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Critiques de Robbie Thompson (25)
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Doctor Strange et les sorciers suprêmes, tome 1

Mouiiiii !



Pas le meilleur cru de Docteur Strange, selon moi.

Je me suis lancé parce que le thème s’annonçait prometteur. L’action se situe après le passage sur Terre de l’Empirikul qui a quelque peu anéanti la magie. Du coup le Sorcier Suprême en est réduit à se prendre pour un viking avec sa grosse hache.

Et là c’est Merlin qui débarque et l’embarque. Le plus célèbre des sorciers a réuni la crème de la crème de des Sorciers Suprêmes pour affronter un inénarrable danger cataclysmique (ils le sont toujours). Curieusement on n’y trouve ni Gandalf ni Dumbledore, par contre il y a Isaac Newton ?!!? Il y a aussi l’Ancien, mais quand il était jeune et con.

Les autres je ne les connais ni d’Eve ni d’Adam.



Et donc l’équipe doit neutraliser une vieille menace dénommée l’Oublié.

Et elle se prend branlée sur branlée jusqu’à ce qu’on comprenne à quoi on a vraiment affaire. Strange avec sa grosse hache est d’une aide inexistante. Du coup le scénario se concentre sur chaque nouveau venu ; un épisode chacun.



Comme je commence à en avoir l’habitude avec les comics modernes, les dessinateurs changent pratiquement tous les deux épisodes. Et certains sont vraiment dégueus. Les réparties entre sorciers sont fades, voire nazes. Peut-être un effet de la traduction.



Je vais essayer de trouver la suite tout de même parce que je veux savoir ce que va faire le traître (car il y en a un). Mais bon, c’est pas la gloire.

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Star Wars - Chroniques d'une galaxie lointa..

Chroniques d'une galaxie lointaine est une série de comics Star Wars. Le tome 6 est consacré aux héros de la Résistance et en particulier à Poe Dameron. Les histoires sont courtes, l'assemblage est un peu artificiel mais la lecture est agréable.
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Star Wars - Chroniques d'une galaxie lointa..

Cette ouvrage fait partie de la collection Carrefour 2021 à 2€99 le tome.



Et cette fois, au travers de différents récits, c'est principalement Poe Dameron qui va être mis à l'honneur.

Personnage que je connais au final très peu, la dernière trilogie en date étant très peu à mon goût.



Si le plus gros récit du bouquin lui étant consacré est plutôt sympa, les autres petits récits annexes sont très optionnels.
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Star Wars - Chroniques d'une galaxie lointa..

Cette ouvrage fait partie de la collection Carrefour 2021 à 2€99 le tome.



Il comprend un récit principal, à savoir :

- Rebelles & Renégats



Ainsi que quatre courts récits annexes :

- Le blues de Bespin

- La quête de la perfection

- L'écho de la victoire

- Au service de l'Empire



Si les récits annexes eux ne sont pas très intéressant, l'intérêt de l'ouvrage repose sur le récit principal.

Il va mettre en scène les rebelles bien connus des films IV à VI.

La bande sera divisé en trois pour agir sur trois fronts différents.

D'un côté Leia et Han, d'un autre Luke et R2D2, et enfin Chewbacca et C3PO.

Si les trois groupes sont intéressants, c'est l'équipe originale formée par le Wookie et le droide qui m'a le plus plu.



Bien entendu, si vous n'êtes pas sensible à la licence Star Wars passez votre chemin, sinon pour les autres, c'est une lecture assez sympathique.
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Spider-Women

Ce tome fait suite à Baby talk (épisodes 1 à 5 de la série Spider-Woman), Sinister (épisodes 1 à 6 de la série Silk) et Greater power (épisodes 1 à 6 de la série Spider-Gwen). Il comprend les épisodes 7 & 8 de Silk, 7 & 8 de Spider-Gwen, 6 & 7 de Spider-Woman, et Alpha et Omega de Spider-Women, initialement parus en 2016. L'histoire a été conçue par Robbie Thompson, Jason Latour et Dennis Hopeless. Les auteurs des différents épisodes sont détaillés en fin de commentaire.



Sur la Terre alternative référencée 65, Spider-Woman (Gwen Stacy, appelée Spider-Gwen pour différencier sa série) termine de se battre contre 2 cambrioleurs, puis ouvre un portail pour se rendre sur la Terre principale (616), sans se rendre compte qu'elle a été observée par un mystérieux individu cagoulé et armé. Sur la Terre 616, elle retrouve Cindy Moon (Silk). En civil, elles se rendent à l'appartement de Jessica Drew (Spider-Woman) un peu en désordre. Cette dernière attend Roger Gocking (Porcupine) qui doit assurer la mission de babysitteur pour le nouveau-né Gerry (le bébé de Jessica). Une fois que tout est prêt, elles se rendent sur la Terre 65 pour une sortie entre copines, à commencer par un repas. Alors qu'elles sont attablées, elles aperçoivent le Super-Adaptoid (version Terre 65) en train de semer la panique dans la rue.



Les 3 Spider-Women interviennent. Alors qu'elles cherchent comment venir à bout de leur adversaire, un mystérieux individu cagoulé et armé en profite pour fouiller leurs sacs qu'elles ont laissés sur le toit d'un immeuble voisin, et leur barboter le dispositif qui leur permet de passer d'une Terre à une autre. Il travaille pour une organisation appelée SILK, dirigée par Cindy Moon (surnommée Cindy-65). Il ne reste plus qu'aux 3 Spider-Women à s'acheter des téléphones pour être sûres de rester en contact, et à se mettre à la recherche d'une solution pour que Jessica Drew et Cindy Moon puissent regagner leur réalité d'origine.



