous laisse de l'espoir pour le futur du monde.



Regarder les étoiles, un planétarium comme on l'avait jamais vu, et une une course automobile qui les fait rêver et qu'elles font vivre à leurs façons.

De la poésie sur les lucioles et les âmes ...



A leurs façons, elles nous amusent, nous fascinent, nous offrent un moment hors du temps, émerveillent nos différents sens, nos yeux entre autres et nous rappellent de profiter de la vie et d'explorer

Le monde est anéanti... Partons le visiter à moto !

Après une apocalypse bien mystérieuse, nous suivons les péripéties de Yôko et son androïde Airi, qui visitent toutes deux le Japon à moto, en suivant les traces de la grande soeur de Yôko qui avait effectué le même voyage des années auparavant.



Le tome 1 de ''Les promeneuses de l'apocalypse'' avait été un gros coup de cœur, et c'est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans le tome 2. Les dessins sont toujours aussi beaux, et le plongeon dans ce Japon post-apo est saisissant. Comme dans le tome 1, l'ambiance a quelque chose d'étrange, comme un mélange de délabrement et de road-trip entre amies, pourrissement de tout ce qui a été humain là où la nature reprend ses droits, le tout dans une bonne humeur parfois teintée de mélancolie. Yôko suit toujours les traces de sa sœur, et le contraste avant/après la catastrophe est saisissant.



Le passage à Akihabara en est un parfait exemple, puisque Yôko et Airi s'amusent à se déguiser après un passage dans un neko-café, avant de tomber nez à nez avec des animaux exotiques sans doute échappés d'un zoo et qui vivent désormais en liberté dans la ville. Toute cette recherche de la station radio est un beau moment, les messages laissés sur le mur sont à la fois drôles et tristes. L'espace d'un instant, on ne peut s'empêcher de penser à la solitude extrême qui doit soudain s'abattre sur les survivants d'une apocalypse...



La suite de ce tome ne manque pas non plus de rebondissements, entre camping sauvage, tempête et attaque de rats digne d'un film d'horreur !



Enfin, deux éléments nous sont dévoilés : le premier, c'est que Yôko continue à faire d'étranges rêves, et l'on peut se demander si ce ne sont que des rêves justement, des souvenirs qu'elle a entendu et qui remontent à la surface, ou alors si elle ne cacherait pas quelques particularités. Le second, c'est cette lune abimée, brisée, qui témoigne peut-être d'une guerre ou d'une invasion extra-terrestre.



En bref, je suis toujours autant à fond sur ce manga, qui pour le moment est mon chouchou pour 2023 !

Un tome 2 sans réelles surprises, dans lequel nos deux héroïnes poursuivent leur voyage à travers un Japon délabré, à moto.

Quelques péripéties jalonnent le parcours car la montée des eaux a rendu la route peu praticable, et si les humains ont disparus, ce n’est pas le cas de la faune sauvage… Un événement survient à la toute fin, mais l’ensemble reste plutôt linéaire, avec une construction narrative redondante à chaque chapitre.

Le récit reste agréable à lire, l’ambiance nippone m’a plu, peut-être pas suffisamment toutefois pour que je poursuive la série.

C’est toujours un plaisir de retrouver nos arpenteuses d’un Japon détruit et encore plus quand cela change de nos habitudes et que de belles rencontres sont au programmes.



Depuis le début, il y a un charme tranquille et presque suranné à suivre notre duo sur les routes défoncées du Japon, tandis que Yoko suit les traces de sa soeur disparue. C’est sympa, paisible, plein de nostalgie avec ce gimmick de la photo ou du post insta de la soeur aînée qu’on suit. Cela permet aussi de parler de paysages autrement et de présenter un post-apo feel good qui change de ceux en général plus aventureux et politiques que les auteurs nous proposent habituellement.



Dans ce tome cependant, on rompt un peu la monotonie. Yoko tombe subitement malade et doit être soignée. Heureusement, un garçon passe par là et lui vient en aide, l’occasion de faire une pause dans la station thermale où il habite et de faire connaissance.



J’ai beaucoup aimé cette petite pause dans le récit comme l’autrice sait en ménager, notamment à cause de la nature de celui qui leur vient en aide. Eight est un personnage vraiment intéressant de part son lien à ce qui l’a enchaîné à cette source thermale et le lien qu’il va quand même, malgré tout, tisser avec nos jeunes filles, ce qui va amener un tiraillement de loyauté intéressant lui aussi. Nous sommes vraiment, comme chez Becky Chambers (en romans) dans de la SF positive qui réfléchit au futur de notre humanité avec douceur mais intelligence. Ça fait du bien. Les questions transhumanistes qui sont posées me plaisent même si ici on reste assez en surface et qu’on n’a pas le temps de trop creuser.



Ce tome en tout cas avait une jolie dynamique entre mission de sauvetage, guérison, découverte du lieu et son habitant, repos dans les sources, petits mystères et perturbations finales humaine et naturelle qui viennent mettre un coup de stress. On alterne les moments tranquilles et ceux où on est plus curieux, pour terminer avec de l’explosif avant de dire au revoir à ce havre de paix pour repartir à l’aventure. C’est un schéma que l’autrice maîtrise bien et qui est efficace. En tout cas, même après 5 tomes, je ne décroche pas.



