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Critiques de Paulo Coelho (2323)
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L'Alchimiste

Cela faisait un moment que j'avais envie de découvrir ce livre et je dois dire que je n'ai vraiment pas été déçue...bien au contraire ! L'histoire est celle de Santiago, un jeune berger espagnol qui par deux fois, a fait le même rêve, celui de se rendre au pied des pyramides d'Egypte pour y trouver un certain trésor. Après avoir consulté une gitane qui interprète les rêves, il décide de réaliser son coeur et pour cela, sur les conseils d'un vieillard qui se dit être roi, il n'hésite pas à vendre tous ses biens et à s'engager dans sa quête.

Au cours de celle-ci, il lui arrivera de drôles d'aventures, pas toujours heureuses mais toutes cependant instructives. Car, c'est bien connu, "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort". Et c'est certainement ce qu'il faut retenir avant tout de cet ouvrage. Il ne faut pas hésiter à aller au bout de ses rêves, même si l'on se trompe car ainsi, nous n'aurons pas de regrets et surtout, nous en apprendrons plus sur nous-mêmes. C'est ce que l'auteur appelle accomplir sa "légende personnelle". Quant au personnage de l'alchimiste, il s'agit d'un homme,qui est réellement alchimiste, mais qui surtout lui apprendra à savoir écouter son coeur, à communiquer avec les éléments et à être sensible à tout ce qui l'entoure.



Un livre qui nous en apprend beaucoup sur nous, plus que ce qu'il nous en apprend sur la réelle destinée de Santiago -si je puis dire- et qui nous apprend à être sensible aux signes que l'on voit autour de nous ! Balivernes ! , me direz-vous mais pourtant...

Un livre très bien écrit, aux chapitres courts et qui m'a énormément plu ! A découvrir !
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L'Alchimiste

D'une vacuité et d'une mièvrerie qui donneraient à "tuning magazine" l'air puissant et profond.
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L'Alchimiste

Mais que c'est culcul :



il est plus beau d'écouter son coeur que de manger le pain de son voisin, le vol d'un oiseau est semblable à la couleur de tes yeux, n'évoque jamais ton passé mais accueille l'avenir avec amour, blabla et blabla...



pas d'offenses à ceux qui ont aimé surtout pas, mais je trouve que c'est un livre rempli de clichés et de phrases ampoulées, sorte de traduction internationale de tous les poncifs éculés
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L'Alchimiste

Un livre simple écrit dans un langage simple et qui nous touche au plus profond de nous!

La quête de soi, sa légende personnelle, les signes de la vie...

Il nous rappelle un élément essentiel dans la vie l'écoute de soi et des autres

Un livre très actuel dans ce monde où tout va vite parfois trop vite

Le final est magnifique

Certains diront philosophie de bas quartier mais pourquoi faire compliqué quand certains auteurs savent nous émouvoir sans complexité!

Je recommande ce livre dans sa bibliothèque personnelle... à lire et relire
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Adultère

Bof bof ce roman ! Je ne suis pas une adepte de Coelho car jusque là je n'ai lu que l'Alchimiste de cet auteur et ce n'était déjà pas le coup de coeur. Mais je me suis laissée tenter par celui-ci et hélas la déception est plutôt grande.



Linda, la trentaine, possède une vie réglée à la perfection entre son merveilleux mari, leurs deux enfants et son métier de journaliste.

Malgré cela, elle ressent un mal-être et une indifférence au bonheur qui l'entoure.

Dans le cadre de son travail, elle revoit un ex petit ami Jacob, devenu homme politique. Celui-ci réveille en elle des souvenirs nostalgiques et passionnels.

Pour sortir de cette dépression et tenter de retrouver son bonheur, elle se donne pour objectif de conquérir cet amour impossible.

Mais n'est-elle pas finalement en train de créer un vrai problème dans sa vie pour éloigner ses problèmes imaginaires qu'elle ne supporte plus?