Lentement mais sûrement, l'éditeur Marvel essaye de développer la franchise Spider-Man en introduisant de nouveaux personnages capables de justifier une série mensuelle avec des chiffres de vente suffisant. À l'occasion de Original Sin, les lecteurs ont appris l'existence de Cindy Moon. Puis à l'occasion de Spider-verse, ils ont manifesté leur intérêt pour Spider-Gwen (qui en fait porte le nom de code de Spider-Woman, mais sur la Terre 65). La logique commerciale voulait que tôt ou tard l'éditeur consolide les liens entre ces 3 séries par un crossover. A priori le lecteur n'en attend pas grande chose parce que les séries Spider-Gwen et Silk ont bien du mal à nourrir suffisamment les histoires personnelles de ces jeunes filles pour qu'elles dépassent leur statut de produit dérivé. En outre, l'éditeur pratique une politique tarifaire un peu dissuasive, en ayant fixé le prix de ce tome à $29.99 pour 8 épisodes.



Pourtant, passé la scène introductive, le lecteur apprécie immédiatement le ton des relations entre ces 3 femmes. Les auteurs positionnent Jessica Drew comme la plus âgée (ce qui est normale vu qu'elle est mère), et comme celle ayant le plus d'expérience. Elle ne bassine pas les 2 autres avec des recommandations à n'en plus finir, mais Cindy et Gwen n'hésitent pas à lui demander conseil, ayant confiance dans son expérience plus importante. Le lecteur peut aussi retrouver la patte de Dennis Hopeless (le scénariste de la série Spider-Woman) avec des remarques sur la responsabilité de mère de Jessica, son sentiment de culpabilité à s'éloigner de son nouveau-né, son inquiétude quant à la capacité de Roger de bien s'en occuper, la nécessité de tirer son lait à 1 ou 2 reprises (avec les mimiques rigolotes de Cindy et Gwen en réaction à cette contrainte), son assurance teintée d'un soupçon d'autodérision discrète.



Même s'il s'agit d'un crossover, les auteurs savent aussi faire ressortir la personnalité et les motivations des 2 autres araignées. Elles se conduisent toutes les 2 comme de jeunes adultes, avec des réactions un peu plus gamines du fait de la présence d'une adulte plus âgée, un aspect bien vu de la dynamique de ce trio. Les contraintes d'un crossover font que ce n'est pas le lieu pour les auteurs de développer les intrigues en cours dans les séries mensuelles, ou de se lancer dans l'analyse minutieuse de leur profil psychologique. Néanmoins comme cette histoire ne met en scène que 3 superhéroïnes (par comparaison avec des crossovers rassemblant des superhéros par dizaine), chaque scénariste tour à tour peut faire ressortir les particularités de son héroïne. Gwen Stacy est celle qui reste le plus en retrait. Elle a droit à une séquence au cours de laquelle elle est en retard pour les répétitions avec son groupe, et une autre où elle est reconnaissante du soutien de son père (séquences déjà répétitives par rapport au contenu de sa propre série,).



Du fait de la nature de l'intrigue, Cindy Moon bénéficie de plus de temps d'exposition. Les auteurs jouent intelligemment sur la relation avec la criminelle du récit : Cindy-65, c’est-à-dire une version alternative de Cindy Moon (Silk). Ils assument la logique de cette situation en montrant que cela a pour conséquence de faire prendre conscience à Cindy-616 que ses parents doivent avoir leur contrepartie sur cette Terre 65. Robbie Thompson profite des 2 épisodes de la série Silk pour montrer la réaction de J. Jonah Jameson aux actions de Silk, ainsi que pour apporter du grain à moudre dans la relation entre Silk et Black Cat (Felicia Hardy), et entre Silk et Mockingbird (Bobby Morse). C'est lui qui tire le meilleur parti de ce récit pour alimenter les intrigues de la série mensuelle.



Le lecteur apprécie donc la personnalité de ces 3 femmes, ainsi que la chaleur humaine qui émane de leurs interactions, d'autant plus qu'il ne s'agit pas de 3 personnages interchangeables. Il se laisse porter leur amitié, leur gentille prévenance entre elles, et l'originalité de la situation. Il a bien compris que les scénaristes pouvaient s'amuser dans un mouvement de yoyo en passant d'une Terre (616) à l'autre (65). Mais la réaction de Silk et Spider-Gwen produit un effet original. Pour elles, ce passage d'une réalité à une autre relève en fait d'un voyage juste un peu particulier, mais sans rien de traumatisant. Elles acceptent comme un fait établi qu'il existe des déclinaisons d'elles-mêmes ayant suivi des chemins de vie différents en fonction des circonstances (ce à quoi elles avaient déjà été confrontées dans Spider-verse). Leur jeunesse leur a permis de s'adapter à cette situation, à une forme de multiplicité de l'individu en fonction des circonstances.



Dans un premier temps, le lecteur se fait la remarque que les scénaristes ne se sont pas trop foulés en choisissant Cindy-6 comme criminelle pour leur récit, mais il apparaît que ce choix est assumé et réfléchi. Il participe à nouveau à l'idée que l'individu est construit par les circonstances, autant si ce n'est plus que par sa personnalité. En outre ce choix est cohérent avec Spider-verse puisqu'en n'ayant pas de pouvoir, elle ne pouvait devenir la cible de la famille de Morlun. En outre les 3 scénaristes ont trouvé un motif original pour que Cindy-65 puisse souhaiter écarter les gêneuses et avoir accès aux ressources de la Terre 616 (du fait du décalage de technologie entre les terres 616 et 65).



Afin de produire cette histoire en un temps court, les responsables éditoriaux ont donc réparti la tâche de mise en images sur 5 artistes différents. C'est une pratique habituelle dans les comics, quand le crossover lie ensemble plusieurs séries. Ils dessinent tous avec une approche descriptive, en respectant les caractéristiques de chaque endroit et les costumes de chaque personnage ; il n'y a donc pas de solution de continuité en passant d'un épisode à un autre. Vanessa del Rey délimite des contours avec un trait très fin et cassant, mais en ajoutant des zones de noir charbonneux. Le résultat donne une ambiance un peu sombre pour un épisode qui aurait gagné à être plus lumineux.



