*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* :
« La confession d'un enfant du siècle », _in_ _Oeuvres de Alfred de Musset,_ ornées de dessins de M. Bida, Paris, Charpentier, 1867, p. 432.
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Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueuilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompés en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueuil et mon ennui.
La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve. Et vous aurez vécu si vous avez aimé ...
À défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
On est souvent trompé en amour souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois : mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
“Quelquefois, il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver.”
La poésie, cette langue que personne ne parle et que tout le monde comprend.
Quelquefois, il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver.
Quel précipice que la vie !
LORENZACCIO : Acte III, Scène 5.
La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.