Il ne se passe pas grand chose mis à part les réflexions successives de Linda sur sa vie et le pourquoi de sa dépression. le personnage s'exprime à la première personne, ce qui donne un aspect de confidences vis à vis du lecteur, j'ai plutôt apprécié ce point de vue. Mais j'ai trouvé le tout répétitif avec un grand manque de rythme.

Parfois j'avais un peu l'impression que l'auteur étalait sa connaissance sur la Suisse histoire de combler des vides et pour détacher à certains moment le lecteur des pensées réflexives de son personnage.

J'ai vraiment eu du mal à terminer ce roman mais j'ai quand même lutté: 314 pages pour pas grand chose selon moi.

Seul élément que j'ai vraiment aimé: la couverture du livre qui est très simple mais assez représentative par rapport au titre. Les deux cerises croisées forment le couple et la troisième cerise entre les deux qui représente l'amant. de loin ces trois cerises forment un coeur, j'ai trouvé cela pas mal et plutôt joli.



Quelques passages intéressants malgré tout mais malheureusement le roman reste plat, insipide, lent avec toujours cette impression de tourner en rond. Ennuyeux.

Un mélange de passages philosophiques et religieux, de psychologie féminine, de réflexions sur la solitude et l'amour, puis quelques scènes de sexe plutôt "trash" (peut être histoire de mettre un peu de piment, mais le tout reste assez fade selon moi).

Adultère est plutôt morne et sans grand intérêt, mais cela reste mon avis.

Un livre qui ne m'a pas touchée hormis quelques citations de passage.
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L'Alchimiste

Ma lecture ne date pas d'aujourd'hui (sans doute plus de 10 ans), mais j'en ai gardé un souvenir assez précis, non pas de l'histoire elle-même, mais de la sensation que j'avais eu à la fin : Coelho a tous les atours d'un écrivain, sans en avoir la profondeur : une fausse finesse, une spiritualité low-cost, un faux-air de sage convaincu qui écrit des bouquins à la sauce new-age, prêteur sur gage d'un pélerinage intérieur discount, marchand de développement personnel finalement assez peu convaincant maniant le style avec des effets de manche un tantinet désuets, un bonimenteur déguisé en faux-prophète qui ne trompe guère les foules qui s'en retournent déçues, livre après livre, vexées de s'être laissées un temps entraîner par ce vendeur de poudre de perlimpinpin littéraire.
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L'Alchimiste

Il y a deux choses qui me surprennent d'emblée : le succès retentissant de ce roman et la comparaison qu'on en fait avec "Le Petit Prince" de Saint-Exupéry.



A peine trois heures de lecture d'un texte gentillet extrêmement lisse et écrit dans un style majoritairement plat, nonobstant quelques rares passages poétiques... Je ne peux pas dire que "L'alchimiste" soit déplaisant à lire mais je dois reconnaître qu'il ne m'a procuré que bien peu de plaisir. Indolore, c'est le mot.



Pour commencer, pourquoi donner un prénom au héros si c'est pour l'appeler "le jeune homme" tout au long du récit ? J'ai bien compris que Coelho filait la métaphore du pèlerin et de la quête spirituelle à travers Santiago - prénom plus que révélateur -, berger qui plus est, mais à ce compte-là, autant lire tout de suite les Évangiles (d'ailleurs l'auteur ne se prive pas d'en prélever de nombreux extraits pour nourrir sa narration).



En fait, je crois que ce qui m'a le plus déplu dans ce conte "philosophique", c'est le ton ; l'impression agaçante que Coelho s'adressait à moi, lectrice, comme si j'avais trois ans et me situais au degré zéro de l'intellect. Par conséquent, j'ai souvent eu l'impression de lire une succession de lieux communs à la limite de la mièvrerie.



J'ai également ressenti ce même manque de personnalisation et de profondeur qui m'avait marquée à la lecture de "Soie" d'Alessandro Baricco : pas moyen de m'attacher aux personnages. Aucune alchimie - c'est le cas de le dire - entre l'action et moi. Le genre de chose qui ne fait jamais pencher la balance en faveur de l'œuvre, en ce qui me concerne.