Pour la série Spider-Gwen, les dessins de Bengal apporte un côté plus enjoué, avec des expressions de visage plus franches et plus souriantes, ce qui est en cohérence avec l'âge de Gwen et Cindy. Il intègre quelques effets qui rappellent le côté pop de cet environnement qu'est la Terre 65. Sous son crayon, les scènes d'action disposent de belles qualités cinétiques. Pour la série Silk, Tana Ford réalise des dessins avec des traits de contour plus appuyés et un peu sinueux. Le niveau descriptif est satisfaisant, sauf lors des scènes d'affrontement pendant lesquelles les arrière-plans tendent à disparaître. La mise en couleurs d'Ian Herring est plus sombre que celle de Rico Renzi pour les épisodes de Spider-Gwen, ce qui est cohérent avec le récit puisque les enjeux sont plus inquiétants pour Silk. Il travaille plus sur les nuances pour donner du volume aux surfaces.



Pour la série Spider-Woman, les dessins de Joelle Jones sont d'un bon niveau descriptif, avec des traits précis et fins, et un grand soin apporté aux décors et aux volumes des pièces. Ils apparaissent plus sophistiqués et domestiqués que les précédents, ce qui est également cohérent avec la maturité plus importante de Jessica Drew. Pour le numéro oméga, Nico Leon utilise un tait très fin pour détourer les éléments, avec une simplification des décors, évoquant les mangas d'action, ou les dessins animés d'action. Le résultat est vivant, avec une impression d'être destiné à un lectorat plus jeune.



Contre toute attente, et malgré une politique éditoriale défavorable, le lecteur apprécie cette histoire réunissant les 3 séries dédiées à des superhéroïnes arborant le totem de l'araignée. Les 3 coscénaristes ont imaginé une intrigue originale et cohérente, et ils savent faire passer les personnalités de Gwen, Cindy et Jessica. L'action est spectaculaire, avec quelques moments humoristiques qui font mouche, comme le fait que Jessica ait emmené son matériel pour tirer son lait (ce qui dégoute un peu Cindy et Gwen), ou quand Cindy croise les doigts pour que la lettre K dans l'acronyme SILK ne soit pas liée au verbe tuer (to Kill). Les dessinateurs réalisent un travail de bon niveau, en conservant leur propre sensibilité. Cela aboutit à un récit plaisant à lire, sans être inoubliable. 4 étoiles.



-

- Qui a fait quoi ?



Spider-Women alpha : scénario de Robbie Thompson, dessins et encrage de Vanessa del Ray

Spider-Gwen 7 & 8 : scénario de Jason Latour, dessins et encrage de Bengal

Silk 7 &8 : scénario de Robbie Thompson, dessins et encrage de Tana Ford

Spider-Woman 6 & 7 : scénario de Denis Hopeless, dessins de Joelle Jones, encrage de Jones et Lorenzo Ruggiero

Spider-Women omega : scénario de Dennis Hopeless, dessins et encrage de Nico Leon
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Star Wars - Chroniques d'une galaxie lointa..

Panini comics en partenariat avec Carrefour propose en 2021 pour la seconde fois, une collection Star Wars de 6 tomes de 240 pages à 2€99 unité.



Si la lecture du tome 1 avait été une grosse déception, ce tome 2 réhausse le niveau.



Ce volume est composé de deux histoires, la première étant consacré à Kanan, j'avais déjà eu le plaisir de lire cette histoire dont vous pouvez retrouver ma critique ici :

https://www.babelio.com/livres/Weisman-Star-Wars-Kanan-tome-1--Le-dernier-Padawan/817545/critiques/2526138



La deuxième histoire est le tome 1 de la série Dark Vador Seigneur Noir des Siths de Charles Soule et Giuseppe Camuncoli. Ce récit où nous allons suivre les tout début de Vador et comment il va obtenir son sabre rouge est tout aussi bon.



Un plaisir de pouvoir lire de telle récit sur la franchise Star Wars, et à ce prix c'est cadeau !
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Silk, tome 1 : Sinister

Ce tome fait suite à The life and times of Cindy Moon (épisodes 1 à 7) qu'il est préférable d'avoir lu avant. Il comprend les épisodes 1 à 6 de la série suivante, initialement parus en 2016, ainsi que le prologue de 5 pages paru dans Amazing Spider-Man 1 (2016), écrits par Robbie Thompson, le même scénariste que pour la série précédente. Le prologue et l'épisode 1 sont dessinés et encrés par Stacey Lee. Tana Ford a dessiné et encré les épisodes 2, 3 et 6. Veronica Fisch a dessiné et encré les épisodes 4 et 5. La mise en couleurs a été réalisée par Ian Herring.



Prologue - Cindy Moon s'interrompt dans sa séance de patinage au pied du Rockfeller Center, pour revêtir son costume, interrompre un cambriolage perpétré par des membres de la Nation Goblin, et ramener leur larcin à Black Cat (Felicia Hardy). Épisodes 1 à 6 - Cindy Moon se rend à son boulot comme pigiste pour Fact Channel, où elle se fait houspiller par son chef John Jonah Jameson. Ensuite elle se rend à l'hôpital pour voir si l'état de son frère Albert Moon (il est amnésique) va en s'améliorant. Elle se change en Silk et doit intervenir pour stopper un nouveau vol commis par la Nation Goblin. Elle se fait repérer par Mockingbird (Bobbi Morse) qui tente de l'arrêter.



La vie de Cindy Moon est vraiment compliquée. Elle doit ramener des exclusivités pour Fact Channe (souvent des photographies de Silk en action). Elle doit gagner la confiance de Black Cat, tout en supportant la suspicion de Killer Shrike (un supercriminel qui occupe la position de bras droit de Black Cat). Elle doit répondre de ses actes face à la communauté de superhéros, et en particulier du PDG Peter Parker qui vient lui demander des explications. Avec tout ça, la recherche sur ce que sont devenus ses parents n'avance pas d'un pas.



