Voici le premier tome d'une nouvelle série très originale, superbement mise en images. Dans un futur imaginé, les insectes dominent le monde. Leur intelligence les a conduit à développer une société très élaborée, dotée d'une religion qui vénère les anciens humains et... le plastique, don ultime de ces derniers à la planète. Le héros de cette histoire ? Un puceron, Bug, serviteur de la grande prêtresse coccinelle. Lorsque celle-ci meurt dans des circonstances troubles, le destin de Bug bascule. Complot politique, amitié avec une mante guerrière, piraterie... Que d'ingrédients pour nous happer et nous donner envie de lire la suite !

Club N°52 : BD sélectionnée

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Histoire vraiment originale.



Les humains ont disparus et n'ont laissé derrière eux que le plastok.



Cette matière est vénérés par les civilisations d'insectes ayant pris leur place sur terre.



Ça change des elfes et des orcs et ça fait du bien.



Dessins agréables, personnages bien développés, humour et histoire rythmée.



Cette BD est un vrai coup de coeur.



Vivement la suite de ce triptyque.



Sam

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Un scénario n'est pas des plus original mais le style graphique est intéressant, l'échelle insectoïde est bien gérée et j'ai eu un coup de coeur pour un personnage vraiment badass.



Un premier tome qui est une bonne surprise.



J'ai envie de lire la suite, notamment pour découvrir le style graphique des différents clans d'insectes peuplant cette île.



Gilles

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Cette BD n'était vraiment pas dans mes premiers choix de lecture...



Et bien grosse erreur, BD surprenante et très originale.



Après "Les 5 terres" avec des animaux, découvrez "Plastok" avec des insectes...



Vivement la suite car cette nouvelle série donne un coup de pied dans la fourmilière du monde de la BD !!!



Aaricia

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Une bonne surprise.



Un graphisme attirant, des personnages attachants.



Vivement la suite :)



David

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Une histoire prenante, un très bon style graphique.



Très bonne surprise.



Mörx

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Une civilisation insecte qui vénère les humains, une sage Coccinelle ancienne qui est assassinée, des luttes de pouvoir, des courses poursuites...



Hors le contexte des insectes, c'est du lu 1001 fois, le gentil pauvre de la basse caste qui doit se battre pour son innocence et rétablir la justice.



Et c'est visuellement assez peu attrayant.



Hormis une scène avec une grenouille, c'est plutôt de la BD pour enfant.



Je donne 1 étoile pour le bateau pirate Playmobil que j'ai toujours désiré, mais ça sera bien là toute ma clémence.



Greg

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L'empoisonnement (2023) est une bande dessinée de Maud Michel (scénario) et Nicolas Signarbieux (scénario, dessin et couleurs), premier tome de la série Plastok. Un monde post-apocalyptique où les humains ont disparu, laissant derrière eux un amoncellement de plastiques. Les insectes ont survécu, créant une nouvelle société. La coccinelle et grande prêtresse Anast est assassinée au moment de désigner son successeur. Le puceron Bug, son fidèle serviteur, est accusé du meurtre. L'intrigue est classique mais l'album est dynamique et plaisant.

Comme un air du film Fourmiz ( que j’adorais !! 🐜✨)

Le monde des insectes a survécu aux humains laissant une énorme quantité de plastique, leur civilisation va se construire autour de ces déchets.

J’adore voir la société sous le prisme d’insectes. Le choix de leur rôle selon leur capacité et leur apparence, lci les oppressés sont les insectes que nous humains considérions comme nuisibles, on va suivre Bug qui est un puceron assistant des sages que sont les coccinelles, la grande sage meurt subitement , il accusé, s’enfuit et rencontre une Mante-religieuse complètement frappée ( je l’adore) et tente de comprendre dans quel machinations il a été embarqué et quels sont les derniers mots laissé par la Sage coccinelle ! Bref hâte d’avoir la suite 👁️✨


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Pour commencer merci à Babelio et aux éditions Glénat pour m’avoir fait découvrir cette BD lors du dernier masse critique. Il a fallut plus d’un mois pour que Plastok arrive, mais au final cela en valait vraiment la peine. Je me suis tout simplement régalé d’un bout à l’autre.



