Alex Chauvel

Avec ce titre, on est en pleine science-fiction avec des murs invisibles qui surgissent pour morceler totalement la planète. La particularité est que chacun des zones vit à un rythme temporel assez différent ce qui peut avoir pour effet de rencontrer des visiteurs du futur qui ont trois siècles de plus.



On pourrait se dire que ce monde est assez futuriste mais cela ne sera pas vraiment le cas car la civilisation est en nette déclin avec un retour à l'ère sauvage sauf pour une zone particulière qui garde un avantage technologique à pouvoir traverse les murs au niveau de ses brèches.



J'ai bien aimé ce concept et cette idée autour de laquelle est construite cette BD qui apporte son lot de surprises. Le graphisme est assez carré mais il parvient à donner une dimension assez intéressante. Je pense à une vue sur Paris et ce qui reste de sa tour Eiffel.



Bref, c'est un titre qui va plaire aux fans de science-fiction et à ceux qui aiment la BD survivaliste dans un monde hostile. Les bases sont jetées pour continuer l'aventure sous de bons hospices. Espérons que le niveau sera maintenu sur le long terme.

Je n'ai pas été globalement emporté par cette bande dessinée dystopique, compliquée à comprendre, ce qui fait que j'ai plus ou moins bien suivi son déroulement sans trop forcer pour en intégrer toutes les données.



Des murs invisibles qui segmentent la terre en différents univers avec des pouvoirs distincts pris dans chaque secteur par ceux qui se croient les plus puissants. L'inimitié entre les hommes est forcément présente, on se tire dessus, certains succombent dans l'indifférence même de leurs partenaires.



Une fille, Asphane, dirige une petite équipe qui franchit les différents murs par des brèches opportunes, chaque fois en franchissant des étapes dans le temps pouvant correspondre à des centaines d'années. Ainsi, découvrant une voiture du genre petite citadine rouge, elle interroge Lino, un brave gars qui s'est joint à l'équipe, pour savoir s'il peut conduire "ces antiquités". C'est bien la seule note d'humour que j'ai relevée.



En revanche, le dessin m'a paru de belle qualité, les choix des couleurs alternant avec les différentes situations, ce qui peut aider à mieux suivre le fil de l'action.



Celle-ci aboutit dans Paris métamorphosé, envahi par une végétation luxuriante, on reconnaît quand même les sites essentiels comme l'Arc de Triomphe ou la Tour Eiffel, et même l'un des lions de Denfert-Rochereau.



Ce tome 1 se termine au moment où le groupe va s'élancer dans le labyrinthe des tunnels du métro, sous la houlette déterminée de la chef, Asphane. A voir donc avec le tome 2 si les murailles s'effondreront ou pas.

Lino est dans un aéroport et s'apprête à prendre l'avion. Tout à coup, plus personne dans l'aéroport n'a de réseau téléphonique, et l'effroi monte d'un cran quand les gens voient un avion s'écraser au décollage contre un mur invisible. Que se passe-t-il ? ● le premier quart de cet album est si incompréhensible que j'ai failli abandonner. Les auteurs n'ont pas simplifié la tâche du lecteur avec cette voix off dont on ignore la source et le changement complet et soudain de décor et de personnages quelques pages après le début ! ● Heureusement, j'ai continué, car tout s'arrange ensuite, même si le monde que les auteurs nous proposent est pour le moins étrange, avec des zones où le temps ne passe pas à la même vitesse. L'idée est excellente, et elle fonctionne plutôt bien, même s'il est curieux que le langage du futur ait des airs d'ancien ou de moyen français. ● Ce découpage de la terre en zones temporelles distinctes nous amène à une dystopie lorsque nous voyons le monde futur, qui n'est guère réjouissant, sans être toutefois très original non plus. ● Il est cependant toujours amusant de voir – et sans doute de dessiner – Paris et ses principaux monuments en ruines. ● Cela dit, justement, je n'ai pas tellement aimé les dessins, trop simples et trop nets (peut-être trop informatisés ?) ni les couleurs, bien ternes. ● J'ai quand même bien envie de lire le second tome, qui sortira l'année prochaine. ● Je remercie NetGalley et Dargaud de m'avoir permis de lire cet ouvrage.