Dans le premier tome, le scénariste Robbie Thompson avait réussi à insuffler de la personnalité dans ce personnage dérivatif de Spider-Man et de Peter Parker. Stacey Lee réalisait des dessins un peu épurés, avec une belle énergie, dans des séquences fluides. Le lecteur constate avec plaisir que les 2 créateurs sont présents pour lancer la deuxième série, après l'interruption provoquée par Secret Wars (2015) de Jonathan Hickman & Esad Ribic. Il s'inquiète un peu quand il se rend compte que Stacey Lee n'est là que pour le premier épisode et le prologue. Elle réalise des dessins aérés, dans le sens où elle détoure les formes avec des traits épais, et où elle ne cherche pas à caser un maximum de détails.



Ses personnages sont vivants et facilement reconnaissables, avec des expressions de visage facilement lisibles qui montrent bien leur état d'esprit. Elle représente les décors régulièrement, pour que le lecteur sache toujours où se déroule la scène. Ils ne comprennent donc pas énormément de détails, mais suffisamment pour que chaque endroit soit unique. Lors des scènes de dialogue, elle s'affranchit de représenter l'arrière-plan, ou le réduit à 2 ou 3 traits. Elle s'amuse même dans une case à évoquer une cloison murale, sous la forme de 4 rectangles, dont 1 bleu et 1 rouge, comme un clin d'œil sans conséquence et sans prétention à Piet Mondrian.



Tana Ford dessine et encre 3 épisodes ; elle avait déjà dessiné l'épisode 7 du tome précédent. Elle utilise un trait plus fin pour détourer les contours avec de légères sinuosités, vaguement nouille. Comme Lee, elle se tient à l'écart des stéréotypes visuels propres aux comics de superhéros, pour préférer des silhouettes plus longilignes, moins musculeuses. Elle ne cherche pas à donner une cohérence d'ensemble aux décors, préférant construire l'arrière-plan une case après l'autre. Par contre, elle intègre plus de détails dans les éléments de décor quand elle les représente. Elle s'affranchit également de dessiner les arrière-plans lors des séquences de dialogue, tout en restant dans la moyenne de cette pratique courante dans les comics de superhéros. Il en découle une impression visuelle tout aussi personnelle que pour l'épisode de Stacey Lee, mais moins fluide, avec des expressions de visage plus exagérées et moins justes.



C'est donc une troisième artiste qui se charge de dessiner les épisodes 4 & 5 : Veronica Fish. Le lecteur a l'impression qu'elle se rapproche plus des caractéristiques graphiques de Stacey Lee, que de celle de Tana Ford. Elle a recours à des traits de contours plus épais, avec un meilleur sens du mouvement que Tana Ford. Elle conserve l'apparence de personnages un peu longilignes, et revient à des décors plus sommaires, avec des angles de vue qui manquent d'impression générale de chaque endroit. Par contre la narration graphique devient plus décompressée, avec moins de cases par page, et une densité d'information pas très élevée, comme si l'artiste s'adressait à des lecteurs assez jeunes. Cette impression est renforcée par la narration de Robbie Thompson.



Le scénariste reprend l'histoire personnelle du personnage là où il l'avait laissée dans le tome précédent. Cindy Moon travaille toujours pour J. Jonah Jameson, toujours aussi bourru, mais finalement capable de faire un beau geste si nécessaire. La situation de la protagoniste n'évolue pas d'un iota pour sa vie professionnelle, et rappelle de très près la dynamique qui fut celle de Peter Parker pour le Daily Buggle, avec le même patron. Le scénariste a même fait en sorte que Cindy Moon ramène des images de Silk, comme Peter Parker le faisait pour Spider-Man (mais bizarrement on ne la voit jamais prendre ces photographies, on n'arrive pas à savoir d'où elles sortent).



Comme Peter Parker, Cindy Moon doit jongler avec plusieurs vies : sa vie professionnelle, sa vie personnelle, sa vie de superhéroïne, et même sa vie au service de Black Cat. Le scénariste joue sur le cumul d'emploi pour montrer qu'elle ne peut pas tout faire et ce qui se passe quand elle s'avère défaillante. Mais finalement rien n'a pas vraiment conséquence, même son manque de sommeil n'a droit qu'à une mention en passant, sans provoquer de catastrophe. Du coup, le lecteur ne s'accroche pas trop à cette dimension du récit. Elle doit également gérer ses relations avec plusieurs personnages. Là encore, le lecteur ne peut que constater que celles avec ses collègues de travail ne prêtent pas à conséquence et qu'il n'y a pas d'enjeu de ce côté-là.



Cindy Moon doit également gérer ses relations avec d'autres superhéros. L'entretien avec Peter Parker a singulièrement perdu en tension dramatique quand on se rappelle ce qui se passait quand ils étaient tous les deux dans la même pièce. Sa relation avec Mocking bird s'avère plus enrichissante. Robbie Thompson réussi à montrer que Cindy Moon est encore assez inexpérimentée dans le monde des superhéros, et même encore assez jeune. Aussi elle n'hésite pas à en référer à Bobbi Morse, et elle redoute ses réactions et ses jugements de valeur. Dans ces moments-là, sa personnalité affleure. Les entretiens avec Black Cat mettent en lumière son courage, mais les dialogues restent assez plats et portent peu d'émotion.



Le lecteur se concentre alors sur l'intrigue principale et les intrigues secondaires. Celles relatives à son frère et à ses parents n'avancent pas d'un pouce. Il ne reste donc plus que l'intrigue principale relative à la Nation Goblin. Malheureusement, Robbie Thompson n'a pas réussi à trouver un ennemi crédible pour Silk. Le pathétique Dragonclaw (du tome précédent) ne fait pas de réapparition. Les membres de la Nation Goblin restent génériques sans personnalité. Le Goblin King entre en scène mais reste à l'état de supercriminel générique, sans non plus de personnalité. Les histoires de vol de technologie et d'enlèvement d'enfants arrivent à leur terme sans soulever l'enthousiasme. Le lecteur a quand même droit à une révélation sur la raison pour laquelle Black Cat dérobe des appareillages à la technologie avancée.



