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La saga des sorcières (Anne Rice)

Série de 4 livres (Terminée). Écrite par Anne Rice (4),


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La saga des sorcières, tome 1 : Le lien maléfique

FINI ! FI-NI ! Hop, on sort le champagne !

J'ai lu ce livre ( et la suite ) il y a une vingtaine d'années et dans ma mémoire c'était un bon livre. Mais dans ma mémoire il n'y avait rien d'autres. C'est rare que je me souviennes de rien sur un livre mais là c'est la page blanche totale et à la relecture je me rends compte que je ne me souvenais vraiment de rien. J'ai donc pu redécouvrir en intégralité ce roman.

Et bien ce fut douloureux.



Le roman retrace l'historique des sorcières Mayfair jusqu'à Rowan, ultime sorcière détentrice du plus grand des pouvoirs accompagnée de Michael.



Alors que dire ? Bon c'est long mais dis comme ça c'est un peu vague. Il faut bien comprendre que mon édition de poche s'étirait sur 760 pages ... écris petit. Mais vraiment petit. Je ne me souviens pas avoir lu beaucoup de livres de poches écrit petit, c'est assez désagréable. Là vu la longueur on le sens nettement passer.



L'histoire alterne entre passages intéressants et passages franchement dispensables. Anne Rice a tendance à être prolixe concernant le luxe entourant les personnages mais là c'était trop. Comme dans vraiment faut arrêter les frais. Et je ne parle pas de l'aspect redondant. Lorsque je suis arrivé au mariage de Rowan et de l'énième description dégoulinante j'ai cru que le livre allait finir au feu ( un bon vieil autodafé des familles, c'est moche mais il le vaut bien à ce moment là ). Et puis non, j'ai continué et ça s'est atténué.



Alors comme je le disais il y a de bons passages. J'ai apprécié l'historique de la famille Mayfair même s'il y a des moments plus intéressants que d'autres. Faire remonter une lignée de cette manière est un exercice difficile mais Anne Rice réussi plutôt bien là dessus. En faisant vivre les personnages dans des endroits qu'elle connait, elle arrive à rendre le tout cohérent. C'est un quasi tableau de l'époque qu'elle dévoile sous nos yeux ( bon un tableau trop riche tout de même ). Mais à côté de cela il y a des parties plus dispensables. Le pouvoir de Michael par exemple où je n'ai pas compris à la fin du roman à quoi il pouvait servir ( je pense que la réponse c'est à rien ). Ce n'est pas comme s'il était central pendant la première moitié mais un peu ....



Et bon il y a Rowan. Alors Rowan pendant les 3/4 du roman c'est une femme forte, entreprenante, intelligente et douée d'un pouvoir extraordinaire. Et puis tout bascule. Elle devient une Mayfair. On pourrait croire que c'est extraordinaire mais c'est le point de bascule de la déchéance. La fin est absolument atroce à lire.







Si je devais résumer ce premier tome ce serait : longueur. Il me reste 2 tomes derrière mais ils sont bien plus court ( et j'espère plus intéressant ) mais ce premier tome m'aura laissé un arrière goût bien désagréable. Anne Rice semble s'être perdu à plusieurs reprises pendant l'écriture avec une fin qui ne donne pas envie de lire la suite. On peut difficilement recommander ce genre de livre.
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La saga des sorcières, tome 1 : Le lien maléfique

Quand ça ne veut pas , ça ne veut pas.

Je voulais revenir a un genre que j'affectionne, mais que j'ai laissé de côté depuis un bon moment.

Alors , pour un retour réussi dans le genre je me suis dis que prendre une valeur sûre était une bonne idée.



En plus il y a une série tirée de la saga sur paramount+... Donc lire la saga serait pas mal.



Grand bien m'a pris. Une chose est sûre c'est que je vais m'arrêter a ce tome 1.



Alors je ne sais pas sur qui remettre la " faute" l'auteure ou le traducteur.

J'ai trouvé l'écriture poussive et tellement pleine de répétition. Après c'est facile du coup d'écrire un pavé. Mais très sincèrement ce roman aurait gagné a être beaucoup plus court.

Ensuite je n'ai pas accroché aux personnages, ils sont surfaits.

Quand a l'intrigue elle est elle aussi poussive et je dirais même ennuyeuse. Pourtant le sujet de fond avait du potentiel.



Je m'étais déjà essayée a Leslat, mais la j'avais regretté un manque de rythme. Que l'on retrouve ici aussi d'ailleurs.



Bref Anne Rice et moi, nous ne devons pas être faite l une pour l'autre.

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La saga des sorcières, tome 1 : Le lien maléfique

À la Nouvelle-Orléans, sous le porche d'une magnifique demeure ancienne, une femme catatonique reste assise durant des heures dans son fauteuil à bascule. On peut parfois apercevoir un mystérieux homme brun qui se tient à ses côtés. Deirdre Mayfair est l'héritière d'une lignée de puissantes sorcières depuis trois siècles. Lasher est leur malédiction. 

A San Francisco, Michael Curry est sauvé de la noyade mais depuis cet événement il est doté d'un encombrant pouvoir. Il ne peut plus toucher un objet sans être assailli par des visions.

