Une clochette sans battant
Un très beau et tendre roman au cœur de la maladie d'Alzheimer.
Le roman raconte le couple Tetsuo et Fujiko Niré, les parents, et surtout la maladie au cœur de leur couple.
La maladie va permettre de révéler un secret gardé depuis bien longtemps et qui va perturber le père, mais sans pour autant amener de la colère.
Je dirai même que la maladie a permis le rapprochement de ce couple qui s'était un peu perdu.
J'ai bien aimé comment l'auteur raconte la maladie, sans forcément tristesse, mais plutôt de manière poétique et avec beaucoup de sensibilité.
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Une grande déception m'attendait à la lecture de ce dernier opus de la plus récente pentalogie d'Aki Shimazaki.
J'ai trouvé dès l'abord le style éminemment plat et l'histoire a priori insignifiante. Le seul moment charnière qui a mis un peu de piquant dans ma lecture a été la révélation de l'homosexualité du beau gosse après lequel courraient toutes les oies blanches de son entourage mais, là encore, quel poncif! J'ai même pensé que cette homosexualité acceptée par la famille était une concession au politiquement correct de l'air du temps. On est bien loin du traitement que cette même auteure avait fait du sujet dans un opus précédent….
Heureusement, c'est court et donc vite lu. J'ai refermé ce petit livre en pensant qu'on n'était pas loin de la chick lit (quoique je ne connaisse pas vraiment ce genre) et en me demandant dans quelle trappe était passée l'inspiration de cette autrice que j'affectionnais tant?
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URUSHI de Aki Shimazaki
Suzuko vit dans une famille recomposée atypique avec son père et sa belle mère, qui est aussi sa tante. Le fils de celle-ci est donc son frère adoptif et son cousin.
Agée d'une quinzaine d'années, elle pense sans cesse à lui.
Depuis le départ de Tôru du domicile parental, elle est triste et a fugué une fois pour le rejoindre. Elle veut partir faire ses études dans sa ville de résidence et surtout rêve de devenir sa femme, mais d'abord elle doit lui avouer ses sentiments, ce qui n'est pas chose facile...
Un texte très court, délicat, abordant simplement des sujets sensibles comme le deuil, l'absence, l'homosexualité...
Une écriture fluide, minimaliste,
Un charmant petit roman, complétant la saga " Une clochette sans battant", n°5, où l'on apprend l'art de la réparation et qui comme tous les livres de cette auteure est poétique et d'une grande sérénité.
A lire sans hésiter.
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Premier roman de la série "Une clochette sans battant", on s'attache ici au personnage d'Anzu et à travers elle aussi au personnage de Kyoko, sa sœur, avec tout ce que cela peut comporter : de l'amour mais aussi des tensions...
Elles sont tellement différentes.
Le récit est court mais pourtant riche en rebondissement.
On retrouve aussi l'esprit japonais qui donne une belle touche au roman.
Et bien sûr de l'émotion...
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Cinquième et dernier tome de la saga Nire intitulée « une clochette sans battant » . La jeune Suzuko maintenant âgée de 15 ans se trouve confrontée aux bouillonnements hormonaux, plus pudiquement aux tourments d'une âme adolescente. Elle aime son demi-frère et cousin de 10 ans plus âgé ( explication claire dans le roman) et le texte de l'auteure s'applique à décortiquer ces sentiments, à les expliquer et à apporter un apaisement final. J'ai lu en leur temps les 4 tomes précédents avec bonheur, peut-être est ce parce que les livres ne sont pas bien épais sinon l'ensemble serait peu-être lassant.
L'écriture est assez simpliste, l'autrice, canadienne ,originaire du Japon a appris le français assez tardivement et ne s'aventure pas dans des phrases compliquées. Bien lui en a pris, c'est son vingtième roman en quatre pentalogies.
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