Louise Cooper. Le Maître du temps. Tomes 1, 2et 3 : 1986. Bragelonne. Intégrale. 2006. 637 p. 3 étoiles.

C’est un conte sur le chaos et la maîtrise de nos capacités, de nos dons. Une héroïne possède un don, une magie très puissante et elle se doit de rechercher l’équilibre entre ordre et dysharmonie.

Dès les 1ères pages, j’ai senti que l’autrice était une conteuse exceptionnelle.

La tension dramatique croît régulièrement jusqu’au chapitre 8 (p. 95).

Je me suis observé à retenir mon souffle à certains moments…Le style est aérien, riche », vivant, ensorcelant.

Il s’agit également d’un récit sur l’amour et l’amitié qui transcende et permet de mieux se connaître quand le destin nous malmène.

La tension diminue ensuite. Et le récit a tendance à virer au mélodrame.

Normalement je devrais en dire beaucoup plus mais je me rends compte que je n’ai absolument RIEN retenu de ce bouquin. Et quand je dis « rien » : le néant total (les noms des perso, intrigue, émotions, …). Même en lisant la 4ème de couverture, C’est extrêmement rare. Ni positif, ni négatif. Rien. Donc, je vous inviterais à passer à autre chose.

Pourtant j’ai pris des notes jusque et y.c. le tome 3…Mais je les vois et je n’ai même pas envie de les relire. Je ne sais pas pourquoi. Très curieux. Le néant…

J'ai vraiment trouvé cette trilogie formidable.



Nous avons toujours la lutte du Bien (Ordre) contre le Mal (Chaos). Ici, tout n'est ni blanc, ni noir. Le Bien n'est pas forcément toujours le gagnant.



J'ai beaucoup aimé l'énigmatique Tarod, mais, aussi, Thémila, une Soeur d’Aeoris qui a pris Tarod sous son aile dès son arrivée au château et Cyllan, une voyante.



Pour moi, les méchants ne sont pas toujours ceux que l'on croit comme son ami Keridil le Haut Initié qui le menace de mort et par Sashka, une jeune fille qu’il devait épouser et qui l'a trahi.