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Critiques de M. J. Arlidge (1683)
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Am stram gram...

Plouf plouf, ce-se-ra-toi-qui-sur-vi-vra. Mais-comme-le-roi-et-la-reine-ne-le-veulent.. Stop. Y a pas de roi, y a pas de reine. Hey! Soyez pas naïfs les z'amis. On parle d'un thriller là, pas de l'après-midi dînette des cinq ans de la petite dernière.



Donc on couche les gosses, on ouvre Am stram gram, et go, on cherche tous ensemble le nouveau tueur en série, pas gentil-gentil qui fait des misères à la police. Elle (oui le tueur est une tueuse, no spoil, rassurez-vous on l'apprend dès le début) kidnappe des couples : amants, potes, collègues, pas trop regardante, du moment qu'ils sont deux, ça fera l'affaire. Pour les enfermer ensuite dans un lieu isolé d'où il est impossible de s'évader, et attendre tranquillou que ça pète les plombs là-dedans. Pour les victimes, option 1 : mourir à deux, lentement, de faim et/ou de folie. Option 2 : sauver sa petite peau en tuant l'autre grâce au revolver généreusement laissé par madame la tordue.

L'enquête menée par Hélène, la fliquette solide sans peur ni états d'âme, évidemment piétine. Sinon on n'en fait pas un roman de 350 pages. Les rapts s'enchaînent donc, les survivants traumatisés défilent, les scènes de crime se succèdent, et pas moyen de mettre la main sur la tordue.



Intrigue classique mais la mise en scène diabolique des séquestrations et les longs moments de dilemme des victimes sont assez originaux. Malgré le côté répétitif des kidnappings, Arlidge maîtrise plutôt bien l'art du suspense et la rythmique trépidante orchestrée par des chapitres courts fonctionne à merveille.

 

Alors pourquoi tu ronchonnes Yass? Juste parce que cette équipe d'enquêteurs, ben elle ne me plaît pô trop. Comme souvent dans les thrillers, le besoin de créer des enquêteurs blessés, en proie à toutes sortes de maux sous leurs airs de dur, a titillé M. J. Arlidge. Car flics ok, téméraires et intrépides ok, mais avec leurs faiblesses, sensibles et fragiles. Et on le serait à moins avec ce qu'ils subissent (toute ressemblance avec des faits réels existant ou ayant existé, ou avec une actualité aussi brûlante qu'une voiture un jour de manif ne serait que pure et fortuite coïncidence indépendante de ma volonté).

Oui mais pourquoi M. J. sombres-tu donc dans une telle caricature du flic instable et vulnérable ici? Des failles why not, mais un minimum de crédibilité ne serait peut-être pas du luxe non? Car perso je n'ai rien contre le sado-masochisme ou l'alcoolisme par exemple, mais à petite dose, surtout dans un thriller. Sinon j'aurai lu machin Grey et ses nuances de fouet, ou un bon vieux Buko avec une bière dans chaque main.



Allez pas grave M. J., en faisant abstraction du manque de réalisme de certains protagonistes (au passage, la psy et la journaliste valent aussi leur pesant de clichés) et en gardant juste l'enquête, ça ne m'a pas tant déplu. Avec notamment l'aspect psychologique des survivants plutôt bien travaillé : culpabilité, remords, honte, colère, dépit, ou comment surmonter ce cauchemar et assumer d'avoir tué un proche pour sauver sa petite personne.



Plouf plouf, ce-se-ra-toi-qui-li-ra-quand-même-le-pro-chain-Ar-lidge. Sauf si le roi et la reine s'en mêlent...



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Derniers sacrements

Je découvre M.J Arlidge avec ce thriller assez singulier puisqu'il utilise une touche de surnaturel pour faire avancer son intrigue : Kassie, 15 ans, possède un terrifiant don, celui de voir quand et comment certaines personnes vont mourir. Pour être embarqué, il faut donc adhérer à ce postulat fataliste «  tout est écrit » ou du moins l'admettre comme tel durant cette lecture. Je ne suis pas dingue de l'irruption du fantastique dans les polars ou thrillers mais là, cela ne m'a posé aucun problème tellement c'est amené avec pragmatisme et simplicité.



Un serial killer sévit à Chicago, d'atroces meurtres, et Kassie se retrouve rapidement suspectée : elle semble toujours plus au moins liée aux morts et surtout, elle les a croisés, a vu à chaque fois leur mort et à chercher à les prévenir.



