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Histoires de moine et de robot

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Becky Chambers (2),


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Un psaume pour les recyclés sauvages

Dans un futur très lointain, les hommes ont enfin appris de leurs erreurs. Lorsque les robots ont acquis une conscience, ils les ont laissé partir, et pour éviter de reproduire les mêmes erreurs, ont décidé de vivre une vie plus saine, plus proche de la nature, sans technologie trop intrusive. Froeur Dex est moine, iel est né dans ce monde et sent comme un manque dans sa vie. Iel décide de devenir moine de thé. C'est-à-dire qu’iel va parcourir le monde pour donner de son temps aux différents peuples et alléger les souffrances de son prochain en lui offrant le réconfort d’une bonne tasse de thé. Malgré tout, Dex ressent toujours un manque. Jusqu’au jour où iel rencontre Omphale, un robot qui est à la recherche d’une réponse à cette question : “De quoi les gens ont-ils besoin ?”. Il va rester avec Dex, et chacun va apprendre de l’autre.

Voici le résumé du premier tome des Histoires de moine et de robot “Un psaume pour les recyclés sauvages” de Becky Chambers.

Cette histoire est toute douce. Nous suivons Dex qui est plus que perdu dans le monde qui est le sien. Iel ne sait pas où est sa place même si cette société est idéale. Quel est son but dans la vie ? Qu’est-ce qui pourrait lea rendre heureux ?

J’ai bien aimé toute la première partie du roman, mais à un moment le propos est devenu un peu trop philosophique pour moi, surtout la toute fin. Mais les thèmes abordés permettent de remettre en question notre mode de vie et de réfléchir sur notre place dans l’univers. C’était très sympa.

J’ai beaucoup aimé Dex qui est non binaire, d’où les “iel” “lea” etc à tout va. Malheureusement, n’étant pas familière de ce mode d’écriture, j’ai tiqué à chaque iel qui passait, et il y en avait beaucoup ! Ceci est bien sûr dû à mon grand âge. 😀 Mais Dex est un être d’une grande sensibilité qui ouvre les yeux par rapport à ce qu’iel savait ou pensait savoir sur les robots. J’ai beaucoup aimé son approche de la nature et ce qu’iel pouvait ou non faire (par exemple marcher hors d’un sentier peut déranger tout un écosystème et iel s’y refusait quitte à se mettre en danger).

Bref, j’ai passé un bon moment avec ce très court roman et je lirai avec plaisir le tome 2 que j’ai dans ma PAL et qui n’attend que moi.

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Un psaume pour les recyclés sauvages

Je ne m'attendais à rien, et j'ai dévoré ce fin livre.



La narration est fluide, l'univers cohérent et les personnages sont pétris d'humanité.



Ce roman aide à relativiser sur la vie, sur ce qu'on attend de nous et ce que nous attendons de nous-même. Évidemment, même si l'histoire se passe dans un futur relativement lointain, les préoccupations du froeur dont nous suivons les traces sont très semblables aux nôtres. Comme quoi, malgré le temps et un monde utopique, l'être humain trouvera toujours du grain à moudre.



Une fiction pleine de positivités ! Qui me donne d'ailleurs envie de continuer l'épopée des voyages de la même autrice.
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Un psaume pour les recyclés sauvages

Le monde est passé au bord du cataclysme. Mais a réussi à s'en sortir de justesse. Dans cet univers si proche, qu'on espère être le notre dans quelques siècles, un.e moine rencontre un robot.

Un livre doux, plein de protopie, qui fait du bien sans être niais, qui rassure et redonne de l'espoir pour le futur.
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Une prière pour les cimes timides

Apaisant et mignon



Suite directe de "Un psaume pour les recyclés sauvages". Dex et Omphale le robot reviennent à la « civilisation ».