Dans le tome 1, on découvrait que des murailles invisibles avaient scindé la planète en une multitude de zones où le temps ne passait pas avec la même vitesse. Ainsi, dans certaines zones rapides, des civilisations avaient disparu et d'autres étaient très avancées. Lino, un jeune homme de notre époque s'était joint à un groupe d'explorateurs d'une civilisation avancée pour se mettre en quête du point d'origine des murailles. ● Dans leur quête, les explorateurs rencontrent des embûches sans grande originalité et plutôt répétitives. L'intérêt principal, les murailles invisibles et les zones temporelles, est inchangé par rapport au premier tome – l'effet de surprise étant passé. ● On passe tout l'album à se demander quelle sera la fin de cette histoire, l'explication finale, ce qui était déjà le cas dans le tome 1, et arrivé à la fin du tome 2 on se rend compte qu'il y aura encore au moins un autre tome car l'histoire ne s'achève pas. ● Comme dans le tome 1, les dessins, trop simples et trop informatisés, ne m'ont pas conquis, ni les couleurs, ternes. ● Bref, une déception.

Club N°52 : BD sélectionnée

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Après un début compliqué où on se mélange un peu les pinceaux, l'histoire se met bien place.



Comment ces murs sont apparus et pourquoi se décalage temporel existe ?



Vraiment envie de savoir la suite.



Mel

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Monde post-apocalyptique rendu très intéressant grâce aux différents flux temporels.



Personnages attachants et inventions linguistiques qui me rappellent la horde du contrevent.



Un premier tome qui me donne très envie de découvrir la suite.



Gilles

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Un scénario qui peut paraitre confus au départ.



Une fois qu'il est bien mis place, cette BD prend tout son sens.



Hâte de lire la suite.



Aaricia

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Idée originale et dessins agréables.



Vivement la suite !



Samuel

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Lien : https://mediatheque.lannion...

"Les murailles invisibles" T1 de Alex Chauvel & Ludovic Rio; Dargaud. 2023. 90 pages.

Ça commence par une coupure de réseau généralisée et un avion qui s'écrase. Puis on se retrouve à se battre pour une conserve de fruits qu'on aime même pas... Et très vite, c'est la guerre... "Charmille"?! On m'a volé mon idée de nom de personnage!x) ...

Un Livre sage. Qui aurait mérité d'être un peu plus Fou.

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

À la médiathèque, j’étais tombé sur “Elisa et Selma : La vallée des trolls” d’Alex Chauvel, déjà une très bonne surprise, déjà une création originale, inventive, loin des stéréotypes de la bande dessinée, c’est encore le cas ici.



Imaginez les petits carrés des tableaux de Paul Klee se livrant bataille, ou les cellules dans un microscope se lançant dans une quête héroïque. Les illustrations sont faites de petits dessins schématiques, des personnages ronds, des carrés, un monde géométrique, cellulaire, coloré, et dans ce petit monde bigarré, il y a des rois déchus, des règlements de compte, des héros, des révolutions et de l’évolution. Alex Chauvel transpose les mythes fondateurs dans un monde unicellulaire, une saga bactérienne, un concept original pour une histoire originale, une bande dessinée innovante, parfois drôle, et belle.

Voilà un premier tome qui m'a bien entraîné dans la dystopie...

Notre monde est fragmenté par des murs invisibles (qui ne le sont pas pour tous) qui délimitent des "zones" dans lesquelles les restes d'humains vont s'entretuer à des vitesses différents, le temps s'écoulant différemment d'une zone à l'autre.

Une équipe qui va devenir nos héros se déplace d'une zone à l'autre pour suivre l'origine d'un mystérieux signal qui court le long des murs invisibles...

Graphiquement, c'est jeune et dynamique, plutôt bien réussi, pas de confusion possible entre les nombreux personnages.

De plus, le scénario est original même s'il m'a un peu rappelé un vieux roman de SF, "le monde du fleuve" de P.J. Farmer. Mais nous en sommes loin et la proposition scénaristique est intéressante...

A voir si cela tiendra ses promesses...

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Les Murailles invisibles.

De nos jours, des murs invisibles et infranchissables surgissent du néant et segmentent la Terre en une multitude de zones. Dans chacune le temps s'écoule à des vitesses différentes..

Lino, un homme de notre époque, croise un groupe d'explorateurs venant de Nostoc, une civilisation avancée située plusieurs siècles dans notre futur. Capables de franchir les murailles invisibles, ils sont à la recherche de la source de ces dernières.

Les Murailles invisibles est un mélange de dystopie, science fiction et aventure.

J'ai eu un peu de difficulté à rentrer dans l'univers crée ici, notamment à cause de la voix Off.

Le début est assez compliqué à comprendre, je me suis vraiment demandé si cela valait le coup de continuer ma lecture ! C'est limite incompréhensible à cause de la fameuse voix mais aussi à cause de changement de décor, de personnages.

Et puis soudain, tout se met en place tel un puzzle dans ce monde où le temps ne s'écoule pas pareil suivant les zones.