L’idée de base est vraiment excellente, afin de nous sensibiliser sur la pollution des plastiques qui finisse souvent à la mer. Mais tout le monde sait bien que ce n’est pas cela qui va faire réagir les hommes à être plus responsable. Il faut savoir qu’une personne sur dix trie convenablement ses déchets à l’heure actuelle. Par chez moi je vois souvent des déchets sauvages un peu partout. Ce monde devient de plus en plus un cloaque.



Alors quand l’espèce humaine aura disparu, cela arrivera soyez en certain, la nature et les insectes reprendront leurs droits. C’est sur ce concept que démarre cette BD. Les créateurs vont même plus loin en montrant les insectes en train de recycler le Plastok laissé par les hommes. Et oui il faut bien que quelqu’un fasse votre boulot.



Après la BD joue son rôle premier à savoir divertir ces lecteurs. Pour ceux qui attendent une histoire réfléchie et hyper écologique avec des idées novatrices, passé votre chemin. Comme je le dis, c’est une BD et son rôle est de nous faire  passer un bon moment. Donc pour ceux qui veulent quelque chose de plus réfléchi, je leur suggère de s’intéresser aux grands classiques de la littérature vous y trouver toute la réflexion que vous souhaitez.



J’ai trouvé Plastok totalement délirant, ce côté péplum au milieu des insectes était vraiment hilarant. C’est bien simple j’ai ri pendant toute ma lecture. L’histoire est brillante (bourré de cliché, mais on s’en fout) et totalement déjantée avec un côté brut de décoffrage. Les deux héros sont évidemment des insectes : un puceron naïf et une mante religieuse alcoolique et complètement barbare.



Plastok est frais et revigorant à souhait, avec des dessins vraiment de très belles qualités et une superbe couverture agréable au touché, il n’y a rien à reprocher à cette excellente aventure où les insectes redeviennent les héros de ce monde. J’ai hâte de lire la suite des aventures de ce tandem de choc et de voir comment Bug va se sortir de la mélasse dans laquelle il s’est fourré.

Si vous demandez aux insectes, ils vous diront que les humains ressemblent à des dieux géants qui auraient tendance à s'autodétruire à coup de plastique et de produits toxiques. Si cela vous donne le bourdon, changez donc de perspective et venez butiner à Hexapoda ! Vous verrez qu'à cette échelle microscopique non plus, les développements géopolitiques ne sont pas piqués des hannetons. Dans une civilisation en plastok, les insectes nuisibles désagréables aux divinités éteintes sont maintenus sous le joug des fourmis et des coccinelles. Lorsque la grande prêtresse coccinelle meurt d'une mort suspecte, ce qui ressemblait à une ségrégation tourne à l'acharnement : qui cherche à prendre le pouvoir ? Et qu'adviendra-t-il de Bug, jeune puceron qui ne ferait pas de mal à une mouche mais qui se retrouve bien malgré lui dans l'oeil de la tempête ?



L'idée à la base de cette BD est complètement loufoque mais cela rend d'autant plus réjouissante la méticulosité avec laquelle Maud Michel et Nicolas Signarbieux l'ont développée sur 72 pages fourmillantes de détail rassemblées en un album assez splendide. Nous avons donc été assez séduits par les graphismes même si nous ne sommes pas très adeptes des aplats de couleur trop uniformes.



Le récit palpitant annonce une intrigue de grande ampleur qui sera développée sur plusieurs tomes. Nous avons d'ores et déjà particulièrement apprécié la manière dont une certaine mange-religieuse donne des coups de pied dans la fourmilière. Et évidemment le rôle crucial joué par l'espèce des bousiers.



À la manière d'une fable, cette histoire résonne avec certains travers humains. En toile de fond, on réfléchit aux dégâts de l'anthropocène, à l'instrumentalisation des mythes à des fins de pouvoir, à l'arbitraire des clivages et aux différentes formes de légitimité.



Merci beaucoup à Babelio et à l'éditeur pour cette excellente pioche dans la Masse critique graphique, et mes plus plates excuses pour cet avis de dernière minute !
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