[…] Honte à ceux qui ne voient que des guenilles.
Regardez bien. Ils portent la lumière
De ceux qui luttent pour la vie.
Et les Dieux (s’il en existe encore),
Les habitent.
Alors dans la nuit,
D’un coup, il apparaît que nous avons de la chance
Si c’est vers nous qu’ils avancent. […]
Regardez-les,
Ils ne nous prennent rien.
Lorsqu’ils ouvrent les mains
Ce n’est pas pour supplier,
C’est pour nous offrir
Le rêve d’Europe
Que nous avons oublié.
Regardez-les, Laurent Gaudé.