Le seul élément qui m'a vraiment intéressée reste le désert. En ouvrant un roman d'un auteur brésilien, je ne m'attendais pas du tout - mais alors pas du tout - à voyager exclusivement en Afrique, à travers le Sahara. Or, le désert exerce toujours sur moi sa magie, son aridité même étant une source féconde pour l'imagination et la méditation.



Pour conclure, je ne comprends décidément pas l'engouement du public pour ce récit qui me semble aussi éloigné du "Petit Prince" de Saint-Exupéry que Rio de Janeiro l'est des Pyramides d'Egypte.





Challenge Petit Bac 2016 - 2017

Challenge MULTI-DÉFIS 2017

Challenge ATOUT PRIX 2016 - 2017

Challenge AUTOUR DU MONDE
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Adultère



Je l'ai dévoré ....

Il décrit divinement bien les émotions de Linda ,l'héroine du livre , 31 ans ,qui glisse dans un dépression..dans un trou noir..dans un mariage parfait dans lequel elle s'ennuie..

Linda est attachante , et ce livre m'a parlé , je me suis reconnue ,vue ..comme surement d'autres femmes vont pouvoir s'identifier...

J'ai aimé sa quete sur sa vie ,son cheminement et j'ai encore plus aimé la fin...

Encore une œuvre de Paolo Coelho qui a su touché mon cœur...et qui de plus tombe à pic dans ma vie....de femme...

je recommande :-D

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Veronika décide de mourir

Une jeune fille décide de mourir. Elle n'est ni heureuse, ni malheureuse, mais sa vie est vide de sens. Les jours défilent et se ressemblent, rien ne change car elle est top lâche pour choisir un autre chemin. Par peur du risque, par respect pour ses parents, elle a choisi la facilité, une existence sans surprises, sans aucune folie, gommant ainsi sa nature profonde.



Elle n'est pas folle, et pourtant elle se retrouve en hôpital psychiatrique.

Certains deviennent fous quand ils essaient d'échapper à la routine, quand ils ont une peur panique de la réalité, quand nul désir de vivre ou de mourir ne les habite, quand ils ne peuvent plus s'efforcer d'être semblable aux autres.



Véronika n'a pas sombré dans la folie, elle a juste renoncé à lutter.

Elle fera de belles rencontres chez les fous. Ils ne le sont peut-être pas vraiment. Ils sont différents, ils ne correspondent pas à la réalité établie par le plus grand nombre, ils se créent alors un univers bien à eux.



Certains, grâce à leur passage vers la folie, sont devenus sages. Véronika, à travers leur expérience, va alors prendre conscience de la valeur de sa vie, des possibilités qui lui seraient offertes, si l'occasion lui en était donnée. Mais en aura-t-elle le temps?





On se demande parfois pourquoi, dans nos sociétés qui ont un niveau de vie élevé, il y a tant de gens qui souffrent. "Plus les gens peuvent être heureux, plus ils sont malheureux".

Souvent parce qu'ils ont oublié de vivre, tout simplement, de s'accepter tels qu'ils sont et non comme on voudrait qu'ils soient. De prendre le risque de sortir du cadre, de réaliser leurs rêves au lieu de les garder au fond de leur cœur ,de prendre le risque d'être pris pour des fous, de dépasser leurs peurs.





Ce roman est bien construit, car il nous réserve des surprises. Le Dr Igor a-t-il trouvé un remède miracle pour chasser l'amertume de nos cœurs, un remède à la dépression, au mal être?
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Aleph

Aleph confirme ce que je redoutais le plus : Paulo Coelho s'éloigne.

Je ne reconnais plus la beauté poétique de son écriture qui était si simple mais si poignante. Je ne reconnais plus les valeurs de ses premiers ouvrages. Je ne reconnais plus son humilité. Je ne reconnais plus la création de personnages poignants.

Je ne reconnais plus Paulo Coelho, tout simplement.