J'ai trouvé les graphismes moyens, un peu trop carrés par moment. Cela manque de rondeur à mes yeux. Quand à la colorisation, je l'ai trouvé un peu terne par moment, c'est dommage.

Toutefois, malgré des débuts un peu compliqués, je ne regrette pas du tout de m'être accroché.

Si vous aimez ce genre de BD, je vous invite à la découvrir et la note trois étoiles et demie.

Lu dans la foulée du premier tome, signe que l'ensemble offre un intérêt scénaristique. Signe également du peu d'intérêt suscité chez moi par d'autres bandes dessinées contemporaine.

Après un bref rappel de l'épisode un en début de bande dessinée, l'exploration des cases temporelles continue. Je regrette juste la carte que j'avais bien aimée dans ce premier volume. Ces hexagones faisant penser à un jeu de plateau... Nos héros ne seraient-ils pas simplement des personnages de jeu vidéo (ou de plateau) quelconque ?

Bon, trêve de supputations gratuites, ce deuxième volume est meilleur que le premier. Graphiquement, c'est toujours anguleux et précis à souhait. Les personnages sont dignes des meilleurs jeux vidé... Encore !

Mais de cases en cases,

de mondes en mondes,

Le héros et sa petite équipe sympathique se dirige vers Acinar, lieu de réponse à une certaine question ondulatoire , mais qui parallèlement en pose d'autres...

Un deuxième personnage prend de l'importance (en apprenant à lire, comme quoi....) et la tension narrative ne se relâche jamais.

Lino semble éprouver une grande nostalgie de "son" monde et de sa belle dont il a été séparé...

"Mais d'aventure en aventure

De train en train, de port en port

Jamais encore, je te le jure

il n'a pu oublier son corps

Mais d'aventure en aventure

De train en train, de port en port

il n'a pu fermer sa blessure"

De quoi espérer une suite aussi intéressante...

Un jour comme un autre sur Terre, alors que Lino s'apprête à prendre l'avion et est en pleine discussion téléphonique, tout s'arrête... et des murailles invisibles segmentent la Terre en différents espaces dans lequel le temps ne s'écoule plus au même rythme.



L'idée de départ, à la lecture de la quatrième, m'a franchement plu, et la manière dont Alex Chauvel nous la propose est plutôt intéressante, bien qu'un peu perturbante : l'on se prend ce nouveau monde en pleine figure, comme Lino finalement, en quelques pages, jusqu'à sa rencontre avec des explorateurs venus d'une civilisation futuriste qui cherchent l'origine de ces murailles, et qui ont aussi, la solution pour les franchir. L'intrigue se met alors doucement en place, l'on comprend comment fonctionne cet univers aux multiples espaces-temps, bien que l'on n'en sache encore que bien peu à la fin de ce premier tome.



Graphiquement, je suis un peu plus réservée par ce que propose Ludovic Rio : l'ensemble colle parfaitement à l'histoire, les jeux de variation de teintes entre les différentes zones et les différents personnages selon les zones desquelles ils viennent sont intéressants, mais j'ai trouvé le tout d'aspect trop numérique, finalement trop artificiel et trop lisse pour moi.



Je remercie les éditions Dargaud et NetGalley de m'avoir permis la découverte de ce premier tome. Je pense me procurer la suite lorsqu'elle sera disponible, par l'envie de savoir où va ensuite nous mener l'intrigue.

Pour une fois, je ne vais pas remercier Babelio et les Éditions Dargaud de m'avoir permis de lire ce tome 1 des Murailles Invisibles ...



Parce que je vais être obligé de me procurer les tomes suivants, tant je ressors convaincu par cette découverte ! A la fois par le scénario d'Alex Chauvel et sa mise en images et en couleurs par Ludovic Rio.



De nos jours ... un aéroport, un réseau qui plante, un avion qui s'écrase ... en plein ciel ... Deux minutes avant ... et puis les murs qui apparaissent partout, sans qu'on connaisse leur origine, qui scindent le monde en espaces-temps distincts. Reste à survivre, se battre pour se nourrir, pour ne pas mourir. Des murs apparemment infranchissables mais ...



Les auteurs de cette série nous emmènent dans ce premier tome sur les traces de Lino, le narrateur de cette histoire, qui rejoint un groupe d'explorateurs guidés par Asphanie, venus de Nostoc. On comprend peu à peu ce qui se passe. Ou plus exactement, on saisit que le temps s'écoule différement de part et d'autre de ces murs. Les explorateurs de Nostoc sont à la recherche de la source de ce bouleversement. Et leur civilisation, plus avancée, a acquis la capacité de traverser les brèches qui parfois apparaissent. Ailleurs, le temps s'écoule plus vite. Ici, plus lentement.



