À 7 ans, j’ai été condamné à mort pour un crime que j’ignorais. Je savais que ce n’était pas une fantaisie d’enfant qui joue à imaginer le monde, c’était une bien réelle condamnation. Une nuit de janvier 1944, j’ai été réveillé par des hommes armés, entourés de soldats allemands en sentinelle dans le couloir. Sept ans, c’est l’âge où la pensée conçoit la mort quand l’enfant comprend qu’une représentation du temps aboutit à une fin, un non-retour inexorable.
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