Avant d'entamer Aleph, le dernier roman que j'avais lu de cet auteur était "la solitude du vainqueur". A ce moment-là, j'avais déjà ressenti un essoufflement dans l’intérêt que je lui portais. Moi qui à chaque fois me réfugier dans l'Alchimiste ou Veronika décide de mourir, j'ai ressenti comme un léger abandon de sa part. Cependant maintenant que je viens de lire les dernières pages de Aleph, ce n'est plus qu'une impression mais une réalité.

La spiritualité qu'on retrouve à travers le récit me semble empreinte de sorcellerie et non plus de rencontre avec une Divinité. Étonnant de la part de Coelho le sachant fort croyant dans une religion qui rejette fortement ce domaine. D'un point de vue personnel, je n'adhère pas. D'un point de vue amatrice du Brésilien, je suis déroutée. Si tout n'était que fiction, ou que seules quelques bribes étaient vraies, il n'a pas su le retranscrire comme il le fallait. Et c'est fort dommage.

L'histoire est peu intéressante et il faut s'accrocher difficilement aux pages pour trouver réellement un petit pic d'intérêt au récit. J'ai eu ce petit engagement que lorsque j'ai découvert les méfaits du protagoniste principal de son ancienne vie, mais outre ce fait, j'ai dû combattre pour terminer le roman.



De plus, Hilal me semble insupportable. Effrontée, susceptible et capricieuse, je n'ai pas su découvrir ses qualités tant ses défauts ressortaient souvent. Le personnage de Coelho m'a également dirigé vers la déception : pourquoi tant d’ambiguïté avec la demoiselle ? Justifier son lien avec la jeune femme par un amour qu'on porte comme celui par rapport à une rivière ne suffit pas. Lui qui se pavane souvent d'être plus âgé, plus sage et de connaitre mieux la vie qu'Hilal, je le trouve parfois bien plus enfantin qu'elle.



Non, vraiment, hormis quelques réflexions bien portantes (mais mal placées dans le récit), Aleph est réellement décevant.
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Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis ..

Il est de bon ton de dénigrer ou d’encenser les romans de Paulo Coelho. Si certaines critiques parlent de philosophie de bas étages, d’autres y découvrent sérénité et plénitude. Comme tous ses romans ne se valent pas, certains restent ancrés dans ma mémoire tandis que d’autres font pschitt et disparaissent de mon horizon aussitôt la dernière page tournée.



« Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré » fait partie de la 1ère classe. Lu il y a des années, je garde encore en souvenir ce ‘concept’, cette philosophie de bas étage que certains aiment décrier. De quoi est-il question dans ce livre ? De l’Amour, celui avec un grand A, l’amour suprême, celui d’une vie, celui d’un instant, celui qui bascule votre vie dans un monde parallèle où votre être ne vit que pour l’autre, que cet autre soit une femme, un homme ou un dieu. C’est une histoire de don, le don pour l’autre lorsque l’on se rend compte que donner cet amour vous grandit, vous forge, vous construit votre propre légende personnelle.



Car dans chaque roman de Coelho, il est souvent question de cette légende personnelle que l’on peut – l’on doit – se créer à force de rêves, de désirs et de passions.



Car dans ce roman, il est également beaucoup question de passions.



Pas besoin d’adhérer à sa religion, à son dieu ou à sa philosophie, son discours est suffisamment universel pour me toucher, m’emporter et me faire réfléchir sur ma vie, sur ma légende personnelle que je n’ai jamais cherché à développer. Peut-être aurais-je dû au lieu d’écrire quelques notes sur un bouquin d’un auteur jamais rencontré que tout le monde a lu. Peut-être même est-il trop tard pour changer et enlever mon costume poilu de bison. Peut-être même que je n’aurais jamais le courage d’avancer dans la vie comme doit être ma légende personnelle. Toujours est-il que ce court roman me permet de réfléchir sur ma propre perception de l’Amour et du don de soi.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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L'espionne

L'auteur rend hommage a Mata Hari. Cette femme si mystérieuse. a t'elle réellement été une espionne a la solde allemande? Etait-elle un agent double a la solde des français ?



