Les militaires polonais n'étaient pas alors très populaires en France : on les méprisait un peu, parce qu'ils avaient perdus la guerre. Ils s'étaient fait battre à plate couture et on ne leur cachait pas ce qu'on pensait d'eux. De plus, l'espionnite commençait à sévir, comme dans tous les organismes sociaux malades, et chaque fois qu'un soldat polonais allumait une cigarette, on l'accusait immédiatement d'échanger des signaux lumineux avec l'ennemi.