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Critiques de Christophe Henning (17)
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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

Témoignage super émouvant.

Jeanne Pelat, que tout le monde connaît grâce à sa présence fréquente au Téléthon, myopathe depuis longtemps, est "de plus" devenue diabétique insulino-dépendante et porteuse de pompe à insuline. Les épreuves, les opérations, les deuils, mais aussi la confiance dans son équipe soignante, sa famille et sa foi qui la portent, le goût de la vie ... Plein d'éléments touchants dans ce témoignage.

J'ai apprécié de connaître un peu plus cette personne, dont j'avais souvent entendu parler, et dont j'avais eu quelques échos les dernières années par le magazine "La Vie"
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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

Qu’il est dur de mettre des mots sur des maux… C’est ainsi que j’ai envie de commencer ma critique sur « Résiste ! Une vie dans un corps que je n’ai pas choisi ».

Suivant le Téléthon depuis toute petite, pour des raisons qui me sont personnelles, j’ai découvert la sortie à venir de ce livre sur un célèbre réseau social et je n’ai pas pu m’empêcher de me le procurer le jour de sa sortie.



Tout le monde ou presque « connaît » Jeanne Pelat. Souvenez-vous, en 2004, son visage était sur toutes les affiches du Téléthon avec un slogan tout aussi marquant : « Moi je me bats, et avec toi je gagne ». C’est dans le Téléthon et au fil des années que j’ai découvert Jeanne Pelat, devenue aujourd’hui une jeune femme, toujours autant pleine d’ambition et d’envie, qui aime toujours autant la vie… Je n’ai pas hésité à acheter son livre dont, je vous informe que la totalité des droits d’auteur sont reversés à l’AFM Téléthon, non pas pour une question de voyeurisme ou tout ce que l’on pourrait penser à la lecture d’un témoignage, non… « Résiste ! », c’est tout autre chose…



J’ai bien du mal à écrire. J’ai bien du mal à trouver les mots justes. En fait, je me pose la question, est-ce que l’on peut, nous, extérieur à sa vie, à son handicap, mettre des mots sur cette lecture ? Je vais tenter de le faire…



Atteinte à l’âge de six ans d’une myopathie encore inconnue à ce jour, Jeanne Pelat perd de la force. Un jour, alors qu’elle jouait sagement avec son petit frère, Paul-Henri, elle tombe et se casse la jambe. Elle ne savait pas ce jour-là, qu’elle avait perdu définitivement la marche… Elle nous livre ici son combat au quotidien, même si elle ne l’appelle pas comme cela…



Je reste sans voix. Jeanne Pelat nous donne ici une énorme leçon de vie. Elle qui est dépendante à longueur de journée, ne se plaint jamais. A aucun moment durant ma lecture, je n’ai ressenti de pitié ou de tristesse pour Jeanne. Jamais. Et j’en suis contente, parce que je suis sûre qu’elle n’aurait pas aimé. Elle se livre, à cœur ouvert, nous parlant de tout, sans tabou. C’est une guerrière, une battante, dont tout le monde devrait prendre exemple. Effectivement, elle ne lâche rien, et même si la maladie est omniprésente, elle fait tout son possible pour qu’elle l’encombre au minimum.

J’ai été admirative devant son courage, pour ses études pour ne citer qu’un exemple, où elle a refusé tout aménagement scolaire possible, elle qui a des soins quotidiens, des hospitalisations inévitables, elle dont les nuits sont ponctuées de réveil pour diverses raisons, elle que la douleur torture à longueur de temps… C’est donc avec fierté qu’elle a obtenu son bac avec 18.2 de moyenne s’il vous plait et qu’elle étudie l’histoire et l’art et le journalisme.



Sa force est un exemple pour tous. Je n’ai pas pu, et je pense que vous aussi, si vous le lisez, je vous incite à le faire en tout cas, en sortir indemne, réellement.

Le fait qu’elle nous parle de tout, sans tabou, donne un goût particulier à ce livre. Ce goût-là, je suis sûre et certaine de l’avoir encore longtemps dans la bouche et je sais que j’en parlerais, encore et toujours.

