Nous sommes dans la tradition pure des albums d’espionnage à la façon Tintin, B&M. Le côté boy scout de Lefranc est à son summum et le sauvetage d’une catastrophe mondiale orchestrée par les nazis (nous sommes après la guerre) rajoute une touche de noirceur au scénario.

L’ennemi juré de Lefranc, Borg, est absent ce qui change positivement les choses.



La ligne claire, signature caractéristique du dessin de l’époque est toujours aussi adaptée et appréciable.

Un bon album pour les amateurs de la série ou ceux voulant la découvrir.

Première de couverture, scénario d'anticipation, menace extrême pour la planète, espions, dessins …. autant de ressemblances avec les aventures de Jacobs qui m'attirent pour découvrir les aventures de Lefranc.



Malheureusement le résultat n’est pas à la hauteur de la promesse; notamment dans ce T17, le scénario est confus, les textes très très longs, trop longs. la technicité de certains dialogues est poussée a l'extrême; difficile par ailleurs de s'attacher aux personnages tant ces derniers sont nombreux.

En synthèse un album qui ne laissera pas un souvenir particulier. Dommage…

Je m'en suis avalé 23 tomes quand même! Jacques Martin était une sorte de monstre qui publiait à tour de bras. Dessinateur et scénariste, on se demande comment il pouvait tenir le rythme. Ses livres ont bercé notre jeunesse et, adultes, nous avons continué. Puis le maître a disparu, d'autres l'ont relayé, et çà continue encore. Mais, franchement, c'est devenu trop pour moi.

Retrouver le classissisme de la BD Franco-belge et de la ligne claire est toujours tentant.

Ce T34 des aventures de Lefranc est classique bien que situé à L.A. Espions, agence de renseignements, politiciens, mafia et meurtres…. tout y est.

Les personnages sont nombreux et les parallèles avec la vie de M Monroe un peu trop nombreux cassant le suspens du scénario.

Pas un coup de cœur mais un album qui séduira les amateurs de la série.

Sur un scénario indigent de Jacques Martin, ce Lefranc déroule péniblement une aventure cambodgienne.

Christophe Simon s’il excelle dans le rendu des paysages de jungles, villes et avions n’arrive pas à assouplir la raideur de son trait lorsqu’il dessine des personnages.

On s’étonne même parfois de disproportions entre les têtes et les corps, de l’absence de continuité de traits sur une même personne.

Bref, un album bien décevant que seul sauve une approche documentée et non conventionnelle du Cambodge.

La précision du dessin de Martin est admirable. Comme celle de ses dialogues. Les décors sont admirables comme les proportions physiques et les attitudes des personnages (les scènes à ski sont très crédibles).

Une histoire de style classique bien menée.

Le seul défaut à mes yeux c'est les visages des personnages qui sont quasiment tous dans le même moule.

Et c'est frappant de voir à quel point Lefranc et Jean-Jean sont les copiés collés de Alix et Enak (la série vedette de J.Martin située dans l'antiquité) transposés à notre époque.