Ce qui fonctionne parfaitement dans ce thriller, c'est le duo de personnages formé par Kassie et le psychologue Adam, bien incarnés. L'intrigue prend son temps durant deux tiers du roman pour justement les camper avec profondeur et fouiller leur âme : Kassie, pas vraiment aimable mais touchante dans sa vulnérabilité, son «  don » étant en fait une malédiction qui la plonge dans une solitude profonde et lui fait perdre les pédales lorsque les «  flashs » l'envahissent ; Adam, à qui tout réussit, vie professionnelle comme familiale, dont la rationalité s'ébranle au contact de Kassie au point de faire basculer toute sa vie tranquille. Ce tempo lent n'est pas pour autant mou puisque le lecteur sent sourdre une menace par la voix du serial killer non identifié que l'on suit traquer ses victimes programmées.



Puis tout s'accélère dans les cent cinquante pages jusqu'à une fin saisissante maintenant le suspense jusqu'au bout. Pas un thriller inoubliable mais sacrément bien mené, efficace et fluide.
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Oxygène

En cette période de confinement , un titre prometteur me " fait de l'oeil " dans ma PAL , " Oxygène " de monsieur Arlidge . Promesse de "fraîcheur " ou bien d'un peu plus de pression encore , on verra bien . C'est que , voyez- vous , cet auteur , je le fréquente assidûment et je sais qu'avec lui , " c'est pas gagné " d'avance , en principe , c'est plutôt du genre " stressant " .Bon , ceci étant, au point où nous en sommes , avec un mois de confinement de plus comme seul horizon , je me dis que j'aurai du " temps pour récupérer"...Et c'est parti...

Et ça part fort . Un cadre , disons , pour le moins original , des moeurs quelque peu , " sortant des sentiers battus " et ...un premier cadavre , le premier d'une " belle série" de trois....et pas un coup de feu , hein , non , du bien plus ...comment dire , " raffiné " ,enfin , ça dépend pour qui , mais ,vous verrez bien....

Sur l'enquête, on retrouve Helen Grace, toujours aussi perspicace , mystérieuse , meilleure enquétrice de la brigade , hélas pour elle , heureusement pour nous , poursuivie par des vieux démons entrevus dans les romans précédents.Et ce genre de " gamelles " , ça peut faire..du bruit . Elle peut cependant compter sur l'amitié indéfectible de son adjointe , la fidèle Charlie et sur l'aide d'une autre adjointe , Sanderson , compétente enquétrice dont on pourrait dire familièrement que " les dents rayent le parquet "mais qu'on qualifiera courtoisement d'ambitieuse ....

Et puis , elle aurait manqué au scénario, l'ennemie intime de Grâce , l'intrigante journaliste Emilia Garanita....fidèle à elle - même....

Voilà, les principales héroïnes sont en place , le meurtrier " génial " , glacial , intelligent , machiavélique peut entrer en scène , le show peut commencer , un " chaud et froid " en fait , peut - être même un " chaud effroi " .....

Comme les précédents, ce roman tient ses promesses . Les chapitres courts lui donnent du rythme et le scénario est très bien ficelé, machiavélique, violent juste " comme il faut " , et , sans avoir complètement occulté le confinement qui nous oppresse un peu en ce moment , je me suis parfaitement projeté dans ce monde trouble qui nous est décrit et j'ai vraiment été intéressé jusqu'à la toute dernière page .

Néanmoins, j'apporterai toutefois deux petites remarques .Pour moi , ce roman fait allusion à trop d'événements passés, décrits dans les romans précédents. Un lecteur qui prendrait ce livre " en solo " pourrait se sentir un peu " frustré " comme , sans doute , le grand lecteur qui doit replonger dans les méandres de ses neurones pour " réactiver " ses souvenirs , ce fut mon cas .

Je n'ai pas vraiment non plus trop apprécié la dernière page , mais là, je ne dirai rien de plus.....( ..et ne commencez pas par la fin , hein ...)

Ne nous trompons pas , Arlidge , c'est un bon , un très bon , un fin technicien . Je préfère toutefois les romans autonomes , ceux qui " se suffisent " à eux - mêmes sans vous séduire pour vous fidéliser et vous " abonner " .

J'aimerais pourtant bien retrouver Grace dans un prochain opus , j'ai deux ou trois petites choses , oh trois fois rien , hein , à voir avec elle...

Grace ? Une fille qui "manque pas d'air ", c'est moi qui vous le dis .

Et quand vous aurez tourné la dernière page , vous aussi , " Inspirez ,Soufflez". Et si ça va toujours pas , dites- le , on vous passera " l'Oxygène ".