La nouvelle société imaginée par Chambers est belle. On a du mal à comprendre comment elle peut fonctionner mais passons. Une espèce de retour aux sources d’une vie bucolique et simple. L’immersion est charmante, les interrogations des protagonistes nous font réfléchir (un peu) et on passe un excellent et trop court moment avec eux.



Un exemple type de la SF humaniste, positive inclusive.
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Une prière pour les cimes timides

Si vous cherchez une lecture vraiment feel good mais pas niaise, une sorte de conte philosophique ou d'utopie post apocalyptique cette série est vraiment recommandable. On s'attache beaucoup aux deux personnages récurrents, le robot et le moine du thé non binaire. On réfléchit et on rêve, c'est parfois cocasse, parfois poétique. Une lecture fluide et agréable mais aussi marquante.
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Une prière pour les cimes timides

Ces deux romans ont eu sur moi un effet incroyable. Dire que j’ai adoré mes lectures serait un euphémisme car, au-delà de ça, elles m’ont profondément touchée. Je n’avais jamais lu de SF positive et ce fut une expérience des plus bouleversantes.

Cela ne correspond pas à mon point de vue quant à notre avenir – je suis plutôt du genre très très pessimiste –, mais finalement, c’est avec mon présent que ces livres ont fait écho. Avec ma « philosophie de vie » pour le dire pompeusement, ou du moins, celle que je construis petit à petit au fil de ces dernières années, avec mes rêves et mes désirs aussi.

Lors du premier tome, j’ai trouvé cela terriblement réconfortant. L’occasion de sortir du marasme habituel, des visions et nouvelles déprimantes auxquelles nous sommes plus ou moins accoutumé·es, de renouer un peu avec l’espoir. En parlant d’accoutumance, on s’habitue aux dystopies, au toujours pire, et on finirait presque par trouver que notre situation n’est pas si terrible comparée à ce qu’on lit et ce qu’on voit dans la littérature et le cinéma post-apocalytiques parce que ça pourrait être pire finalement. De fait, j’ai trouvé intéressant de regarder de l’autre côté du spectre, vers l’utopie plutôt que la dystopie. Et comme je le disais à mon amie V. justement – qui de son côté lisait l’excellent roman post-apo Station Eleven d’Emily St. John Mandel –, j’ai été presque plus malmenée par le second tome de Monk and Robot que par du post-apo bien catastrophique justement parce que je me dis que c’est parfaitement utopique et que l’on ne parviendra jamais à cet équilibre.

La dystopie et le post-apo alertent en soulignant des aspects de nos sociétés, en dépeignant ce qu’il pourrait advenir (ce qu’il advient déjà…), mais, d’une certaine façon, cette science-fiction optimiste va dans le même sens. Par le biais de l’utopie, elle ne fait que rendre notre monde plus aberrant et plus intolérable par son avidité, son agitation perpétuelle, son capitalisme et sa surconsommation, ses guerres, ses systèmes pour broyer les plus faibles, son pouvoir de nuisance.

Dans l’univers dépeint par l’autrice, les relations humaines sont apaisées et ouvertes – interactions sociales, amicales, amoureuses – et débarrassées d’un jugement perpétuel, même si cela n’empêche pas les différences de point de vue. Oui, c’est totalement utopique vu que les humains se tapent dessus depuis toujours, mais, oui, ça fait aussi du bien de croire un instant que l’on pourrait évoluer. (Suspension d’incrédulité ON.)



Je n’ai même pas envie de résumer l’intrigue car les détails de celle-ci importent peu. Je dirai simplement qu’il s’agit d’une invitation à un voyage. Au fil des pages et des échanges entre l’humain Sibling Dex et le robot Mosscap (je suis tombée sous le charme de ce personnage qui pose un œil interrogateur sur l’humanité et déploie sa propre poésie dans son rapport au monde) se déroulent des réflexions sur le sens de la vie, sur la nature des choses, sur le corps et l’esprit, sur le but et les désirs de chacun. Mais leurs conversations questionnent également la consommation, l’industrie, la société, la place laissée à chaque être vivant, le bonheur.

Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre, mais j’ai découvert que « positif, optimiste » ne voulait certainement pas dire « mièvre ». Elle n’oblitère pas le fait que les gens ont effectivement des problèmes et des tracas, des besoins de changements de vie, des remises en question, des doutes. (Certes, ça peut paraître futile comparé aux drames sociaux et écologiques que nous connaissons, mais justement, ça serait beau si les seuls problèmes du quotidien étaient ceux affrontés par Sibling Dex, si tout un chacun pouvait être dans l’amélioration de son bien-être et non plus dans la survie.)



J’ai été séduite par tant de petits détails. « Allalae, God of Small Comforts », une religion qui réconforte ; les ordinateurs de poche, “a reliable device built to last a lifetime, as all computers were” (oui, c’est utopique, nous sommes d’accord) ; l’entraide qui irrigue les communautés… J’ai tout simplement aimé découvrir chaque aspect de ce monde, son fonctionnement, ses villages et j’espère qu’on aura l’occasion d’en apprendre davantage.

Peut-être mon ressenti aurait-il été différent si je ne les avais pas lus en anglais. Au-delà du petit exercice mental pour intégrer le « they » comme pronom neutre et non pas pluriel, j’ai trouvé le tout très fluide et efficace.



Je suis ressortie de ces deux petits romans contemplatifs et philosophiques bercée par une douce mélancolie et une beauté poignante. Heureusement, le tout est mâtiné d’humour et d’une énorme tendresse pour ce duo génial. En peu de pages, à travers de simples tranches de vie. Becky Chambers donne à voir un monde, un état d’esprit, un rapport à l’altérité, qui font un bien fou et invite à prendre le temps. On m’a prêté ces romans, mais je pense que je ne résisterai pas à me les offrir.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Une prière pour les cimes timides

Une lecture qui m'a fait beaucoup de bien ! C'était un plaisir que de retrouver les personnages et de découvrir la suite de la voyage, qui permet toujours plus d'évoquer des sujets importants à mes yeux. Je n'ai pas été déçue par cette seconde partie, même si avec la plume et les idées de Becky Chambers, on pouvait largement développer un peu plus, mais en tout cas, la fin de cette aventure m'aura personnellement plus marquée que je ne l'attendais. J'ai trouvé la scène, les mots très justes pour répondre aux questions soulevées au départ, afin de permettre à tout le monde d'y trouver sa réponse. Et j'y ai trouvé la mienne, donc c'est parfait !
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Un psaume pour les recyclés sauvages

Passé la surprise de tomber sur un texte court, j'ai commencé ma lecture avec curiosité, mais aussi quelques hésitations. C'est la première fois que je lis un roman avec une écriture inclusive, je ne lis pas beaucoup de SF et je reste toujours dépaysée par ces décors un peu plus penchés vers la technologie ; mais l'histoire en elle-même est aussi une ode à la nature et à la douceur, comme une bonne tasse de thé. Je me suis donc laissée portée petit à petit, déliant les quelques réticences que j'avais de prime abord, pour laisser place à une lecture plaisante et qui correspondait finalement exactement à ce dont j'avais besoin. La dynamique entre Dex et Omphale, le robot, fonctionne très bien et j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de justesses dans leur dialogue, à travers leurs questionnements sur l'autre. Et puis ce que traverse Dex me parle beaucoup et me permet de continuer un peu plus mon cheminement personnel à travers cette quête de sens.



L'histoire reste courte (et je ne vais pas hésiter à lire la suite !), mais elle est surtout sous le signe d'une belle ballade aux détours des grandes questions sur l'humanité. Je suis ravie de cette petite lecture et elle m'aura au moins confirmé mon envie de découvrir davantage Becky Chambers sur sa série des Voyageurs. Encore de belles lectures en perspectives !
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