Cindy Moon a fait son apparition à l'occasion de Original Sin, avec une origine de ses pouvoirs à dormir debout. Dan Slott avait réussi à l'intégrer dans la distribution de la série Amzing Spider-Man, pour un effet comique, et à justifier la nécessité de son éloignement de Peter Parker. Dans le premier tome, Robbie Thompson et Stacey Lee avaient déployé les efforts nécessaires pour étoffer ce personnage tout neuf. Dans ce deuxième tome, le scénariste se contente de reproduire les schémas propres à Peter Parker, sur la base d'une intrigue principale linéaire, avec des personnages sans épaisseur. Stacey Lee cède sa place à 2 autres dessinatrices professionnelles, mais sans sa fluidité. Enfin la narration subit une décompression laissant supposer que les auteurs ou les responsables éditoriaux destinent cette série à de jeunes lecteurs à la capacité d'attention limitée. La suite se trouve dans le crossover Spider-Women qui réunit Silk (Cindy Moon), Spider-Woman (Gwen Stacy, Terre 65) et Spider-Woman (Jessica Drew, après son accouchement).
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Silk, tome 0 : The Life and Times of Cindy ..

Ce tome fait suite à la première apparition de Silk dans The Parker luck. Il comprend les épisodes 1 à 7, initialement parus 2015, écrits par Robbie Thompson, dessinés et encrés par Stacey Lee (épisodes 1 à 3, 5 et 6), Annapaola Martello (épisode 4) et Tana Ford (épisode 7), avec des couvertures de Dave Johnson. Cette histoire se déroule après les événements de Spider-Verse.



Dans le ciel de New York, Silk (Cindy Moon) se bat contre Dragonclaw, un nouveau supercriminel, dont elle trouve que le nom de code sonne comme celui d'un Pokémon. Elle réchappe d'une chute mortelle grâce à l'intervention de Spider-Man (Peter Parker). Puis elle fait le point sur sa vie : ses souvenirs de ses parents et de son frère Albert, son travail à Fact Channel, la chaîne de J Jonah Jameson, Hector Cervantez (7 ans auparavant), et l'absence de toute indication d'où se trouvent ses parents.



Au cours de ces 7 épisodes, elle affronte à plusieurs reprises Dragonclaw (Harris Porter). Elle croise plusieurs fois Spider-Man, elle rencontre les Fantastic Four. Elle se retrouve face à Black Cat (Felicia Hardy). Elle doit également composer avec l'irascibilité légendaire de JJ Jameson.



Dans le cadre du crossover Original Sin, il avait été révélé que l'araignée radioactive qui avait piqué Peter Parker avait eu le temps de piquer une deuxième étudiante plus jeune appelée Cindy Moon, ayant vécu dans un bunker pendant 7 ans, pour échapper à la détection de Morlun. Créée par Dan Slott, Silk disposait d'un capital sympathie du fait de son caractère agréable, ainsi que d'un grand défaut, à savoir être un produit dérivé de Spider-Man introduit de manière artificielle. Il appartient donc à l'équipe créative de la développer pour qu'elle puisse s'incarner.



Dans un premier temps, l'approche graphique de Stacey Lee déconcerte un peu. Elle semble fortement influencée par les dessins animés à destination de la jeunesse, avec une forme d'épure dans les formes, des traits assurés et en nombre restreint. Le costume de Silk laisse voir la partie supérieure de son visage, Lee lui dessinant des grands yeux (pas à la manière manga) ce qui lui donne des expressions franches et assez jeunes. Le corps de Cindy Moon est assez élancé, sans sexualisation exagérée (= des mensurations normales). Harry Porter présente également une morphologie normale, sans muscle hypertrophié. Stacey Lee n'est pas très à l'aise pour donner une apparence convaincante à Ben Grimm.



Néanmoins à la lecture, cette apparence un peu enfantine par moment s'estompe pour une narration visuelle de bonne qualité. Certes Stacey Lee connaît les trucs et astuces pour s'économiser sur les arrière-plans (à commencer par des gros plans sur les personnages), mais le lecteur n'oublie jamais où se situe l'action. Les différents sites présentent des caractéristiques spécifiques qui permettent de les distinguer. Les tenues vestimentaires sont représentées de manière simple (sans rendre compte de la texture des étoffes), mais elles ne sont pas passe-partout, et elles sont en phase avec le personnage qui les porte. La mise en scène est claire. Elle évite l'enfilade de têtes en train de parler lors des dialogues, elle transcrit bien la vitesse d'action et la force des coups portés pendant les phases d'action.



Stacey Lee utilise un trait un petit peu gras, ce qui rend ses dessins très vivants, avec une densité agréable. Elle laisse la place à Annapaola Portello pour l'épisode 4. Cette dernière utilise un trait un peu plus fin pour délimiter les contours, donnant une apparence un peu plus adulte, mais aussi un peu plus gauche. La narration visuelle reste agréable, sans gagner en intensité. Tana Ford dessine de manière plus réaliste et moins épurée que Lee, en insistant beaucoup sur les visages en gros plan. Sa façon d'exagérer les expressions leur donne un côté comique, décalé par rapport à la tonalité assez dramatique du récit. Avec ces 2 épisodes dessinés par d'autres artistes, le lecteur prend mieux conscience de la personnalité des dessins de Stacey Lee et de ce qu'ils apportent au récit, une jeunesse pleine d'entrain qui ne verse pas dans le jeunisme.