Certes, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et la vie avec la maladie l’est encore moins, mais elle nous montre et nous démontre encore que la vie est un cadeau…



Comment écrire cette critique sans parler du Téléthon, vous savez ses trente heures de direct où l’on doit tous composer le 36 37, c’est bientôt, le premier week-end de décembre, ne l’oubliez pas. Parce que n’oubliez pas non plus, que cela peut arriver à tout le monde, vraiment tout le monde. Ca peut nous tomber dessus à tous sans même que l’on ne se doute de quoique ce soit. Alors je pense que c’est important d’aider la recherche, comme on le peut. Personne ne devrait ne pas pouvoir mettre de nom sur une maladie. Tout le monde devrait pouvoir avoir le droit de vivre sa vie, dans la dignité et c’est en aidant la recherche et ses chercheurs, que Jeanne aurait aimé appeler « trouveurs » que l’on peut faire bouger les choses, pour que plus jamais des enfants partent trop tôt, pour que plus jamais, des parents soient endeuillés…

Parce que même si pour Jeanne il est trop tard, comme elle le dit, d’autres malheureusement, suivent encore… Il faut croire en la guérison !



N’oubliez pas, il n’existe pas de petits dons…

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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

Résiste résonne un peu comme mon parcours contre la maladie rare, dont chaque jour est un combat. Je n'ai pas de traitement non plus. Je suis une guerrière, toujours souriante malgré les douleurs et autres aspects de la maladie. Mais je vis je profite de chaque bonheur, c'est un lourd combat. Ici, ses amis ne l'ont pas lâché, contrairement aux miens qui n'ont pas compris mon handicap... mais aussi le regard des gens sur nous même.

C'est un témoignage marquant !
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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

Jeanne Pelat est un visage bien connu du Téléthon et au fil des années elle nous est devenue familière. Mais sa vie ne se limite pas à ces trente-six heures sous les projecteurs !

Dans ce livre, Jeanne nous présente avec lucidité et sincérité tout ce qui fait sa vie : son combat contre la maladie, bien sûr, depuis les premières atteintes à sa santé, mais aussi l'amour de sa famille, ses amis, sa foi. Sans s'apitoyer sur son sort, elle parle de la douleur toujours présente, de ses multiples opérations et de son corps qui n'arrête pas de se transformer, des traitements et des effets secondaires. Même si elle est bien suivie par le corps médical, parfois elle est confrontée à des soignants qui croient tout savoir et "oublient" d'écouter ce qu'elle leur dit !



Mais ce livre est aussi un formidable message d'espoir dans lequel une jeune fille nous partage ses rêves et ses projets, malgré la maladie. Merci Jeanne !
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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

Bon, on se bouge le derrière avant d’avoir 15 chroniques dans les pattes !



Résiste ! est un témoignage autobiographique. Jeanne Pelat nous livre son ressenti face à son quotidien peu évident, elle qui est atteinte d’une myopathie rare et qui se bat non pour elle, mais pour les autres qui viennent et qui seront aussi victimes de cette maladie.



Il est très difficile d’offrir un résumé de ce bouquin, pour être honnête. Il est déjà ardu de résumer un témoignage… et celui de Jeanne Pelat ne fait pas exception. Pour être honnête, je ne sais même pas trop quoi écrire dans mon avis. Quelque chose me dit que cette chronique ne sera pas très longue…



Cela étant, je tiens quand même à parler de Résiste ! parce que si on ne me l’avait pas offert, je ne me serais jamais penchée dessus, et que je serais passée à côté de quelque chose, je l’avoue. En même temps, si j’étudie dans le domaine du handicap et que j’aspire à travailler dans la même veine, on peut peut-être comprendre que je ne cherche pas forcément à retrouver ces points dans mes lectures. Il est bon pourtant parfois de faire une exception…



Ce témoignage est écrit avec beaucoup de détermination, de douceur, de lucidité et avec justesse, je trouve. Jeanne Pelat ne tombe jamais dans le pathos, comme elle le dit si bien, et elle parvient parfaitement à l’éviter. En revanche, nous, lecteurs, nous prenons conscience de ses épreuves, et par ce biais, nous relisons différemment les nôtres. C’est très beau.



Ce que j’ai énormément apprécié, c’est que si l’ensemble est très fluide, très agréable, on aborde un sujet qui normalement est passé sous silence, légèrement tabou. C’est vrai, on ne parle pas du handicap. De gros efforts vont dans ce sens, mais rares sont les personnes qui élèvent la voix pour informer… sans accuser. Bien sûr, il y a des reproches qui peuvent être faits, mais l’auteure de ce témoignage nous montre qu’elle a véritablement accepté qui elle est, toutes les composantes de son être, et que c’est aussi aux autres de le faire. Cela étant, on constate aussi sa grande maturité et sa grande réflexion.