Tout cela reste supputation , voilé du mystère que cette femme a tisé soigneusement autour d'elle.



L'écriture poétique de l'auteur correspond parfaitement au personnage qu'était Mata Hari et bizarrement a cause d'un nom d'une époque ou la perçoit d'une façon qui doit être tellement différente de la réalité.



Cela faisait longtemps que je n'avais pas apprécié un roman de Coelho, comme j'ai apprécié celui ci.

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Veronika décide de mourir

Après avoir eu ma période Paulo Coelho et avoir lu plusieurs de ses livres, « Véronika décide de mourir » demeure mon préféré de l’auteur, un joli roman spirituel et un voyage au cœur de la folie.



Le 21 novembre 1997, Véronika jeune fille qui semble tout posséder pour être heureuse, décide de mourir. Elle prépare soigneusement son suicide, et choisit la méthode médicamenteuse, délicatement elle avale les comprimés un par un afin de pouvoir s’arrêter si un doute s’installe, mais elle finit par tous les prendre. Ensuite l’attente et l'après...

Sa tentative ratée, Véronika se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique, à son réveil elle apprend que son cœur est faible dû aux nombreux comprimés ingérés, qu’elle est condamnée et ne lui reste que quelques jours à vivre.

Durant ce sursis , la jeune femme appréhende le monde de la folie, elle va côtoyer des patients, et s’apercevoir que certains semblent se protéger et se cacher de la réalité. Pourtant par la suite, ces personnes atypiques influenceront ses propres choix. Véronika va s’attacher également à Edouard un schizophrène muet et mélomane, qui passe ses nuits à écouter la jeune femme au piano.

Au fil des jours, Véronika face à la mort prend peur, et le choix de mourir laisse désormais place à une rage de vivre, elle prend conscience que nous sommes maître de son destin, que rien n’est fait au hasard, et qu’un brin de folie peut agrémenter une vie...

L’important « c’est ce que tu es et non ce qu’on fait de toi ».



Un roman initiatique sur le Moi véritable, la liberté d’Etre, une quête à la vie, mais aussi une douce approche de la folie, une réflexion sur la normalité, écrit avec simplicité et raffinement Coelho traite du sujet des maladies mentales sans prétention dans une ambiance mélancolique et sombre. Des passages très forts, en particulier les séances avec le Docteur Igot et la scène où Véronika se livre à un plaisir charnel devant Edouard, une scène feutrée, sensuelle et pudiquement dérangeante.

Un livre agréable et abordable, doté de messages positifs pour des sujets très délicats, le suicide et l’internement psychiatrique.

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L'Alchimiste

Ce livre commence en étant très prometteur et, à mesure que l'on progresse, on comprend qu'il n'y aura pas de chute car il était impossible de concevoir une fin digne du début.



Et tout au long du livre, c’est un déroulé de citations au ras des pâquerettes qui ne suggèrent aucune réflexion. Le mélange va plus loin que la nature de celles-ci, on passe d’une prétendue réflexion philosophique à des considérations oiseuses sur la religion, puis un peu de morale et toujours d’un niveau très quelconque.



Où est l’oeuvre littéraire? Si on est très indulgent, on peut concéder l’émergence d’un brin de poésie, mais c’est la phraséologie de l’auteur qui reste très défaillante de sorte qu’il me semble très difficile d’être emporté par ce livre. Pourtant, certains l’ont été et ont adoré cette lecture. Je respecte leurs points de vue mais ne peux parvenir à les partager.

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L'Alchimiste

Eh non.. je n'avais pas encore lu L'alchimiste.



C'est un livre très bien classé dans les "livres populaires" alors j'imagine qu'un bon nombre d'entre vous le connaissent déjà.

Je vais donc m'abstenir d'en faire un résumé.

Je n'en ferai pas plus une explication de texte, n'entreprendrai pas non plus de débat philosophique. Je ne m'embêterai pas avec les questions existentielles qui découlent de ce texte et ne m'embêterai pas à vous exposer ici mon ressenti vis à vis de ces mêmes questions : la vie, l'amour, la mort...bref !



