Dans les années 50, en Italie, banlieue pauvre de Naples Lila et Lenù encore enfants se lient d'amitié. Une amitiés faite de complicité mais aussi de jalousie, de rivalités, d'entraide et d'admiration mutuelle. Fin de l'enfance, Lenù continue ses études grâce à l'insistance de son institutrice mais Lila malgré ses énormes compétences doit quitter l'école selon la décision inflexible de ses parents. Leurs destins vont s'écarter sans jamais se séparer.

Un très beau roman sur l'amitié, l'humain, l'emprise de la condition sociale, la pauvreté à laquelle il est difficile d'échapper. Je n'ai qu'une hâte c'est de lire la suite.

Une suite de livre d'Elena Ferrante que je relis chaque été depuis que j'ai découvert cette autrice, ses oeuvres m'on fait tombé amoureuse de la littérature italienne. Au delà de l'histoire d'Elena, d'découvrir chaque passage de la vie de Lyla (mon personnage préféré ahah).

Dans le premier volume on découvre Lyla et Elena enfant, on lit la rencontre des deux protagonistes, la situation économique et politique de l'époque en Italie, la misère social de nombreuse de ses familles qui entours Lyla et Elena mais tous cela on le découvre du point de vue d'Elena.

J'aimerai tellement que l'autrice sorte le point de vue de Lyla mais bon cela vient à dénaturer le personnage de Lyla qui tous au long des volumes persistes à garder son jardin secret et interdit même à Elena d'écrire sur elle.

J’ai attendu d’avoir lu le 4ème tome pour poster une critique. C’est une sacrée expérience de lecture, le plaisir de lire ne m’a pas quitté une seconde, je n’ai pas fini de penser à ces personnages, à leur histoire. Il y vraiment des œuvres intéressantes dans la littérature contemporaine, celle-ci fait partie des meilleures.

Une belle plongée dans l'Italie de Naples des années cinquante ! Nous ne pouvons qu'admirer le travail de l'auteur pour réussir à nous isoler dans ce quartier, cette ambiance et ces conflits si présents à l'époque.

Nous retrouvons là les discours de nos aïeux.

Dans ce tome 3 de l'amie prodigieuse celle qui fuit et celle qui reste", continuons de suivre notre duo d'héroïne. Cette fois-ci, leur ligne de vie prennent un chemin différent, et pendant que Lila reste à Naples et quitte définitivement son mari pour se mettre avec Nino, Elena elle, se marie à son tour et part vivre à Florence.

De là-bas, elle essaie d'aider comme elle peut son amie qui travaille à l'usine et subie le harcèlement des hommes ainsi que des conditions de travail difficiles.



Même si les sujets sont intéressants et dans l'air du temps, l'auteur parle de fascisme et de nombreuses notions qui fait écho à notre société actuelle, j'ai néanmoins trouvé que l'intrigue commençait à s'essouffler. En effet, trop de détails dont on se passerait bien, l'autrice détail la nouvelle activités à l'usine de son amie en expliquant chaque chose qu'elle fait et c'est long. Cela ralentit considérablement le rythme de l'intrigue. Un tome 3 qui est légèrement en deçà de ces deux prédécesseurs. Dommage, une saga qui s'avérait prometteuse !

Ce tome 3 de la saga « L’amie prodigieuse » revêt une dimension politique nouvelle par rapport aux deux livres précédents.



A travers les parcours de Lila et Elena, ce sont les destins de deux femmes de leur époque qui nous sont narrés. Lila, ouvrière, subit le machisme ordinaire et les conditions de travail en usine ; tandis qu’Elena, l’intellectuelle, abandonne sa vie professionnelle et littéraire, malgré elle, pour son mari et ses enfants. J’ai été particulièrement touchée par ce personnage, qui subit le syndrome de l’imposteur tout en s’éteignant petit à petit dans une condition féminine passive imposée par la société patriarcale



Nous retrouvons avec plaisir le style unique de l’auteure. L’un de ses talents, est le rythme qu’elle parvient à insuffler à son roman. Elle peut ellipser des pans de vie ennuyeux en quelques phrases et consacrer des pages entières à des instants très courts. Ce choix fait correspondre davantage le récit à la temporalité des souvenirs qu’à celle de la réalité.



Encore une très agréable lecture, même si je me suis davantage ennuyée que dans les précédents romans. Le contexte social et politique de l’Italie nous est très souvent évoqué sans pour autant nous être explicité. Connaissant très mal l’Histoire de cette époque et de ce pays, j’ai souvent été frustrée de ne pas comprendre l’ensemble du cadre dans lequel le roman se déroule. Cela ne m’empêchera pas d’aller lire le dernier tome avec enthousiasme !

Récit de deux femmes qui grandissent dans les quartiers pauvres de Naples dans les années 50. Récit de leurs aventures, de leurs joies, de leurs peines. Récit d'une relation qui permet de grandir mais qui rabaisse. Récit d'un passage de l'enfance à l'adolescence, de la découverte de la beauté du monde mais aussi de sa laideur, des possibilités du monde et ses injustices.



Je dois dire que je suis assez mitigé sur ce livre. Je les rapidement lu, prenant du plaisir à avancer et découvrir la suite. La fin me donne envie de découvrir la suite. Pour autant, le texte ne m'a pas transporté et je suis resté un peu distante. C'est une lecture sans plus pour ma part.

Je les avais laissées au sommet de l'adolescence, je les ai retrouvées lancées à pleine vitesse dans la descente. Il ne m'a fallu que trois jours pour dévorer la suite de l'Amie prodigieuse et j'y ai pris le même plaisir, à la fois avide et agacée. Car rien ne change, Lenu continue son parcours scolaire brillant, même si les difficultés s'accentuent. Lila s'engage dans le mariage comme dans toute chose, avec cette obstination hostile qui semble dire "vous allez voir si je ne vais pas trouver quelque chose pour vous pourrir la vie".



C'est un couple très intense. Presque d'autant plus que, finalement, elles se croisent peu dans ce volume. Échangent peu. Ne se comprennent pas ou n'apprécient pas les choix de l'autre. Et malgré tout, l'une et l'autre sont étroitement liées et l'auteure arrive à nous le faire sentir. C'est fascinant.



Pour le reste, dans le prolongement du premier volume, la réflexion sur l'imperméabilité des milieux sociaux se poursuit, ainsi que la peinture assez sombre des relations de couple, marquées par le machisme et la violence.


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