Je ne vais pas dresser un tableau des louanges de Jeanne Pelat. Non ! Ce n’est pas le but de cette chronique, ni du livre. Il sert juste à parler franchement de tout ça, d’apporter de la lumière… et de transmettre une tranche d’humanité. Comme elle le dit : nous n’avons pas le droit de rester indifférent à tout cela. Personnellement, ça m’a beaucoup touchée et ça a encore fait évoluer mon regard, je pense, bien que j’évolue au contact de personnes avec diverses déficiences.



Comme l’écrit Sophie Davant : nous avons à apprendre de Jeanne, de sa façon de penser, et ceci de bien des manières. Dans notre acceptation de la douleur, des épreuves, des silences, des maladresses… de nos vies et de tout ce qui les compose, de manière résumée. Parce que c’est ça, ce livre : une manière d’aborder le handicap tout en nous renvoyant à nos vies et à notre humanité.



Vous voulez vous laisser toucher sans vous apitoyer ? Découvrir un peu mieux le handicap et en apprendre sûrement un peu plus sur vous-mêmes ? (on dirait une affiche publicitaire, c’est horrible). Lisez Résiste ! C’est un témoignage qui vous apportera beaucoup, un rayon de lumière qui fait réfléchir en douceur, tout en nous tournant vers les autres. En plus de ça, il n’est pas très long, alors il a tout bon !

Pour conclure, je ne mettrai pas de note : comment voulez-vous noter un témoignage de vie ?
Lien : http://leden-des-reves.blogs..
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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

Un beau témoignage d'une jeune femme qui avance dans la vie, malgré les difficultés. Peut-être dirait-elle : comme vous et moi ? Nous avons tous nos difficultés de vie, à nous d'en faire quelque chose... à nous de faire en sorte d'accéder au bonheur. La vie est courte. La vie est parfois compliquée et difficile. Mais vivons la pleinement ! Du mieux que nous le pouvons.

Vivre... profiter de la vie... ne pas faire que survivre en entretenant un corps capricieux... c'est une femme, et non un handicap...
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Le jardinier de Tibhirine

La Vie







Mots-clés



ALGERIE CATHOLICISME LASSAUSSE JEAN-MARIE MOINE RELIGION TIBEHIRINE

Portrait

Le jardinier de Tibhirine



Anne Guion - publié le 02/09/2010



Vide après l’assassinat des moines, le monastère vit toujours grâce à la fidélité d’un prêtre.



Jean-Marie Lassausse, 51 ans, est notre guide lors d’une visite à Tibhirine avec des lecteurs de La Vie. Comme beaucoup, il n’a appris l’existence du monastère qu’en 1996 après le drame. Pourtant, on jurerait qu’il y a passé sa vie. Il y a quelque chose entre lui et ces murs épais. Entre ce prêtre de la Mission de France et ce paysage, ces collines qui lui font penser à ses Vosges natales. Son truc à lui, c’est la terre. Lorsque le père abbé de l’abbaye d’Aiguebelle, alors responsable du monastère, lui propose, en 2001, de gérer le domaine, il hésite. Ce qui le décide, ce sont les pommiers… 5 hectares d’arbres fruitiers avaient été plantés. « Fallait bien que quelqu’un s’en occupe… » Et, surtout, les témoignages des villageois qui évoquent les moines avec tendresse. « L’héritage était si positif, dit-il, il ne fallait pas que cela cesse. » Il monte quatre jours par semaine au monastère pour s’occuper des 14 hectares : des pommiers, donc, des cultures maraîchères et des moutons. Jean-Marie accueille volontiers les visiteurs, dont la plupart sont étonnés de voir le monastère vivre encore : « Combien de fois on m’a dit : “Mais, je pensais que le monastère était fermé.” Non, Tibhirine n’est pas mort. »



Prêtre-ouvrier, ce fils d’agriculteur croit beaucoup à ce qu’il appelle le « ministère articulé sur deux pieds », qui allie une présence par le travail et l’animation d’une communauté. Aupa­ravant, il a sillonné le plateau de Mille­vaches, dans la Creuse, au service de 200 familles, pour scier le bois destiné au chauffage, a introduit la culture attelée dans une vallée de Tanzanie, et gagné des terres sur le désert en Égypte. De ces expériences, il garde des idiomes : le swahili et l’arabe, qu’il parle avec l’accent du Proche-Orient, ce qui ne manque pas d’étonner ses amis algériens. Et une conviction profonde : « Le rapport à la terre permet à des hommes différents de s’entendre, de se comprendre, de travailler ensemble pour produire de belles récoltes. »