A une prochaine fois.....
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La maison de poupée

Cela fait toujours plaisir de retrouver Helen Grace.



Une enquête toujours efficace, une équipe de flics faite et défaite, une chef hargneuse et jalouse à souhait et une Helen toujours bancale dans sa vie privée et tellement efficace dans le job.



Mais cette flic a un karma, bon ou mauvais selon l'avis des lecteurs, car franchement, comment fait elle pour toujours finir par tomber des serial killers ? Des quoi ? Des serial killers ! Hein ? Bon des tueurs en série quoi ! Ah oui des serial killers.. (moment nostalgie, signales toi si t'as la réf)



Une lecture rapide, simple à lire et sans gros suspense. Hâte de lire la suite !

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Au feu, les pompiers

Un titre particulièrement aguicheur pour un roman très agréable à lire mais sans doute aussi assez conventionnel .

Dés le début, l'ambiance est "chaude ": pas de temps mort , on se trouve , dès le début , plongés dans le drame que constitueront sur trois nuits , plusieurs incendies criminels ,transformant en brasier la ville de Southampton .Des victimes sont à déplorer mais quel lien peut bien les unir ?

On va découvrir avec émotion les interventions des combattants du feu , les pompiers qui , au péril de leur vie , se lancent dans les décombres pour sauver des vies .Bel hommage , certes , mais aussi suspicion ....Et si le pyromane était l'un d'eux?

Les policiers se lancent , eux , à la poursuite des éventuels criminels Parmi les policiers , on retrouve la mystérieuse Helen Grace , épaulée par sa dévouée collègue Charlie , l' ambitieuse journaliste , Emilia , avide de sensationnel et de réussite personnelle , plus une adversaire qu'une alliée pour Helen ....Complétons le casting avec Deborah , la légiste , et nous aurons là le panel des principales protagonistes , une remarquable pléiade de femmes , en l'occurrence, brillantes et ...impitoyables .

Ce roman se lit avec facilité, le style est alerte, le vocabulaire simple ( mais pas simpliste ) et l'action avance vite , rythmée par des chapitres courts , vifs , qui , de temps à autre cèdent la place à d'énigmatiques messages ...On avance inexorablement, les éventuels coupables voient les accusations peser sur leurs épaules puis disparaître jusqu'à un dénouement somme toute crédible mais un peu " convenu " à mon avis , un de ces dénouements classiques pour lesquels la morale reste sauve et où les héros retrouvent la sérénité qui semblait les avoir quittés.

C'est un bon roman qui ne perturbe cependant pas l'ordre établi et répond plutôt à un schéma assez classique chez cet auteur .Pas de grande originalité mais une grande efficacité, un de ces livres qui vous apporte un repos certain si vous sortez de lectures un peu plus " fouillées " , notamment au niveau des personnages qui manquent un peu de " profondeur " , de charisme dans le cas présent. C'est solide , bien mené mais il manque cependant cette flamme qui ....oh , mince , la " flamme " , pour un livre qui s'intitule " au feu , les pompiers "

.....Je suis confus de ce vilain effet de langage : rouge de honte , j'en ai " le feu " aux joues....

Allez les amis et amies , je vous quitte. Mon petit - fils me réclame pour la lecture du soir . Ce qu'on lit ? Attendez , je regarde ...."SAM , le pompier !!! " Mais non , je le fais pas exprès, je vous assure ...Vous n'allez pas " m' allumer" pour si peu , tout de même ?

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Am stram gram...

Deux adolescents se retrouvent prisonniers dans le fond d'une piscine désaffectée. Aucun moyen de sortir de là. Rien à manger ni à boire. Juste un flingue, une seule balle et un portable qui délivre un message on ne peut plus clair: "Vous devez tuer pour vivre. C'est le prix de votre liberté". La jeune fille, Amy, s'en sortira au prix de la vie de son compagnon d'infortune. Une bien sombre histoire, à peine croyable tant le scénario ne tient pas debout et dépasse tout ce que la police, notamment Helen Grace, chef de la brigade criminelle de Southampton, chargée du dossier, a pu voir jusque-là. Amy a bien du mal à se remettre de ce traumatisme et peine à croire qu'elle a tué son ami. Malheureusement, peu de temps après, l'histoire se répète. En effet, deux avocats d'un même cabinet seront soumis à la même terrible loi: tuer ou être tué. Pour Helen, l'affaire se complique d'autant plus qu'il s'avère que le ravisseur est une femme. Quel est le rapport entre toutes ces victimes ? Comment les victimes sont-elles kidnappées ?