Robbie Thompson hérite donc d'un personnage assez neuf, sans beaucoup de bagage, auquel il convient d'apporter une histoire et une dynamique. Ce scénariste se retrouve dans une situation délicate, car il dispose de peu d'épisodes pour installer Cindy Moon. En effet dès le premier épisode, il savait que l'omni-crossover Secret Wars 2015 mettrait un terme (momentané) à sa série au bout de seulement 7 épisodes. Ladite dynamique est installée dès le premier épisode : Silk est encore un peu inexpérimentée et éprouve quelques difficultés, même face à un supercriminel lui aussi très inexpérimenté. Cindy Moon recherche ses parents, sans disposer d'aucun indice, et elle travaille pour J. Jonah Jameson, la terreur de Spider-Man.



Le scénariste choisit donc de prouver le caractère de son héroïne face à Jameson, plutôt que face à un supercriminel (parce que Dragonclaw est vraiment un débutant). Il évite de la montrer comme étant capable de clouer le bec de Jameson, et installe à la place une relation un peu paternaliste (dans le bon sens du terme). De la même manière, Silk s'en remet complètement à Reed Richards lors des examens qu'il lui fait passer. Cindy Moon ne devient pas subitement une jeune prodige capable d'en remontrer aux adultes. D'un autre côté, la narration de Thompson ne la transforme pas non plus en jeune adolescente risque-tout. Par rapport aux dessins, il lui donne une personnalité et un comportement de jeune adulte, plus en phase avec son âge que l'apparence visuelle. Il faut attendre les épisodes 5 et 6 pour que Silk se batte contre une supercriminelle avec plus d'expérience.



Ce choix du scénariste laisse le temps à son personnage de prendre de l'envergure progressivement. Pendant ce temps-là, il peut se concentrer sur son histoire personnelle. Il conserve sa relation privilégiée avec Spider-Man, sans qu'elle ne s'en remette à ses interventions pour la tirer d'affaire. Elle fait connaissance avec d'autres superhéros, ce qui montre son inexpérience, et son arrivée très récente dans ce monde.



Sachant pertinemment qu'il ne peut pas se lancer dans une intrigue d'envergure faute de temps, Thompson apporte des bribes d'informations dans chaque épisode. Il rappelle très succinctement qui est Cindy Moon et sa relation avec Ezekiel Simms (il vaut d'ailleurs mieux lire la page de rappel en début de tome pour ceux qui n'ont pas lu les épisodes de Spider-Man correspondants). Il montre ensuite la principale motivation de Cindy : retrouver sa famille, à savoir ses parents et son petit frère. La dynamique du récit ainsi installé, il peut ajouter une mystérieuse organisation qui épie Cindy Moon dans un but partiellement révélé au cours de ces épisodes.



En parallèle, le lecteur apprécie le caractère de la jeune femme dans la manière dont elle interagit avec son entourage : Spider-Man, J. Jonah Jameson, ses collègues de travail, Harry Porter, Johnny Storm. Il s'agit d'une personne de bonne composition plutôt optimiste, prête à aider son prochain (normal, c'est une superhéroïne) ne s'en laissant pas conter sans être arrogante ou soudainement plus intelligente que tout le monde.



À la fin des 7 épisodes, le lecteur s'est pris d'amitié pour cette jeune personne qui réussit à s'éloigner de l'ombre tutélaire de Spider-Man, dans un série qui a sa propre personnalité, grâce aux intrigues d'envergure limitée, et aux dessins un peu enfantins sur les bords, mais portant la narration avec entrain. Ce tome n'est pas un indispensable dans l'histoire des superhéros Marvel, mais il apporte son quota de divertissement léger et agréable. Le lecteur a bien constaté qui est Cindy Moon, ce qu'elle recherche, ses spécificités. Malgré son origine construite de manière artificielle comme une révélation tellement énorme qu'elle en devient suspecte, elle acquiert son autonomie, et son histoire personnelle. Il lui reste à trouver un supercriminel qui devienne sa némésis, Dragonclaw n'en ayant pas l'envergure.



Le tome se termine avec la reproduction de 6 couvertures variantes dont une magnifique de John Tyler Christopher, et une autre indispensable de Skottie Young toujours irréprochable dans sa capacité d'insuffler une forte personnalité avec une touche de dérision dans un simple dessin.
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Star Wars - Chroniques d'une galaxie lointa..

Et de deux ! Toujours dans la collection "Chroniques d'une galaxie lointaine", ce volume n°2 est à nouveau concentré sur deux personnages : Kana Jarrus, que j'apprécie depuis récemment (j'ai terminé Rebels avant de regarder Ahsoka) ; et sur Dark Vador... Ai-je besoin de préciser que c'est mon personnage préféré et le méchant le plus iconique de l'historie du cinéma ?



Caleb Dume vit ses dernières heures en tant que padawan, avant de subir l'ordre 66 de plein fouet. Il va devoir apprendre à survivre dans un monde en pleine transformation, et où il est considéré comme un traître aux yeux de tous.

J'ai bien aimé cette histoire, qui a été reprise dans la série The Bad Batch (que je n'ai pas encore vue). L'ordre 66 est mon moment préféré de la saga, car bien que triste, il est de la même ampleur que la Bataille de Yavin a mes yeux. Et le fait de suivre seulement Caleb, de découvrir comment il va trouver sa place dans la galaxie, fait que je me suis encore plus attaché à lui. Le chemin qu'il parcourt jusqu'à abandonner son ancienne vie pour adopter celle de Kana Jarrus est parsemé d'embûches, et la course poursuite entre Grey et Styles est prenante. J'ai beaucoup aimé en fait.



Et j'adore le parallèle avec la deuxième histoire :



Anakin Skywalker n'est plus. Dark Vador vient de le supprimer, mais ce dernier a tout à apprendre des Sith et du nouveau monde qu'il a façonné. Son maître l'envoie en mission pour arracher un crystal kyber des mains d'un Jedi ayant survécu à l'ordre 66.

J'ai A-D-O-R-É. J'ai lu cette histoire d'une traite, sans pause, et j'ai kiffé comme c'est pas permis. On est dans l'intimité des premiers jours de Vador, et malgré ses blessures dues à son affrontement avec Obi-Wan, on comprend vite pourquoi Palpatine l'a choisi : il est tellement puissant !

