Ils avaient compris que les fameux « fais-toi violence », « allez, sois forte, ça va passer », ne faisaient rien d'autre que de culpabiliser davantage quelqu'un qui ne parvenait déjà plus à respirer. Comme s'il fallait, à la simple écoute de ces adages, réagir en un fragment de seconde. Comme si la douleur était gérée par la volonté, et que la peine pouvait être effacée d'un revers de main le jour où l'on décidait d'aller mieux. Les émotions demeuraient anarchistes face à la raison.