Voilà un véritable page-turner avec ses presque 120 chapitres avec 2 à 3 pages chacun. L'auteur réussit donc parfaitement à entrainer le lecteur dans cette descente aux enfers. L'on est plongé directement dans le sordide dès le premier chapitre dans lequel on sait que l'un des deux adolescents kidnappés va forcément mourir. La tension va crescendo au fil des pages avec d'autres enlèvements. L'auteur alterne habilement l'enquête confiée à Helen Grace, fliquette un tantinet borderline, les enlèvements, les retours à la vie pour ceux qui s'en sortent et les vies tourmentées et chaotiques des enquêteurs, notamment Helen, être solitaire et masochiste au lourd passé, ou Mark, son collègue qui se noie dans l'alcool suite à un divorce douloureux. L'intrigue est originale de par ces meurtres indirectement perpétrés. Par contre, il est fort dommage que l'auteur n'ait pas plus approfondi les passages de séquestration et fait dans la surenchère pour les personnages principaux. La fin, quant à elle, m'a quelque peu gênée. Il n'en reste pas moins que ce polar mouvementé et violent ne nous laisse aucun répit.



Am stram gram... pic et pic...
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Am stram gram...

Ca démarre en trombe par un couple kidnappé et séquestré au fond d'une piscine vide. le premier qui tuera l'autre aura la vie sauve. Voilà ce que propose ce psychopathe d'un nouveau genre et qui m'a glacé le sang …

Jeu de massacre diabolique.



Enquête sur les traces du plus pervers des tueurs en série. Nous nous retrouvons derrière Helen Grace et son équipe à traquer l'innommable !

Comme souvent, j'arrive dix ans après la bataille car Helen Grace est déjà connue de tous mais je déteste prendre les séries en cours donc je commence par le début !



C'est d'ailleurs une maladie chez moi, je ne sais pas prendre le train en marche dans le cas d'une série de livres ayant un protagoniste récurent … J'ai toujours l'impression de rater quelque chose !



Ainsi, ce volume introduit la trouble Helen Grace qui semble cacher bien des secrets et promet de belles heures de divertissement au-delà de cette lecture là. Une « flic » comme on les aime mais qui semble cacher des choses plus que troublantes …



La structure du récit fonctionne à merveille. Chapitres courts, qui donnent envie de tout de suite lire le prochain. Efficace. Et forcément, on lit très vite. On doit arriver au bout !



Beaucoup d'actions qui s'enchaînent. le livre est calibré pour laisser le lecteur en haleine tout du long, au détriment de la crédibilité des faits. Mais ça ne me dérange pas vraiment dans ce genre de littérature. Un page turne dans toute sa splendeur. Décomplexé et sans prise de tête !



J'ai pris du plaisir dans cette folle histoire. Je m'attaquerais donc dans les mois à venir au deuxième volume des aventures d'Helen Grace, IL COURT IL COURT LE FURET. Histoire de voir si le charme opère toujours …



Vous connaissez cette série ? Elle tient toujours ses promesses au fil des livres ?

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Am stram gram...

Un jeune couple enlevé, enfermé dans le bassin d'une piscine désaffectée, affamé, assoiffé. Pour sortir de cet enfer, une arme. Celui qui tuera l'autre sera libéré. Un scénario difficile à croire pour les policiers de Southampton qui regardent le survivant avec suspicion. Pourtant quand l'histoire se répète, le commandant Helen Grace et son équipe doivent se rendre à l'évidence. Ils ont bel et bien affaire à un tueur en série particulièrement pervers qui ne tue pas directement ses victimes mais les met dans une situation si extrême qu'elles deviennent des meurtriers. Et, encore plus étrange -les victimes sont unanimes- : le kidnappeur est une femme ! C'est suffisamment inhabituel pour égarer les enquêteurs qui, de plus, ne trouvent pas le lien qui punit toutes les victimes. A priori, elles n'ont rien en commun...