Je ne me vois pas non plus tenter de qualifier ce texte : roman pour enfants, conte philosophique, histoire à dormir debout, incitation au rêve, invitation au voyage, ou à l'inverse, encouragement à rester bien enfoui sous la couette.



Non, je ne m'en tiendrai qu'à une seule phrase :



Je me suis profondément ennuyée. (Et j'en suis désolée ...)
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L'Alchimiste

Conte philosophique destiné à la réflexion, à méditer sur soi qui se lit rapidement. Ce genre de lecture peut rebuter ou apaiser.

J’aime à poser un regard sage sur la façon de voir les choses et le monde avec de belles phrases. L’idée de ne pas hésiter à aller au bout de ses rêves, même si l'on se trompe pour de ne pas regretter me plait.

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L'Alchimiste

« Quoi qu'elle fasse, dit-il, toute personne sur terre joue toujours un rôle principal de l'Histoire du monde. Et normalement elle n'en sait rien. »



À nous donc de trouver le rôle qui nous convient, d’être crédible et de ne pas être seulement des figurants. Notre Histoire personnelle nous appartient et nous sommes les seuls à pouvoir en écrire le scénario. Sauf que parfois on ne trouve pas le bon costume, la bonne réplique, et l’acteur offre une piètre représentation. L’inspiration nous manque, l’idée nous fait peur, le doute s’infiltre, le courage s’effrite. On risque de bafouiller si le spectateur n’applaudit pas, ou pire encore, s’il se moque. Et alors, on se cache derrière le rideau, et le rêve s’éloigne.



Le berger qui aime les voyages, les rencontres et les découvertes, croit en ses rêves et ne s’en laisse pas détourner. Il lui en faut du courage et de la confiance en soi pour ne pas s’arrêter en chemin, alors qu’il a déjà amassé quelques richesses. Pourquoi ne pas être raisonnable et se contenter de ce qu’il a déjà ?



Parce que son rêve n’est pas réellement de trouver un trésor, mais plutôt de cheminer jusqu’à lui. C’est le chemin qui compte, c’est lui qui donne du piment à la vie, qui la rend extraordinaire. Tout comme l’alchimiste qui transforme le plomb en or, le berger se transformera lui aussi en un personnage qui aura donné le meilleur de lui-même. Il s’enrichira de ses expériences et même du rêve d’un autre… Il trouvera sa place dans le monde et fera de sa vie le premier rôle. Tant pis pour ceux qui n’y croient pas, ou n’y croient plus.



Une petite histoire simple et un peu naïve peut-être, mais après tout, la réalité est souvent simple. C’est nous qui la déguisons et la compliquons, en y mêlant passé et avenir, alors qu’il suffirait de vivre l’instant. Elle me rappelle un conte des mille et une nuits : « Les deux rêveurs ».



Et puis, comme le dit Oscar Wilde : « Il faut viser la lune car même en cas d'échec on atterrit dans les étoiles. »



Pas si facile évidemment, mais cela fait du bien de croire de temps en temps que tout est possible, que chacun a un rôle important à jouer sur cette planète, que nous sommes capables de déchiffrer les signes et de parler le langage unique de l’Univers, car « tout est une seule et unique chose. »



Et puis, tout le monde ne court pas après un rêve. Pour certains le trésor est déjà visible, pas besoin de le chercher. Ceux-là ont écrit le bon scénario et enfilé le bon costume dès le départ, et personne ne les fera changer de rôle. Comme le personnage d'Albain dans Geai de Christian Bobin.

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Adultère

Habituellement, j'aime beaucoup les livres de Paulo Coelho... et bien je crois être tombée sur l'exception !!



Je n'ai rien a redire sur sa façon d'écrire qui est toujours agréable.



Mais l'histoire est a mourir d'ennui et le fond complètement grotesque a mon sens.