Quant à Aaron Lightner, observateur au sein de l'obscure organistion du Talamasca et en charge du dossier Mayfair, il se demande s'il ne faut pas intervenir pour prévenir Rowan de son héritage. Cette dernière est la fille de Deirdre qui lui a été enlevée à la naissance et élevée par une cousine à San Francisco...



Depuis quelques années certains livres d'Anne Rice dorment dans ma bibliothèque : la Momie, la duologie des Anges et le tome 2 de la saga des sorcières. le déclic? la bande-annonce de la série the Mayfair Witches. Fan de Charmed, les sorcières de San Francisco, j'avais hâte de voir cette nouvelle série mais je voulais d'abord lire le tome 1 de la trilogie de l'auteur de Lestat le vampire.



A propros du livre d'abord, gros pavé de plus de 900 pages. Je me suis un peu ennuyée les 200 premières pages qui marquent la mise en place de l'intrigue et la rencontre de Michael et Rowan en mode "love at first sight".

Mais j'ai complètement été captivée par les 400 pages qui ont suivi : la lecture du dossier Mayfair, tout ce que le Talamasca a rassemblé sur l'histoire de ces sorcières et leur généalogie un peu "spéciale".

Malgré une lecture inégale, j'ai très envie de découvrir le tome 2 de cette saga gothico-érotique qui mêle magie et science; écrite dans les années 1990 à l'orée d'importantes découvertes sur les gènes et les cellules.



Quant à la série, je suis moins envoûtée, si l'actrice principale sauve la série, le démon Lasher est un peu trop en chair. Et quant au choix de fondre deux personnages en un, il est contestable.

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La saga des sorcières, tome 1 : Le lien maléfique

Il y a des livres comme ça, qui vous accompagnent toute votre vie. Qui sont des soutiens, des sources d'inspiration, des refuges... C'est le cas du Lien Maléfique d'Anne Rice découvert à l'adolescence et qui fait partie de ces bouquins que j'ai beaucoup relus avec plaisir. En admirant, à chaque fois, la magie de l'histoire, la puissance évocatrice, l'imagination sans fin...



J'avais envie de repartir à la découverte d'une Nouvelle-Orléans poisseuse, ensevelie sous la végétation, les traditions et la chaleur humide. De replonger au cœur de Garden district, au cœur des avenues au parfum de gardénia où débordent les bougainvilliers. Je voulais retourner dans la maison des Mayfair, croiser Lasher dissimulé sous le porche, m'approcher sur la pointe des pieds de la vieille piscine, scruter les fenêtres de l'étage pour y apercevoir des fantômes....



Sacré relecture. J'ai littéralement replongé dans le passé. J'ai redécouvert avec bonheur certains détails oubliés. Notamment les liens entre les personnages secondaires au passé tragique, la psychologie des ancêtres Mayfair, l'importance du Talamasca. Et les motivations de Lasher, évidemment. J'ai adoré. C'est vivant, coloré, cruel et sombre. Totalement unique. Ça parle de famille, de passion amoureuse, de folie, de grandeur et de décadence. Mais aussi de sorcellerie, d'amitié, de littérature, d'immortalité et des foyers dans lesquels on abandonne toujours un morceau de nous-même.



Évidemment, les passages qui évoquent la maison de First Street sont mes préférés. Les descriptions de Garden District font rêver et m'ont de nouveau donné envie d'aller me balader là-bas, de respirer les parfums des gardénias et des bougainvilliers, d'admirer les vieilles demeures envahies par la végétation...



J'adore toujours autant Michael Curry, sa naïveté et sa passion pour sa ville de naissance. Je l'ai davantage apprécié lors de cette relecture. Sa manière de voir les choses, ses préoccupations, sa tendresse, son côté un peu rude et son amour pour l'architecture et la littérature.... Il m'a fait fondre ❤ La recherche médicale, le développement des technologies, les questionnements bio-éthiques autour des cellules et du cerveau qu'on aborde à travers la profession de Rowan, une femme forte et indépendante qui dissimule ses doutes, sont tout aussi savoureux à suivre, assez spectaculaires quand on sait que ça a été écrit dans les années 80. Il y a tellement d'aspects fascinants dans ce bouquin...



Même si je n'ai pas envie de plonger dans le tome 2 tout de suite (dont je me rappelle assez mal pourtant), je sais par contre que je relirai Taltos (le tome 3) avec bonheur parce que, comme pour Le lien Maléfique, c'est un tome merveilleux, débordant d'originalité, avec son folklore bien à lui qui m'a marquée. Chaque fois que je repense à cette saga, à ses ramifications, au soin apporté à l'environnement, à la magie, à la galerie de personnages, aux détails, au Talamasca... je me dis qu'elle est née dans un esprit prodigieux. Anne Rice était vraiment une magicienne.