Le propos est riche, quoique parfois avare de dialogues, et très épuré dans l'illustration et le trait, comme dans le choix des couleurs. Comme souvent dans ce type de récit post-apocalyptique, il m'a fallu une seconde lecture pour mieux saisir l'histoire, les personnages, son déroulé. Et il m'en faudra sans doute une troisième pour aller encore plus loin. En général, quand je relis une BD, c'est plutôt bon signe !



Et il me tarde de lire la suite de ce récit. Au fait, ce n'est pas moi qui ne remercie pas Babelio et Dargaud pour cette Masse Critique, mais plutôt mon porte-monnaie ...

Lino est un homme d’aujourd’hui, toujours rivé à son téléphone. Alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui, de mystérieuses murailles apparaissent et cloisonnent le monde. Des mois plus tard, il croise un groupe d’explorateur venant de Nostoc, cherchant à découvrir l’origine des ondes qui parcourent les murs.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome d’une série prometteuse. D’abord parce que l’univers mis en place est vraiment original, avec ses murs qui séparent le monde en zones où le temps ne se déroule pas à la même vitesse. Ensuite parce que les personnages que l’on croise sont bien construit. On sent qu’ils ont une histoire une épaisseur qui permet de les sentir exister. Enfin parce que l’intrigue, même si elle peut sembler basique, avec cette quête sur les origines des ondes arrivent à tenir en haleine avec des rebondissements et une fin bien tournée qui donne envie de lire la suite. ET puis les dessins sont vraiment sympas, permettant de distinguer les différentes zones en créant des ambiances tantôt de fin du monde, tantôt de guérillas urbaines.

Un beau jour, d'immenses Murs invisibles apparaissent sur la planète et la segmentent en de nombreuses zones dans lesquelles le temps a la particularité de s'écouler de manière différente. Un groupe d'explorateurs venus de la mystérieuse et futuriste Nostoc, qui parvient à traverser ces Murs, croise la route de Lino, jeune parisien qui tente de survivre depuis que les Murs sont apparus dans sa vie, trois mois plutôt. Si j'ai eu du mal au départ à comprendre cette dystopie, j'étais surtout très frustré à la fin de ne pas pouvoir continuer ma lecture avec un tome 2 tant j'ai été fasciné par l'idée même de cette histoire. Le dessin est superbe, ce qui n'a rien enlevé à mon plaisir de découvrir cette nouvelle série futuriste.



📖 Les murailles invisibles - Tome 1 d'Alex Chauvel et Ludovic Rio a paru le 24 février 2023 aux éditions Dargaud. 92 pages, 17€.



🔗 Service de presse numérique obtenu via NetGalley.

Elisa et Selma se sont perdues, elle vont faire d'étranges rencontres et vont devoir demander leur chemin à Chaussure, la doyenne de la Vallée des Trolls. C'est une quête racontée sur un ton enfantin. Les graphismes sont réalisés au trait, d'un style un peu naïf, les pages sont foisonnantes, la bichromie, un noir et un orange, donne une ambiance rétro et naturelle assez élégante. L'intérêt de cette bande dessinée est dans la déambulation, on passe du style classique de la bande dessinée en succession de case pour ce retrouver dans la double page suivante dans un labyrinthe ludique, puis dans des pages sans cases mais avec une narration linéaire classique, de droite à gauche ou encore à des compositions plus éclatées. C'est d'une belle originalité, une lecture ludique et amusante, un petit bonheur.

J'adore dénicher dans ma médiathèque ce genre d'objets surprenants, inclassables.

Dans le thème post-apocalyptique, je vous présente une nouvelle série dont le tome 1 vient de sortir chez Dargaud. Une série SF donc, au scénario qui s'annonce déjà complexe et mystérieux.



Deux minutes avant, tout était normal... Puis les téléphones n'ont plus fonctionné, les avions se sont crashés, se heurtant à des parois invisibles. Les murs étaient apparus. 3 mois après, Lino n'a plus qu'un objectif, rester en vie. C'est son carnet de bord que l'on découvre. Il y raconte la suite des évènements à la première personne. Il rejoint un groupe d'explorateurs bizarres à l'allure de soldats, ils partent pour un drôle de voyage entre murs et failles. Lino réalise que ces murs ne séparent pas seulement les espaces mais aussi le temps.



Ce scénario plonge le lecteur dans la même situation que le personnage principal dans le récit. Comme Lino, j'ai été perdu, décontenancé face à ce monde dévasté, ces groupes qui s'opposent, ces mondes séparés par des ellipses spatiales et temporelles.