Jolie pause rafraîchissante dans un lieu bien connu des Japonais : les sources chaudes, ce tome continue d’explorer notre rapport au transhumanisme et aux paysages détruits à travers les thèmes de la reconstruction et des liens qui entravent dont on voudrait se libérer. C’est doux, c’est reposant mais ça fait réfléchir aussi. Parfois j’aimerais que l’autrice se pause encore un peu plus pour approfondir ses réflexions mais c’est déjà de la bonne SF positive à la Escale à Yokohama et en manga, ça me va très bien !
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Le monde est anéanti... Partons le visiter à moto !

Après une apocalypse bien mystérieuse, nous suivons les péripéties de Yôko et son androïde Airi, qui visitent toutes deux le Japon à moto, en suivant les traces de la grande sœur de Yôko qui avait effectué le même voyage des années auparavant.



J'adore le post-apocalypse, mais force est de constater que c'est un genre qui ne se renouvèle que trop peu. Ici, les paysages sont des classiques du genre, on traverse des villes ravagées, à moitié englouties par la montée des eaux, on croise des tanks et des sous-marins détruits, ainsi que des animaux qui ont muté. Et pourtant, il n'y a ni zombie ni horde de survivants grognons, enfin pour le moment.



Yôko est une jeune femme pleine de vie, qui a vécu pendant un temps dans un abri avec Airi mais qui rêve de découvrir la surface. Suivre les traces de sa sœur est tout ce qui compte à ses yeux, et ce voyage est donc un joli mélange de bonne humeur, de nostalgie et de délabrement. Le monde tel que nous le connaissions à cessé d'exister, et pour le moment nous ne savons pas du tout ce qui s'est passé. De même que nous ne savons pas du tout en quelle année nous nous trouvons. Les derniers bases de données datent de 2021, et Yôko réussira à trouver des boites de conserves dont la date de péremption tombe en 204? et qui sont déjà périmées, mais nous n'en saurons pas davantage pour le moment. De même, nous apprenons que Yôko n'avait jamais rencontré d'humain avant Ichirô, et qu'elle espère retrouver sa sœur. Il nous reste donc beaucoup de choses à découvrir sur l'histoire !



Ce manga est donc une belle découverte, j'aime beaucoup cette vision d'un post-apo rafraichissant, plein de mystères et de bonne humeur, qui mêle parfaitement un monde détruit avec une nature vivace qui reprend ses droits.

Cette série fait décidément preuve d'une surprenante originalité ! Ce second tome nous permet de continuer d'explorer l'univers étonnement paisible des "Promeneuses de l'apocalypse". Nous suivons les deux héroïnes dans leur étonnante balade au sein d'un monde qui n'a plus rien de ce que nous connaissons. J'aime beaucoup la place qu'occupe t les décors et qui permettent une immersion totale dans le manga. Le tome1 s'était achevé sur un habile cliffhanger. Ce deuxième tome en fait de même ! J'ai hâte de lire la suite !

Il y a certaines lectures qui font un bien fou dès qu'on a un petit coup de mou, car elles sont fraiches, dépaysantes, reposantes. C'est le cas à chaque tome avec nos promeneuses !



Chaque rencontre et retrouvaille avec elle est non seulement l'occasion de repartir sur les routes de ce Japon métamorphosé suite à une catastrophe, mais également celle de découvrir leur monde autrement. Maintenant que nous avons bien compris le concept et fait quelques rencontres, on peut poursuivre le développement de celle-ci.



Découpé en deux grandes parties, ce tome nous offre d'abord d'évoquer la santé des humains et des robots dans ce contexte bien particulier, avec le lieu où les filles vont se rendre pour se faire ausculter, soigner ou réparer. Puis dans un second temps, nous allons vivre la passion de Yoko pour la moto et la vitesse à l'aide d'un circuit automobile où elle va pouvoir lui donner libre cours. Deux ambiances très différentes.



J'ai eu l'impression avec l'arrivée du premier que nous aurions peut-être un petit virage SF plus affirmé et quelques révélations. Ce fut raté, dommage, et ça m'a laissé sur ma faim. J'ai ainsi préféré la seconde partie où sans qu'il y ait de but particulier, c'est jouissif de sentir la vitesse faire décoller l'héroïne, la mangaka représentant très bien les sensations de vitesse en pleine course. 



De Tsukuba, en passant par Kasumigaura et le Mobility Resort Motegi, Sakae Saito nous a encore fait voyager avec originalité dans ce troisième tome des Promeneuses de l'apocalypse qui porte si bien son nom. Si une SF plus conséquente me manque un peu, j'apprécie aussi la détente originale que ces différents tableaux japonais m'offrent en sortant de leur cadre habituel. Un concept qui s'étire assez facilement grâce à un duo heureusement choisi.
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Ce second tome est un peu en dessous du premier, l’effet de surprise en moins, mais propose néanmoins une suite de qualité. Un beau passage tendre et émouvant, de la tension et même une vraie angoisse donnent un rythme palpitant à ce second opus. On conserve en sus l’enthousiasme des héroïnes qui teinte d’espoir et de douceur ce post-apo. Cela reste très plaisant ! J’espère juste que la série tiendra sur peu de tomes pour éviter qu’elle ne s’étende sans but et perde de sa saveur.