Un thriller qui commence très bien avec un scénario suffisamment original et machiavélique pour tenir en haleine. On se retrouve au fond d'une piscine avec un jeune couple désorienté et terrorisé qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Le drame psychologique qui se noue alors est très bien rendu et les questions se multiplient. Le temps passant, sauront-ils conserver le brin d'humanité qui les empêchera d'appuyer sur la gâchette ? L'amour sera-t-il plus fort que l'instinct de survie ? La perversité du kidnappeur est telle qu'il a planifié de condamner deux personnes : celui qui prend la balle et celui qui tire, coupable à jamais d'avoir sauvé sa peau au détriment de l'autre. Tout cela est donc fort effrayant, fort intrigant et parfaitement maîtrisé par un M.J. ARLIDGE qui sait faire monter le suspens et appâter son lecteur. Et puis, puisque crime il a, il faut des flics pour enquêter. Et c'est là que le bât blesse. L'auteur crée une belle équipe de clichés ambulants. On a le capitaine Mark Fuller, excellent policier par le passé, mais qui, sous le coup d'un divorce difficile, passe son temps à s'alcooliser tout en espionnant les fenêtres de son ex-femme. Sa collègue, Charlie, est, quant à elle, son pendant positif, toujours de bonne humeur, consciencieuse et appliquée. Mais la cerise sur le gâteau est le commandant Helen Grace, si peu nuancée qu'elle en est presque comique. Pas de famille, pas de mari, pas d'enfants, pas de sentiments (ou si peu), une enfance malheureuse, une moto pour parcourir à toute blinde les rues de la ville et une ''sexualité'' déviante. Un peu trop pour une seule personne même quand on connait la prédilection des auteurs pour les flics cabossés par la vie...

Un thriller prenant donc, mais qui souffre de vouloir trop en faire. Une lecture de plage divertissante mais décevante si on exige un peu plus de style et de nuances.
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Quand le chat n'est pas là...

Le crime commis frappe les esprits, à Southampton. La jeune femme assassinée était très présente sur les réseaux sociaux, où elle affichait sa réussite. La violence du mode opératoire choque autant que l’incompréhension, d’autant qu’elle laisse un petit orphelin de quelques mois. Mais la ville côtière anglaise ne sait pas encore qu’elle fera parler d’elle pour deux autres assassinats …



Voilà de quoi attiser la curiosité morbide d’Emilia la journaliste locale d’un tabloïd en mal de sensations fortes à partager. Il est clair que ses relations avec les enquêteurs, et en particulier Helen Grace ne sont pas au beau fixe.



C’est avec un grand professionnalisme et malgré les tensions au coeur de l’équipe qu’Helen se lance à la poursuite du coupable et tente de cerner les circonstances qui ont conduit le criminel à une telle débauche de violence.



Une intrigue bien addictive, des personnages auxquels on s’attache vite, et l’art de manipuler le lecteur entre fausses pistes et retournements de situation, autrement dit : un excellent moment de lecture.



Merci à Netgalley et aux éditions Les Escales



512 pages Les Escales 1er février 2024

Netgalley
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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À cache-cache

Une enquête dans un cadre atypique : C'est à l'intérieur d'une prison que l'inspectrice Helen Grace va devoir trouver l'auteur de plusieurs crimes, et cette prison elle la connait bien puisqu'elle y est elle-même enfermée, en attente de son procès pour trois meurtres.



Un bon début, des chapitres courts qui maintiennent la tension en alternant les personnages et les situations, des crimes au rituel étrange, dont la cause n'est pas établie: les victimes ne présentent pas de blessures ayant pu entrainer cette mort et ne se sont pas défendues.

Un roman policier qui partait fort, mais sur lequel j'ai décroché en cours de route.



Pour quelle raison je ne sais pas exactement, mais je me suis surprise à poser le livre sans être dévorée par l'envie de le reprendre. Ce n'est pas le fait de ne pas avoir lu les autres de la série, on comprend vite qui sont les personnages et leurs rapports. Peut-être justement cet enchainement de chapitres courts, trop courts, qui à force, ont créé chez moi un manque, trop de choses en trop peu de temps, peu d'approfondissement, des situations évoquées et jamais reprises, et puis cet enchainement de coups durs chez l'inspectrice qui se relève toujours, indépendamment des coups reçus et des blessures, trop c'est trop.



A coté de cela, j'ai été choquée par la description donnée par l'auteur de cette prison, de sa décrépitude. Je ne sais pas si cette situation est véridique, mais elle fait froid dans le dos.

Un point positif néanmoins, quelques personnages secondaires bien décrits, dont on regrette pour certains de ne pas leur voir accorder plus de place dans le roman.

Merci aux éditions 10/18 pour la découverte de cet auteur qui me tentait depuis longtemps, même si cela n'a pas été le coup de coeur que j'attendais #Acachecache #NetGalleyFrance
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Point de non-retour - Chasse à mort

Je découvre M.J. Arlidge, avec ces deux récits policiers de très haute tenue.

J'y fais la connaissance de Jodie Haynes, future Helen Grace.

C'est captivant, rapide et sans gras inutile!