Les gens du village lui donnent un coup de main pour les cueillettes. En échange, il a récemment aidé à couler le béton de la dalle de la mosquée bâtie… juste devant le monastère. « Il y a le dialogue islamo-chrétien des colloques et celui qui se fait sur le terrain, dit-il. Cela a été l’occasion de créer des liens avec les responsables. » Demain, flanqué de deux voitures de la police, imposées par l’État algérien, il grimpera la route qui mène au monastère. La veille, Youcef et Samir, les deux ouvriers agricoles qui travaillent avec lui, ont récolté les mûres. Il y aura d’abord le café de 9 h 30, partagé avec des jeunes du village venus dire bonjour. Puis, les trois hommes se mettront aux confitures. On imagine l’odeur envahissant le monastère. Non, Tibhirine n’est pas fermé.

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Le jardinier de Tibhirine

Qui n'a pas entendu parler des moines de Tibhirine et de leur mort violente en 1996 ? Dans cet ouvrage le lecteur découvre que le monastère n'a pas fermé ses portes, mais a été investi d'une mission "agricole" pour que le souvenir des moines ne s'efface pas de la mémoire collective. Jean-Marie Lassause fait vivre ce lieu en le cultivant. Il a créé, comme les moines avant lui, une collaboration avec les gens du village. Sa mission est de pérenniser une présence "chrétienne" en Algérie et de s'occuper du monastère et des terres agricoles qui l'entourent tout en continuant une mission d'accueil pour les quelques visiteurs qui viennent se recueillir dans ce lieu de prière ou sur les tombes des frères martyrs.
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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

’ai lu tres vite ce livre en 2 soirées seulement car j’ai été tres touché par le témoignage et la vision de la vie de Jeanne cette jeune fille qui est malade mais se bat pour vivre et améliorer la vie des futurs malades, en tant que marraine du Téléthon vous l’avez peut etre deja apercu a la tv d’ailleurs... Je m’attendais a un témoignage sur sa vie et son quotidien mais ce n’est pas exactement ce qu’il m’attendais dans ce livre, on apprends comment elle a appris a vivre avec son “handicap” et elle se bat pour etre le plus indépendante possible tout en ayant conscience de ses capacités, mais également ses souvenirs de rencontres avec les équipes médicales, les joies et les déconvenues qui en vont avec et qui font parti de son quotidien, son amour pour sa famille, ses amis et ses proches et les rencontres grâce au nombreux Téléthon auxquels elle participe chaque année. C’est un livre touchant , qui nous apprends beaucoup de choses sur la vie d’une jeune fille atteinte de myopathie mais qui reste malgré tout une jeune fille comme les autres avec un combat en plus qui lui donne une force !
Lien : https://www.facebook.com/not..
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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

Déjà, il faut dire pourquoi mon attention a été attirée par ce livre et par le nom de son auteure. Pourquoi je n'ai pu faire autrement que l'acheter.

Jeanne Pelat, l'un des symboles du monde des enfants qui souffrent et de ceux et celles qui ont eu la chance de devenir grand(es). Car, si les êtres humains veulent constamment mieux vivre, eux veulent vivre.

Ensuite le mot Téléthon à qui Jeanne va reverser les droits d'auteur résonne dans nos têtes comme cet immense élan de générosité qui est devenu un rendez-vous annuel insipensable.

Enfin pour cette préface signée Sophie Davant qui est très liée à Jeanne et sa famille. Pas la tocade d'une star des médias mais une femme qui ne peut cacher sa compassion pour ces enfants, ces malades, ces adultes, qu'elles côtoie dans le cadre de ce grand élan qu'est le Téléthon. Comme dirait l'autre, c'est pas du chiqué !
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Le jardinier de Tibhirine

Un joli texte un peu "fourre-tout" sur la religion, l'Amour de son prochain et l'entente entre les peuples de différentes religions, de différents pays, croyances, mœurs..

Un bel hommage aux moines de Tibhirine assassinés en 1996



ci-dessous le testament d'un des moines assassinés, le texte a été écrit en 1994. Prophétique pour lui et qui trouve écho dans l'actualité d'aujourd'hui avec les 12 meurtres du 7 janvier...

http://www.monastere-tibhirine.org/Le-testament-de-Tibhirine/
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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

Jeanne, cette enfant de ma génération avec qui j'ai grandit en regardant chaque année le Téléthon. Cette combattante de la vie, tous les jours sans jamais lâcher. Et pourtant sa maladie la myopathie était bien forte, bien trop forte à subir pour un enfant.