Je vais éviter de faire une dissertation de cinquante pages, donc je vais plutôt parler du Jedi qu'il a affronté : j'aime la découverte de Maître Infil'a. C'est un Jedi qui a dû faire vœu d'exil bien avant la chute de l'Ordre, parce qu'il aimait trop combattre... J'adore !



Et je parlais plus haut du parallèle entre les deux histoires : à cause de l'ordre 66, Caleb comme Anakin ont abandonné leur identité pour devenir Kanan et Vador. C'est pour ça que je préfère l'ordre 66 à la Bataille de Yavin : c'est un bouleversement comme la galaxie n'en a jamais connu, au point de devoir faire changer d'identité un nombre incalculable de personnes... C'est fou ! (Mais j'aime quand même Yavin, rassurez vous).



Bref je voulais être concis, c'est raté : si vous aimez Star Wars, lisez cette BD !
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Star Wars - Chroniques d'une galaxie lointa..

Je ne suis probablement pas assez familier de l'univers StarWars pour comprendre facilement tous les ressorts mais ce volume m'a paru particulièrement mauvais avec une grande histoire et plusieurs petites, toutes sans queue ni tête avec un scénario incompréhensible. C'est peut-être finalement ça la réussite de la guerre des étoiles : un univers esthétiquement riche qui autorise une quasi absence d'histoire, sans déplaire aux inconditionnels.
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Star Wars - Chroniques d'une galaxie lointa..

Cette ouvrage fait partie de la collection Carrefour 2021 à 2€99 le tome.



Il comprend les deux récits :

- Star Wars : Mutinerie sur Mon Cala

- Princesse Leia : L'héritage d'Aldorande



Comme le nom et la couverture le laisse penser, ces récits s'articulent autour de l'alliance rebelle et principalement du personnage de Leia.



Pour ma part, j'ai trouvé les deux récits assez moyens.

L'histoire n'est pas des plus passionnante et elle n'aura un intérêt que pour les fans hardcore de la franchise qui veulent approfondir leurs connaissances.
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Dark Vador : Cible Vador

Star Wars cible Vador est une mini série en 6 parties consacrées au chasseur de primes Beilert Valence. Ce dernier est engagé par un syndicat du crime pour éliminer Vador.

Pour mener à bien sa tâche, ses commanditaires lui impose une équipe étéroclythe composée des pires crapules de la galaxie. Celles-ci ont toutes une raison d'en vouloir au seigneur Sith. Divers flash-back raconteront leurs griefs.

Une histoire écrite par Robbie Thomson qui se lit rapidement. À aucun moment Vador n'est inquiété par un potentiel danger et puis, nous connaissons tous comment fini le personnage avec la trilogie. Il y a donc peu de surprise mais cela devrait tout de même ravir les fans d'Anakyn Skywalker.

Six dessinateurs participent au récit. Tous nous livrent un dessin de qualité mais Brian Chung est au dessus du lot.
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Star Wars - Chroniques d'une galaxie lointa..

C'était plus sympa que ça à quoi je m'attendais.



Mutinerie sur Mon Cala raconte comment Luke, Leia, Han et toute la bande vont libérer la planète Mon Cala du joug de l'Empire, grâce à un plan évidemment tiré par les cheveux. C'était cool, on voit une brève connexion à la série en 3D The Clone Wars, et un caméo de deux personnages de Rebels. J'essaye d'en dire le moins possible, j'ai juste bien aimé mais sans plus.



Alors que j'ai trouvé L'héritage d'Alderaan bien plus intéressant. Leia est au centre de cette histoire, où elle va devoir reprendre son rôle de princesse et sauver le plus d'alderaaniens possible avant que l'Empire ne les extermine.

On explore la psyché de Leia un peu plus que d'habitude, on observe son sens du devoir, son attachement à la culture et au peuple d'Alderaan. Et puis toujours l'espoir, qu'elle porte comme un étendard partout où elle passe, même si dans des moments dur on la voit douter.



Je ne dirai pas que ce tome était mémorable, mais il fait bien son boulot de passer le temps et se permet d'approfondir un peu le personnage de Leia. Donc c'est cool.
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Star Wars - Chroniques d'une galaxie lointa..

Cette BD s'adresse au gens qui voudraient retourner dans l'univers du film Solo : A Star Wars Story. Au programme : une historie sur Han à l'académie impériale, une sur Lando et son acolyte droïde L3-37, et une dernière sur Beckett et son équipe.



Globalement c'était sympa, on voit les prémices de ce que deviendront tous ces personnages, mais forcément les enjeux sont moindres pour eux puisqu'on connaît leur sort à l'avance. Ce sont plutôt les personnages secondaires qui deviennent intéressants, même si je sais que je les aurait oubliés en quelques mois...



Donc comme pour la plupart de ces BD, c'est une petite gourmandise sympa, mais sans plus à offrir.
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Dark Vador : Cible Vador

Le dernier tome de cette collection est sans aucun doute le plus difficile à replacer dans la chronologie Starwarsienne, même si donnant le rôle principal au seigneur noir le plus connu de la galaxie, on se doute que ce one-shot se situe entre “Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir” et “Star Wars, épisode VI : Le retour du Jedi”. Au cours des 136 pages de cet album, nous suivrons donc Dark Vador traqué par les plus grands chasseurs de prime de la galaxie dont un certain Beilert Valance (héros de la série Bounty Hunters). Écrite par Robbie Thompson, cette œuvre est un peu à part dans la collection puisque c’est la seule qui change de dessinateur à chacun de ses chapitres.



[...] Lire la suite
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Star Wars - Poe Dameron, tome 4 : Dispariti..