Arlidge, au travers de ces deux histoires, nous plonge dans deux hideurs britanniques: Un foyer louche de l'Assistance publique anglaise, et un ignoble trafic de clandestins au profit de fermes du Hampshire. Autant dire que la dinde de Noël, vers Southempton, risque d'avoir un bien sale goût!

Après avoir survécu au foyer de l'horreur, Jodie devenue Helen démarre sa carrière de flic sur... les chapeaux de roue!... Car Helen Grace a le cœur de bien faire et terminer son travail.

Alors, après ces débuts si bien contés, je vais continuer de lire les pages de M.J. Arlidge et je sais qu'elles ne sauront me décevoir.
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Quand le chat n'est pas là...

Nous sommes à Southampton, sur la côte Sud de l'Angleterre. Un homme rentre chez lui, de nuit, et découvre sa femme tuée à coups de hache. Helen Grace va devoir se charger de l'enquête. Mais ce n'est pas facile pour elle car de potentiels coupables ressurgissent du passé, à commencer par celui qui la harcèle et qui veut sa peau...



J'ai dévoré ce polar ! J'aime lorsque l'auteur ne nous laisse aucun répit, lorsqu'il nous emmène sur de fausses pistes... Impossible de découvrir l'assassin jusqu'aux dernières pages ! Le scénario est extrêmement bien ficelé. Si vous avez envie d'avoir des frissons, n'hésitez pas !



Un grand merci à  Netgalley et aux éditions Les Escales pour cette belle découverte.
Lien : https://promenadesculturelle..
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À cache-cache

Le commandant de police Helen Grace se retrouve à attendre son procès à la prison pour femmes de Holloway. Pendant son incarcération, une détenue Leah Smith va être assassinée. On la retrouve la bouche et les paupières cousues, ses parties génitales mutilées et chaque orifice de son corps a été bouché, rempli avec ce qui ressemblerait à de la vaseline.

Soif de justice, Helen va vouloir démasquer le responsable, surtout que d’autres femmes vont subir le même sort. Mener une enquête en étant détenue et dans un environnement où les flics ne sont pas les bienvenues ne va pas lui faciliter les choses.

Pendant ce temps, à l’extérieur, une de ses anciennes collègues Charlie Brooks va tenter de prouver son innocence pour les meurtres dont elle est accusée.

M. J. Arlidge sait décrire de manière réaliste les conditions de vie dans l’univers carcéral (manque de personnel, trafics, violences,….) Bon rythme de l’intrigue. L’identité du coupable et sa motivation sont vraiment dévoilés à la toute fin et c’est vraiment appréciable. Bien malin celui qui pourrait découvrir son identité avant.

#ACachecache #NetGalleyFrance

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À cache-cache

Se faire accuser d'un triple meurtre et enfermer dans une prison de haute sécurité, où justement les meurtrières purgent parfois une peine de perpétuité, et où la sécurité n'existe pas, c'est cruel, pour une femme flic. Certaines de ses codétenues avaient été placées là par elle, elle essuie les pires avanies (un cafard dans son bol de céréales quand elle est morte de faim), et on découvre qu'elle a, cette Helen pleine d'énergie, quelques ennemis qui l'ont précipitée là où elle est, en particulier son neveu : «  il était éperonné par un sentiment plus puissant : la haine ; la haine de sa propre famille. Ce qui le rendait d'autant plus dangereux. Dans de telles situations, les liens du sang sont indéfectibles ».



Serait-ce l'effet de la chaleur vraiment très très comment dire, chaude, ou une lecture somme toute reposante, et puis la visite de cette prison où survivre n'est jamais certain, alors que moi, bien au ch.. non, non, dans ma maison, tranquille je n'ai à lutter que contre la canicule, bref, j'ai adoré. Et appris, par exemple : «  en prison, les déclarations non verbales étaient les plus puissantes ».

Et puis, il y a pire que la cellule, où Helen avait cru se retrouver en enfer : l'isolement, la saleté, les odeurs nauséabondes, l'ambiance sordide, les marques du temps laissées par les anciennes détenues…

Curieusement, je n'avais qu'une envie : continuer la lecture, peut -être bien quand même pour échapper à mon sort en partageant le sort d'une Helen, et d'autres, vraiment pas enviables. En petits chapitres courts, le point de vue de chacun est exposé, et des problèmes, vraiment, il y en a.

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Am stram gram...

Vous prenez deux personnes , un couple, une mère et sa fille ou deux collègues et vous les placez dans un lieu clos, sans pouvoir manger ni boire. Un message: " vous devrez tuer pour survivre" et un pistolet avec une seule balle.