Linda jeune femme qui a tout pour elle : physiquement, un bon mari , un bon emploi, de bons enfants.. s'ennuie dans sa petite ville de Genève. Elle en déduit même qu'elle est au bord de la dépression.

Pour palier a ça, elle va trahier sa vie, son mari , ses enfants et elle même, en ayant une aventure avec un ancien copain de collège devenu homme politique.



Quoi de mieux que le sexe adultère pour donner du pep's a sa vie ! En tout cas j'ai la vague impression qu'il n'y a plus que ça pour faire vendre des llivres... et encore si l'histoire tenait la route et était palpitante je ne dis pas... mais là !!



A fuir de toute urgence

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L'Alchimiste

Ce que j’ai ressenti….Un doux apaisement…..



» C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante. «



Pourquoi Est-ce Mon Livre Préféré?



Tout d’abord parce que c’est un conte. Un conte merveilleux, d’une douceur apaisante. Je suis fan de Andersen, Perrault, Grimm, je relis sans cesse leurs histoires, car j’admire leur façon d’écrire sous couvert de féérie, les drames de l’Histoire. Et ce conte là de Paulo Coelho me touche particulièrement, car il nous montre un berger à la recherche de son trésor, un homme qui observe le monde qui nous entoure, en suivant sa destinée. Je crois que si ce livre m’a autant plu, c’est que je l’ai lu avant que mon innocence se soit envolée, et je le relis sans cesse pour ne pas oublier cette vision de la vie simple et ouverte sur notre monde, juste pour essayer de ne jamais perdre cet esprit d’enfant ébloui, par la beauté de notre planète.



J’ai appris que le monde possède une âme, et celui qui pourra comprendre cette âme comprendra le langage des choses.



Il n’a qu’une façon d’apprendre, répondit l’Alchimiste. C’est par l’action. Tout ce que tu avais besoin de savoir, c’est le voyage qui te l’a enseigné.



Le monde arabe nous est raconté avec magie et spiritualité. Le désert n’aura jamais autant été si beau et aussi enivrant, les pyramides, un rêve à portée de main, l’Islam aussi généreux. Santiago a un œil neuf, observateur attentif aux signes, à la vie tout simplement….Il va devenir au cours de sa route un homme transformé, un être courageux et confiant, un esprit éclairé. Suivre sa destinée lui a permis de mieux se connaitre, mieux comprendre le monde qui nous entoure, mieux appréhender l’avenir. Oui, un conte merveilleux qui aurait pu commencer par la formule autrement célèbre « Il était une fois » » Once upon a time »: la formule magique qui englobe ô combien d’idées merveilleuses.



Peut-être Dieu a-t-il créé le désert pour que l’homme puisse se réjouir à la vue des palmiers »



Ensuite c’est un conte philosophique. Il y a à l’intérieur une certaine forme de spiritualité, un courant de pensée apaisant. Une histoire riche en rebondissements et en enseignement porteur de lumière. Si on se laisse guider par ce flot, on en ressort profondément touché en plein cœur, grandi d’une vision d’amour et de partage, élevé d’ Espoir. C’est certes une philosophie simple, (d’autres diront naïve), mais il n’y a pas de mal à se faire du bien? La simplicité ne serait -elle pas la clé du bonheur? Moi , j’aime y voir dans ces pages un simple berger, instruit et attentif aux signes, qui s’ouvre spirituellement pour toucher la Magie de ce monde, de le voir se transformer en vent, de le voir s’ouvrir aux secrets de l’Alchimie, de le voir succomber à l’Amour dans un regard. Je suis une incroyable romantique, une inconditionnellement rêveuse, et une fée émerveillée encore de Merveilleux, pour moi ce texte est puissant car rempli de simplicité et d’altruisme, il se lit en deux vitesses et comporte ce qu’il faut de féérie pour nous faire rêver plus fort.