Il raconte une mission périlleuse de Poe Dameron seulement accompagné de BB-8. Le héros se réveille dérivant dans l'espace près d'une champ de mines où se trouve un vaisseau apparemment abandonné. Son exploration va lui amener des surprises...
Lien : https://www.scifi-universe.c..
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Doctor Strange et les sorciers suprêmes, tome 1

Avant de donner mon avis, il faut préciser que je n'ai jamais lu d'aventures de Docteur Strange avant celle-ci, c'est donc ma première lecture sur ce personnage..



Ce tome est un excellent premier tome, nous arrivons en plein milieu d'une bataille, tout va très vite, mais on est pas perdu pour autant, on nous offre les informations au fur et a mesure, et chaque personnage a le droit a son introduction, son histoire, et ses motivations, il y a quelques références a l'univers de Docteur Strange qui peuvent ne pas être comprises sans avoir lu d'autres aventures, mais on peut combler assez facilement si on a vu le film dédié au personnage.



Les dessins sont très plaisants, mais le passé de chaque personnage, a son propre style graphique, ce qui peut parfois être déroutant, en dehors de ces moments là, le côté graphique reste très jolie et très lisible (excepté les cases faites volontairement pour vous perdres)



Ça s'annonce prometteur, et dynamique, espérons que le tome 2 soit aussi bien réalisé !
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X-Men Black : Les vilains mutants

Un volumen muy regular. Las mejores historias son las de Emma Frost y Magneto, en ese orden. En el caso de Emma se explica muy bien cómo llegó a ser "El rey negro" del Hellfire club, con ayuda de los propios X-Men, es importante pues en las series de Uncanny X-Men ya la vemos instalada en esa posición. En el caso de Magneto una de las tantas historias de segregación mutante con un buen final. Luego están las historias de Mystique, Mojo y Juggernaut, malas.
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Doctor Strange et les sorciers suprêmes, tome 1

Un premier tome qui donne le ton, une intrigue extrêmement bien menée, qui nous fait vivre une aventure palpitante, qui regorge d’informations et qui saura nous captiver du début à la fin !
Lien : https://vampiloufaitsoncinma..
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Marvel Legacy : Deadpool nº4

"Deadpool Legacy Tome 2 à 4" de Mike Hawthorne, Ed Brisson, Robbie Thompson, Chris Bachalo, Gerry Duggan, Jon Malin, Gerry Duggan, Robbie Thompson, Zac Thompson et Lonnie Nadler chez @paninicomicsfra.



Synopsis Tome 2 :



"Marvel Legacy ! Retrouvez la suite des aventures de Deadpool contre Cable, de Cable en solo et de Spider-Man avec Deadpool."



Synopsis Tome 3 :



"Deadpool continue de répondre aux ordres de Stryfe dans Despicable Deadpool. Vous retrouverez à nouveau Spider-Man/ Deadpool et Cable."



Synopsis Tome 4 :



"Début dune nouvelle saga pour Cable avec Hope Summers. Les aventures de Deadpool (en solo et avec Spider-Man) continuent également."



Je ferais cours, car plus la peine de présenter #Deadpool et sa folie. On le retrouve donc dans ces tomes 2, 3 et 4, toujours dans sa folle épopée de pilleur de coffres secrets du #SHIELD, avec sa #DreamTeam et sa tentative de semer #Spider-man. Naturellement, tout ne passe jamais comme il faut avec notre cher #Deadpool, mais bon, c'est tellement mieux comme ça.



Nous continuons également notre aventure, plus sérieusement cette fois-ci, avec #Cable et ses acolytes, qui essayent toujours d'endiguer la série de meurtres, commise sur les #Externels (immortels qui ne peuvent pas mourir, normalement). Voguant sur des situations de plus en plus complexes, ils continuent leur lutte afin de trouver le coupable, pour éviter un cataclysme temporel. Rappelons que notre cher #Cable vient d'un très lointain futur et qu'il est en charge des événements présents afin que la ligne temporelle n'éclate pas.



Enfin, nous poursuivons également, les aventures de #Deadpool et #Spider-man, je devrais même dire, #OldDeadpool et #OldSpider-man, qui essayent d'arrêter le double maléfique de Monsieur Pool. Chose pas très aisée à faire en étant vieux et surtout en chaise roulante (pour Spider-man). Mais bon, cette petite aventure va leur donner le coup de fouet, qu'ils n'ont pas eu depuis des décennies.



Qu'est-ce que j'en pense de c'est 3 tomes ? :



J'adore la suite des aventures de #Deadpool et compagnie. Les retrouver dans des situations complexes et hilarantes, c'est exactement ce que j'espérais voir dans un run sur Monsieur Pool. Le fait qu'il interagisse avec #Spider-man et le fait de découvrir, qui est vraiment #Cable (je ne ferais pas de #spoil sur les origines de ce monsieur, pour ceux qui veulent le découvrir par eux-mêmes, mais j'ai appris un fait que je ne savais pas), apportent tous les rebondissements souhaités dans l'histoire pour que cette série accroche le lecteur. Et c'est chose faite avec votre serviteur. Voir également, la version "old" de #Deadpool et #Spider-man est réjouissante, car même vieux M Pool est toujours aussi caustique, manipulateur, méprisable et drôle. J'ai bien aimé également, le run sur #Cable et sa team, car je ne connaissais pas ces #Externels et ses origines. Après, j'ai beaucoup de choses à découvrir sur le monde des #X-Men et compagnie, donc m'a tâche est loin d'être fini. Je m'y perds même beaucoup. Donc, pour conclure, je vais continuer ce run de #Deadpool, d'autant plus qu'une autre histoire va être développée à partir du tome 5. A venir prochainement sur le #blog, j'en ai peur.



Note tome 2 : 16/20.



Note tome 3 : 18/20.



Note tome 4 : 17/20.



Note globale tome 1 à 4 : 17/20.



Comme toujours suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît un nouvel article. Je viens également d'ouvrir un #insta pour ce blog à retrouver sous le #nametag : yradon4774.



See you soon sur les ondes...
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