Où sont les limites de notre morale, peut-on tuer par néssécité et qu'est ce que la nécessité de tuer? Et, lorsque vous avez tués, quel est le poids de votre culpabilité, êtes vous toujours vivant?



C'est le thème central de ce trhiller, fort intéressant et bien mené. Suspens, rebondissements, il est bien difficile de trouver le coupable.



Malheureusement, l'auteur tombe dans le piège classique du thriller: une bonne idée, du gore mais pas trop, et des retournements de situation bien vus. Mais un tueur doit être pris en chasse, pour cela il faut des flics et une enquête, et c'est là que tout foire! plus d'imagination! alors l'auteur nous sort un flic alcolo et une chef flic sans peur et sans reproche, evidemment très belle , mais ayant sacrifié toute sa vie pour la "chasse aux tueurs", elle expédie ses besoins sexuels dans une paraphilie bien glauque et surtout sans intéret



Bref, un thriller qui atteint son objectif: page turner efficace et plutôt intelligent. Dommage que les" gentils" ne soient pas à la hauteur du" méchant"



Mais ce n'est que mon humble avis.
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La maison de poupée

Voilà un polar comme je les aime, une traque infernale qui vous met les nerfs en pelote tant le suspense est à son paroxysme. de plus, les personnages, tous les personnages, sont finement peints. On apprend à les connaître tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Les détails sont très fouillés et la touche d'empathie ou de répulsion fait son effet immédiat.



Et pour encore agrémenter la lecture, le roman est constitué de chapitres courts passant d'un point d'intérêt à un autre, ou d'un personnage à un autre, ce qui crée un rythme rapide et efficace : l'attention est soutenue, pas une minute d'ennui. Et enfin, je conclurai en disant que l'écriture et la traduction sont d'un très bon niveau.

Alors, alors, pas d'hésitation et entrez dans cette maison de poupée… enfin à vos risques et périls !



Ruby se réveille dans un lit qui n'est pas le sien. Dans une chambre qui n'est pas la sienne. Dans une pièce aux murs aveugles. le mobilier autour d'elle est factice. Un décor !

Pendant ce temps, des promeneurs découvrent enfoui dans le sable, le corps d'une jeune fille, disparue depuis plusieurs années. Disparue oui mais selon les réseaux sociaux toujours active !

Helen Grace, commandant de police chargée de l'enquête au sein de la ville de Southampton, va peu à peu faire le lien entre ces disparitions et comprendre qu'elle se trouve devant un tueur en série. La traque commence, l'heure tourne…
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Il court, il court, le furet

« Il court, il court, le furet », le furet prendra ton cœur !

Deuxième tome des enquête d’Helen Grace. La commandante reprend du service lorsque la police est appelée sur les lieux d’un crime horrible. Dans un quartier où la prostitution fait rage, dans une maison délabrée où les « filles de joie » font leurs passes et où les drogués visitent le septième ciel, le corps d’un homme est retrouvé sur un lit, chaque membre attaché à un coin. L’assassin s’est acharné sur lui à l’aide, semble-t-il, d’un couteau. Son torse est ouvert en deux, un seul organe manque : le cœur. C’est le début pour Helen Grace et son équipe pour une série de meurtres sanguinaires, tous visant des clients de prostituées...

Un opus qui se lit facilement, une intrigue qui tient la route, une enquête rondement imaginée par M.J. Arlidge. C’est comme une récréation. L’auteur a la bonne idée de détailler aussi bien les recherches pour démasquer le criminel que la psychologie de ses personnages et leur vie privée. La construction du roman est parfaite. Arlidge ne manque pas de reprendre certains éléments du premier tome afin de nous remettre dans le contexte et de faire une liaison judicieuse entre les deux enquêtes. Ce qui fait que l’on peut lire ce tome II sans avoir lu le précédent ou respecter la chronologie des parutions. Le dénouement est peut-être un poil décevant, mais c’est un détail qui ne nuit aucunement à la qualité de ce polar.

Affaire à suivre avec le tome 3 : « La maison de poupée ».

Traduction d’Etienne Menanteau.

Editions Les Escales, 10 / 18, 428 pages.

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Oxygène

OMG….. Je ne vais jamais pouvoir attendre aussi longtemps. MJ Arlidge frappe fort et ne laissera aucun lecteur indemne. Je me demande si je ne vais pas prendre des cours intensifs d’anglais pour me mettre à la lecture en VO.