« Avant de réaliser un rêve, l’Âme du Monde veut toujours évaluer tout ce qui a été appris durant le parcours. Si elle agit ainsi, ce n’est pas par méchanceté à notre égard, c’est pour que nous puissions, en même temps que notre rêve, conquérir également les leçons que nous apprenons en allant vers lui. Et c’est le moment où la plupart des gens renoncent. C’est ce que nous appelons, dans le langage du désert : mourir de soif quand les palmiers de l’oasis sont déjà en vue à l’horizon. »



En bref, lorsque je relis ce livre, il m’apporte l’apaisement, il me permet de me recentrer, de revenir à l’essentiel et surtout de garder mon âme d’enfant. A chaque lecture, j’ai l’impression de découvrir une nouvelle chose qui trouve sa voie dans mon quotidien. En ces jours si sombres qui frappent la France, cette lecture m’a permis de trouver la force de croire encore à un avenir meilleur.



« Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »



« C’est dans le présent que réside le secret ; si tu fais attention au présent tu peux le rendre meilleur. Et si tu améliores le présent, ce qui viendra ensuite sera également meilleur. Oublie le futur et vis chaque jour de ta vie selon les enseignements de la Loi, et en te fiant à la sollicitude de Dieu à l’égard de ses enfants. Chaque jour porte en lui l’Eternité. »
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Veronika décide de mourir

Veronika décide de mourir n'est pas un ouvrage sombre et triste comme on pourrait le supposer. Pour moi, c'est, au contraire, une ode à la vie, une invitation à se réaliser pleinement et à assumer son moi profond.



" Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre", écrivait Victor Hugo dans Les Châtiments. C'est de ce fardeau, devenu insupportable, dont souhaite se débarrasser l'héroïne, jeune femme slovène de 24 ans. Trouvant sa vie terne et vide de sens, bien qu'elle possède apparemment tout pour être heureuse, elle choisit effectivement d'y mettre un terme en avalant des barbituriques.

À sa grande surprise, elle se réveille cependant à Villette, un hôpital psychiatrique. La Grande Faucheuse l'a épargnée. Enfin... Épargnée momentanément seulement car, selon le corps médical, son coeur, fragilisé par les comprimés absorbés, cessera de battre dans quelques jours.



Dans cet institut, durant son sursis, la suicidaire côtoie des patients aux troubles psychologiques et mentaux plus ou moins sévères et découvre que certains résidents y séjournent par choix pour se protéger de la réalité ou se libérer des diktats de la société.

Elle se lie notamment avec Zedka, dépressive qui, lors d'injections d'insuline, s'évade dans d'autres mondes, avec Maria, internée suite à un syndrome de panique et surtout avec Eduard, schizophrène aux traits autistiques.

À la lueur de leurs parcours et menacée par la mort, Veronika s'interroge sur son propre mal-être et les raisons qui l'ont conduite à vouloir mourir. Comprenant qu'elle a depuis toujours étouffé sa véritable personnalité et qu'elle a renoncé à ses rêves, elle se libère du mal qui l'a empoisonnée et que le Docteur Igor nomme Vitriol et une furieuse envie de vivre s'empare d'elle. La jeune femme laisse alors libre cours à ses ressentis même s'ils ne sont pas conformes à la bienséance, s'adonne avec passion au piano, vocation contrariée par sa mère, et entreprend une relation amoureuse avec Eduard.



S"appuyant sur son expérience personnelle ; l'auteur brésilien a été interné à trois reprises durant ses jeunes années parce que ses parents ne comprenaient pas qu'il souhaite se consacrer à l'écriture ; Paulo Coelho nous incite à réfléchir sur les notions de normalité et de folie, notions, somme toute, extrêmement subjectives et variables en fonction de la société et de l'époque auxquelles les individus appartiennent.

Laisser s'exprimer un tant soit peu la part de folie ancrée en chacun de nous ne s'avère-t-il pas nécessaire à notre épanouissement ? Ne s'agit-il pas de trouver un équilibre entre les normes qui s'imposent à tous et la spécificité de chaque individu ?

Parvenir à un compromis satisfaisant, en cela, à mon sens, semble résider toute la difficulté...

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