Le récit ambitieux d'Alex Chauvel est servi par le dessin semi-réaliste de Ludovic Rio. Un trait noir et une colorisation sobre et plutôt terne qui accentue la dévastation d'un monde suffisamment proche du nôtre pour être troublant. Par exemple sur certaines grandes cases qui montrent le Paris d'après...



Voilà typiquement le type d'albums que je n'aurais pas lu avant... de voir mon horizon BD exploser par ma présence ici ! Ce tome 1 inaugure une série qui semble intelligente et assez étrange pour donner envie d'en savoir plus. Je remarque que les premiers volumes de ce type de série sont souvent plus convaincants que leurs suites... Souhaitons que "Les murailles invisibles" me fassent mentir.

Alors, en fait, au départ je suis absolument fan de ce genre d’aventures, donc je me suis jeté dessus.

Et je suis mitigée, disons que je suis resté sur ma faim, ben oui, c’est une entrée un peu légère je trouve. Je pense que l’on aurait dû avoir le deuxième tome là direct dans la foulée.

Le scenario et l’idée de ces espaces temps différents peut être à la fois passionnant mais aussi dangereux dans le sens ou il y a un grand risque de s’y perdre.

Et du coup, je suis vraiment curieuse de lire la suite…

Le speech est accrocheur et la bande dessinée une tuerie.





Imaginer notre monde recouvert de bulles et dans chaque bulle la temporalité est différente. Et là, le concept est ouffissime !





Dès les premières pages, il est difficile de comprendre ce qu’il se passe réellement. On est dans l’ignorance et il faut attendre quelques pages pour enfin prendre conscience de tout. Ce que je retiens de cette bande dessinée, c’est le scénario de dingue. Le temps est un thème maintes fois exploré que cela soit au cinéma, en littérature et en art, mais ici il y a ce quelque chose qui interpelle : la multitude de temporalité en un instant X mais sur une localisation identique. Je suis réellement fan du récit. Ça change, c’est génial, intéressant, ingénieux et bluffant.





Les illustrations sont sympathiques et mettent en valeur le scénario. Je fais l’impasse sur les personnages. Ils sont assez nombreux et font figure d’explorateur de l’extrême. Peut-être que par la suite ils auront davantage de place dans le scénario. Ce premier tome est vraiment consacré à l’implantation de l’univers, des conséquences et des enjeux.





Un sacré coup de cœur pour cette bande dessinée qui se dénote !
Lien : https://misschocolatinebouqu..

Le monde des archi-fourmis ne restera peut-être pas dans les mémoires, mais chers lecteurs, restons dans le plaisir présent car l'album nous amuse bien.



La première de couverture a ce petit quelque chose de ludique dans l'idée de la construction de couleurs, ce qui devrait donner envie aux jeunes lecteurs de se servir de la feuille et des gommettes fournis avec l'album.







Les archi-fourmis sont des boules noires actives et bâtisseuses.



Les archi-fourmis sont des travailleuses compulsives.



Certe, leur édifice sont du plus bel effet, nous, lecteurs, le concédons, mais où cela va t-il s'arrêter?



Se ménageant toutefois des domaines de promenade vierges, les archi-fourmis qui ne répondent pas à la demande à priori ne cessent de monter les formes géométriques au sommet, de couvrir dans la longueur, même les lieux les plus improbables.







C'est du non-sens, nous le rappelons, qui nous ramènera à l'essentiel, une logique qui n'échappera pas aux jeunes lecteurs qui poseront la question.



"Mais qui va habiter dans les maisons?"







Dans la vraie vie, une main adulte aurait vite fait de couvrir la bouche des enfants qui disent ce qu'ils pensent et sortent les interrogations illico tout chaud comme un pain du four.



Mais il n'est pas bon de laisser carboniser les questions enfantines, la réponse ne se fera pas attendre par l'auteur qui nous fera de nouveau bien rire par sa drôle de logique finale.







En plus de son non-sens truculent, les tons sont frais, les couleurs sont à la fois vives et pastel, clairement un bon moment de lecture, inspirant pour une activité avec les enfants.

Découverte hier en médiathèque de cette BD au titre accrocheur. Les dessins sont beaux, par contre l'idée semble vraiment s'inspirer du Roman de Marlen Haushofer "Le mur invisible" et de l'œuvre d'Alain Damasio "La Horde du Contrevent" (à la place de remonter à la source des vents, ici l'objectif est de remonter à la source des murs). L'histoire est plutôt bien rythmée mais les parties narratives du personnage principal sont un peu longues et n'apportent pas grand chose à l'intrigue.

A découvrir tout de même. J'attends le second tome.