Bref : j'ai passé un super moment et vive les relectures des livres qu'on chouchoute. Ça fait tellement de bien. Franchement, faites-le de temps en temps, vous ne le regretterez pas.... ❤ Et si vous aimez les grandes sagas familiales, la sorcellerie, l'ésotérisme, les maisons qui craquent et abritent les pires secrets : lisez les sorcières Mayfair !
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La saga des sorcières, tome 1 : Le lien maléfique

Il était une fois une jeune femme qui, en allumant sa télévision, découvrit une série appelée "Mayfair Witches". Cette jeune-femme avait une grande sœur férue de lecture. Appréciant beaucoup la série, elle décida d'offrir, à ladite sœur, le livre qui l'avait inspirée.



C'est ainsi que je me suis retrouvée à lire mon premier Anne Rice (qui n'est plus à présenter) avec ce beau pavé de presque 1000 pages format poche, tome 1 de la saga des sorcières qui ne compte pas moins de trois opus. Parce que oui, vous l'avez compris, la grande sœur, c'est moi !



Wow. Belle petite brique que ce premier volet; il se découpe en quatre parties dont la seconde est assurément la plus longue. A aucun moment je n'ai ressenti de lassitude au cours de ma lecture, pourtant, certains éléments sont rappelés plusieurs fois, sous différentes formes et pourraient sembler rébarbatifs. L'histoire de la famille Mayfair est passionnante. Dérangeante mais passionnante. On se laisse facilement happer par la plume de l'autrice et la manière qu'elle a de nous conter la vie des sorcières de la famille. Elle mêle habilement ordinaire et extraordinaire, s'appuie sur l'Histoire et y entremêle SON histoire. Entre vaudou, chasse aux sorcières, légendes familiales, fantastique et superstition, nous découvrons les Mayfair des années 90 (période durant laquelle le roman a été écrit) à travers l'ensemble des témoignages recueillis à leur sujet. En effet, une organisation secrète, le Tamalasca, spécialisée dans les phénomènes paranormaux, observe la famille depuis que la route de l'une de leur ancêtre, Suzanne, a croisé leur chemin.



Dans la première partie, nous découvrons au gré des chapitres :



Deirdre, l'héritière en titre des Mayfair ainsi que les personnes qui l'entourent.



Aaron, un membre de la Tamalasca, qui interroge plusieurs personnes au sujet de la jeune-femme.



Michael, un quadragénaire qui, soumis un phénomène de mort imminente, voit apparaitre d'étranges pouvoirs et se sait investi d'une mission dont il ne se rappelle pas.



Rowan, la fille de Deirdre, éminent chirurgien qui a été adoptée à la naissance et ne connait pas sa famille.



Anne Rice créé des zones d'ombre en ne révélant qu'une partie des choses : ce qui a pu être rassemblé par des observateurs extérieurs. Ce qu'il se passe réellement au sein de la maison de la Nouvelle-Orléans reste le fruit de nos élucubrations. Toutefois, l'ambiance de la ville et l'étrangeté de la demeure de famille ne font qu'ajouter une part mystique au récit. Les phrases sont parfois très courtes, presque mécaniques, d'autres fois plus développées; elles donnent à la fois un rythme et une atmosphère particulière à l'intrigue. Dans tous les cas, elles nous tiennent en haleine, nous exhortant à tourner les pages, à comprendre.



La seconde partie suit toujours les mêmes personnages mais, nous avons également accès aux archives de la Tamalasca et à tout ce qu'ils ont pu rassembler sur les Mayfair. On découvre les ancêtres de Deirdre et Rowan et le chemin qui les a mené jusqu'en Louisiane. Le lecteur s'attache à certains personnages et, tout en connaissant par avance leur destin, ne peut s'empêcher d'espérer quelque chose de différent. Nous avançons dans le brouillard, comme Michael et Rowan, les secrets de famille et le tabou de certains sujets rend impossible d'avoir une vision globale du sujet, de comprendre pourquoi ils agissent comme il le font.



Le lien maléfique a aussi un côté très malsain et certaines scènes sont vraiment dérangeantes. Les Mayfair ont des mœurs très particulières. Il est question de sorcellerie, de démon et de plaisir. L'autrice arrive a mélanger attrait et répulsion, envie d'en savoir plus tout en sachant que c'est immoral.



Pour un livre écrit dans les années 90, il n'est absolument pas démodé. Seul le fait que les communications se font uniquement par téléphone fixe nous ramène au passé. Les deux dernières parties sont assez courtes mais vraiment intenses. On commence à entrevoir les pièces manquantes dans la chronologie familiale, à voir confirmer certaines suppositions. Mais a-t-on réellement toute les cartes en mains pour anticiper ce qui va suivre ? Rien n'est moins sûr ! L'autrice nous enferme dans une situation paisible pour mieux nous poignarder par la suite ! Et que dire de cette fin ! Bascule complète dans du fantastique horrifique. Et, cette interrogation permanente : quel est le but de tout ça ? qui manipule qui ? Après avoir tourné la dernière page, je peux vous dire trois choses :



même pas lassée au bout de ces 1000 pages

le tome 2 rejoindra rapidement ma PAL car il faut absolument que je sache ce qu'il va se passer

pourtant j'ai aussi une grosse appréhension parce que je crains le pire !
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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