Je lui reprochais dans une autre critique de ne pas répondre à toutes mes questions. Et dans cet opus je comprend mieux. Pour moi, il nous offre l’enquête la plus palpitante et passionnante d’Helen Grace, héroïne que je continue d’admirer. Il fait exploser son art et on en redemande encore et encore.

Qui se souvient de Jake ? Moi il m’avait marqué et j’avais trouvé dommage que MJ Arlidge l’abandonne… Et voilà, que la première enquête commence par lui et j’ai été prise d’assaut d’émotions fortes. La victime on la connaît et on assiste comme à son habitude à son meurtre et le lecteur le vit très mal. Cette fois, notre commandant est impliquée émotionnellement….

J’ai trouvé cet opus beaucoup plus poussé et approfondi sur le portrait des personnages. Bien sur on en apprend un peu plus sur Helen, mais Sanderson et Charlie se révèlent encore plus. D’ailleurs l’auteur propose des scènes très réalistes : la place de la femme dans un métier d’homme, la compétition entre elles pour arriver au sommet, la position délicate d’un supérieur hiérarchique, les conséquences d’une mauvaise arrestation.

Le comble cette fois-ci et sans trop spoiler. MJ Arlidge nous offre une sorte de tome 1. On en ressort conquis et frustrée à la fois. Énervé et tellement emballé d’attendre la suite…

Un très gros coup de coeur ! Un grande fan de MJ Arlidge ! Vivement 2020 !

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60 minutes

Lorsque Justin Lanning reçoit un étrange coup de fil l'informant qu'il lui reste 60 minutes à vivre, il pense d'abord à un canular de très mauvais goût. Simultanément, l'ascenseur tombe en panne et le replonge dans les terribles événements de Manor Farm 8 ans plus tôt. Une sourde angoisse s'empare de Justin.

Lors d'une épreuve sportive dans le Massif des Downs, il s'était perdu avec 4 autres adolescents et avait trouvé un refuge inespéré dans la maison de Daniel King, le repaire d'un tueur psychopathe. Lors de cette nuit d'enfer, ils avaient pu s'échapper mais en laissant derrière eux Rachel qui y avait laissé la vie. Après avoir mis le feu à la ferme, le tueur s'était suicidé.



Justin est retrouvé sur un chantier le lendemain, torturé et étranglé.

Les événements se précipitent quand Callum, un deuxième survivant est assassiné selon le même modus operandi.

La nature méthodique des exécutions laisse à penser que l'assassin est déterminé et expérimenté, bien loin de la personnalité impulsive de Daniel King.

La terreur s'empare de Fran et Maxine, les 2 survivantes de la bande, qui sont mises sous protection policière.

La publicité faite autour de la sortie du livre de Maxine, relatant le calvaire des adolescents, ne fait qu'ajouter de l'huile sur le feu.

La surexposition de l'affaire criminelle par les médias et les réseaux sociaux ainsi que l'intrusion d'une journaliste à la recherche du scoop entravent l'enquête en cours.



Daniel King est-il de retour pour accomplir sa vengeance ou s'agit-il d'un imitateur ? Une chose est certaine, la clé de ces abominables crimes réside dans le passé.



J'ai découvert l'auteur à ses débuts avec « Am Stram Gram » et j'ai retrouvé avec plaisir l'intrépide Helen Grace, commandante de la brigade criminelle de Southampton.

Officier de police aguerri, cette enquête sous haute tension met ses nerfs à rude épreuve. D'autant plus que sa vie privée a été récemment chamboulée par l'arrivée de Joseph, un lieutenant fraîchement débarqué, dont la personnalité aussi secrète que séduisante semble cacher une terrible violence.



Dans ce roman choral, les points de vue des protagonistes se succèdent dans des chapitres très courts qui donnent une structure bien définie au déroulement de l'intrigue et une impression de maîtrise dans le rythme du roman. Le suspense n'en est que plus prenant, insidieux, jusqu'au dénouement final inattendu.

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Loup, y es-tu ?

La saga "Helen Grace " de Arlidge": des polars british simples, efficaces et plein de rebondissements.

Des campeurs sont enlevés à proximité de la forêt de " New Forrest" ( un des plus beaux sites du sud de l'Angleterre) et sont retrouvés attachés à des arbres avec, comme ornements, des carreaux d'arbalètes fichés dans le coeur.

Fanatique écologique, vengeance personnelle, sérial Killer pur et dur? La nouvelle enquête de notre belle et farouche commissaire s'annonce complexe.

Un tome sympa mais quelconque et convenu. Helen Grace commence à s'essouffler, est ce la fin de la série?











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