Le premier tome a été une belle surprise, si bien que l'envie de repartir en promenade est bien là. Mon avis sur le premier tome sera disponible sur le blog de Lireka (pour information).

Le mélange entre la beauté et la cruauté du monde que d'une certaine façon nous connaissons tous ressort très bien ici. Et c'est assez extraordinaire que nous ayons un côté feel good, que

nous aimons cette balade, que souvent nous en profitons sans être terrasser par ce que le monde est devenu, sauf quand nous prenons du recul, que nous nous mettons à y réfléchir, oui suite à certaines paroles des filles. Seulement voyager est clairement quelque chose de magnifique, une aventure, qui permet de vivre les choses par soi-même, d'enrichir son univers, sa culture,

et c'est clairement mieux qu'une photo, sauf si on n'a pas le choix et que la photo peut être mieux que rien.

Elles ont choisi la vie, l'espoir, de visiter le monde malgré tout et nous emmener avec elle. Airi a l'air comme Yoko, elles ont l'air de deux amies complices, cela aussi est impressionnant

quelque part. Plutôt que de se terrer dans l'abri, où elles seraient en sûreté mais ne verraient rien.

Alors vous aussi vous êtes prêts à enforucher la moto avec elles ? Mais attention, l'air de rien il faut en prendre soin aussi. Elle aussi peut subir bien des traces et intempéries.

La dernière chose qui sera enthousiasmante pour une partie d'entre nous, c'est tous les animaux que nous croisons.

Elles entendront une radio et chercheront d'où elle émet, l'espoir d'y trouver quelqu'un ? L'air de rien cette émission radio nous donne du sourire et de l'espoir. Elles se promèneront à Akihabara

et on sauta qu'on y est XD. Elles feront face aux intempéries. Pendant un moment, nous n'entendons plus parler de la sœur de Yoko, puis ça y est la revoilà sur le devant de la scène. Elles peuvent

vivre la même chose mais pas totalement, ça dépend du temps, le monde à changer, et malheureusement pour les spécialités culinaires bien qu'il y ait encore des affiches c'est impossible.

Nous aurons des vues qui nous feront de l'effet dont certaines en double page.

La fin nous inquiète un peu mais il va falloir patiemment attendre la suite.

Sakae Saito écrit et dessine cette histoire étonnante, sombre avec ce pays détruit, où la nature domine les ruines des grands immeubles, où personne ne rôde, mais solaire par ce road-trip qui vise à redécouvrir un Japon qui n’existe plus, avec ces deux personnages dynamiques et attachants !
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Si vous aimez les titres tranches de vie post-apocalyptique, jetez un œil à cette série.

Dès les premières pages, on se retrouve projeté dans le futur dans un Japon totalement ravagé. Les infrastructures sont à l'abandon, les habitations sont envahies par la nature et aucune forme de vie humaine ne semble avoir survécu... Enfin ce n'est pas totalement vrai, puisqu'on explore ce paysage aux côtés de Yôko et Airi qui voyagent en moto de ville en ville dans ce décors apocalyptique. Si elles ont entrepris ce voyage en quittant leur cocon de confort c'est parce que Yôko a décidé de se rendre dans tous les lieux où sa grande sœur avait fait du tourisme des années auparavant, bien avant l'évènement qui va mener à l'effondrement du monde. En regardant le compte photos de sa sœur sur Touringram, elle ne peut que constater les changements flagrants des paysages !!!

Pour le moment on ne sait pas ce qu'il s'est passé pour que le monde soit dans cet état mais on comprend vite que cette histoire se passe dans un futur très lointain car la technologie encore présente est bien plus avancée que la nôtre, Airi va en être l'exemple le plus flagrant... Et cela va beaucoup faciliter leur voyage...

Entre virée en moto, recherche de nourriture, partie de pêche et découverte du monde, ce manga m'a pour le moment conquise par son côté à la fois doux et mélancolique. Si leur quotidien est dur, on voit que nos héroïnes font tout pour voir le bon côté des choses même si par moment tout comme elles, on va être confronté à la tristesse d'un monde désolé.

Les dessins retranscrivent bien cette atmosphère et sa dualité ! C'était très agréable à lire et on a immédiatement envie de poursuivre le voyage avec les 2 petites nanas pour en apprendre plus sur elles et sur l'état du monde qui les entoure !

Titres dans le même genre : Escale à Yokohama, Girls' Last Tour, Terrarium.
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Bon. Le principe de base est pompé sur Girls' last tour : deux jeunes filles se baladent sur un véhicule léger dans les décombres d'un monde post-apocalyptique.



Honnêtement, même si ce n'est que le premier tome, ça sent trop le réchauffé pour moi.



Lisez Girls' last tour à la place.