Mais Jeanne c'est la résilience et c'est ce qu'elle raconte ce récit de vie, sans jamais ce plaindre elle nous partage son quotidien, sa façon de vivre la maladie, de la combattre et de réaliser ses rêves coûte que coûte. J'ai beaucoup aimer lire son récit qui ne force que l'admiration.
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Prier 15 jours avec Christian Bobin: Poète de..

Christian Bobin, le poète aux coquelicots



Prier 15 jours avec Christian Bobin, c'est le pari un peu osé, un peu fou mais réussi de ressusciter le poète le temps d'une balade. C'est raviver son souvenir, au fil des mots et des pages, pour faire durer le plaisir encore un peu. C'est se remémorer, s'enthousiasmer, savourer.



A travers 15 thématiques clefs, Christophe Henning rend un très bel hommage à l'auteur et à tout ce qui fit sa singularité: sa joie, sa foi, son dénuement et la lumière de son regard sur le monde comme la plus pure et la plus sincère des poésies.

A lire et à relire.
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Vous, c'est la charité ! : Biographie de Mgr ..

Une biographie de Jean Rodhain, prêtre et fondateur du Secours Catholique.

L’auteur n’a pas connu Jean Rodhain, mais sa biographie s’appuie sur les écrits du père Rodhain et de ceux qui l’ont côtoyé.

Un récit bien écrit, vivant et facile à lire, assez traditionnel dans la forme (qui suit l’ordre chronologique) qui donne à voir l’homme, sa vocation au service des plus pauvres, son charisme, mais aussi ses points faibles, ainsi que son action, de son ordination en 1924 à sa mort en 1977.
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Le jardinier de Tibhirine

Bon petit livre de témoignage sur les moines de Tibhirine. C'est une approche calme, posée et profonde sur ces hommes d'exception et sur toutes les problématiques que pose leur existence remarquable : la fidélité à une terre et à une population, la rencontre avec l'autre, le sacrifice. Et ce témoignage se fait dans cette ambiance spirituelle et paisible du jardin, où, tels des moines, on peut méditer sur les choses de la vie et de la mort.
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Petite vie de Jean-Paul Ier

Dans la péninsule, il était surnommé il Papa del sorriso (« le Pape du sourire »). Albino Luciani dit Jean-Paul 1er est à ce jour le dernier pape italien. Un homme qui a marqué les croyants par sa simplicité, rompant avec le style protocolaire de ses prédécesseurs et allant au devant des croyants. Pas question ici de faire son apologie, mais de dresser un portrait à son image, en revenant sur ses origines, sa fonction dans l’Eglise et les trente-trois jours passés comme pontife. Très sensible à la question de la pauvreté, en particulier dans les pays du Sud, il a mis l'accent sur l'opulence du monde et a parlé de l'importance d’offrir un salaire décent aux travailleurs. Les quatre et uniques audiences générales de son pontificat ont dressé le sens de son message pastoral, en soulignant l’importance de l'humilité et en invitant à relire l’Evangile sans le trahir. Dès l’annonce de son décès, des rumeurs ont commencé à circuler, parlant de complot. Selon certains, il aurait été purement et simplement éliminé, parce qu’il avait remis en cause la richesse du clergé. Des allégations amplifiées lorsque le public a appris que son corps n’a pas été autopsié. Christophe Henning revient sur cette figure attachante et populaire en évitant les superlatifs et en analysant les faits plus de quarante ans après sa disparition.
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Résiste ! Une vie dans un corps que je n'ai p..

[HANDICAP] Jeanne est atteinte de myopathie. La myopathie regroupe un ensemble de maladie qui touchent les muscles.

Dans ce témoignage, Jeanne nous raconte, avec son franc parler, son histoire ou plutôt sa vie depuis son plus jeune âge. Les adultes disaient qu'elle était maladroite, mais plus le temps passât et plus ils comprirent qu'il y avait un problème...

Elle nous raconte ses peines, sa douleur, la complicité qu'elle a avec son fauteuil Albert, son parcours scolaire ses joies, ses difficultés, ses deuils, mais aussi son combat en participant au téléthon. Sans oublier sa foi, qu'elle n'a jamais perdu malgré son handicap. Et il y a bien plus encore....

Avec elle, j'ai pu découvrir un autre regard sur le handicap, qui d'ailleurs ne devrait pas être un sujet tabou.

J'ai pris du temps, beaucoup de temps à le lire, à l'apprécier, peut-être parce que je ne voulais pas la quitter. Un livre riche en émotions !

Et comme dirait Jeanne, le bonheur à portée de main !
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