Et voilà, je saute le pas, celui de rédiger ma première critique.

Peut-être que c'est la stupéfaction qui m'a donné de l'élan.

Dans ce tome 21 de Mélusine, "Le tournoi de magie", nous découvrons une Mélusine stupéfaite d'avoir perdu tous ses pouvoir. Et quelle stupéfaction d'en découvrir la raison : A l'adolescence d'une sorcière, (aux alentours de 119 ans donc... ) ses hormones partent en cacahuète si celle-ci n'a pas connu l'amour avec un grand A, comprenez par là, si elle n'a pas encore couché avec quelqu'un...

Je pense que le lecteur est aussi stupéfait que Mélusine.

Ajoutons à cela, un tournoi de magie pour lequel notre héroïne, première de classe, est choisie pour se mesurer à tous autres champions. Comment va-elle se dépêtrer de cette situation ?

Bon, pour le tournois, on y retrouve l'humour habituel et j'ai trouvé le reste du tome relativement drôle. Le déroulé de la fin du tome ne casse pas 3 pattes à un canard... Avec un petit côté neuneu... mais bon, après tout, pourquoi pas ? Je dois admettre que je commençais à me lasser des derniers tomes. Au moins, ce tome 21, avec Clarke seul aux manettes, a le mérite d'être un peu différent et attise ma curiosité pour les suivants.

Connaissant Mélusine depuis très longtemps, je ne les avais pourtant encore jamais lus. Et alors que l'occasion s'est enfin présentée, je dois avouer être un peu déçue par cette lecture. Ça reste correct, mais je trouve les petits épisodes assez inégaux, je n'ai pas vraiment adhéré à l'humour et je trouvais le tout trop survolé pour me permettre d'avoir un réel intérêt pour les personnages. J'imagine que les tomes suivants doivent développer petit à petit l'histoire et le fond des personnages, mais je ne suis pas sûre de retenter l'aventure pour le découvrir.