Puisque l’empereur Maximilien pense plus à baiser qu’à régner, Charlotte a pris les rênes de l’empire et tente, tant bien que mal, dans ce monde de mecs, de jouer son rôle d’impératrice.
Comme je vous l’ai dit, cette série prend des libertés avec l’Histoire, mais là, ce que l’on voit dans ce troisième album, c’est une Charlotte qui ménage la chèvre et le chou, qui y va avec diplomatie.
Hélas, quand son enfoiré de mari décide de rentrer (parce que tout de même, laisser sa femme diriger son empire, ça fait de lui un mec qui ne porte pas les culottes), son arrogance et son imbécilité vont l’envoyer direct dans le mur, là où Charlotte avait à tout prix évité d’aller. De plus, môssieur veut un héritier, alors qu’il a plombé son petit soldat à force de l’envoyer dans des trous pas très sains (syphilis).
Bref, tout va partir en couilles, vous vous en doutiez, vous connaissez l’Histoire. Napoléon III sent le vent tourner, ses soldats ont fait le coup du "foutons le camp fissa" et le pantin Maximilien se retrouve livré à lui-même, avec une épouse un peu trop catholique, qui ne s’est pas rendu compte que le secret de la confession pouvait être balancé aux orties.
Si Charlotte avait un petit côté socialiste, elle n’en reste pas moins une personne née avec une cuillère en argent dans la bouche, une fille trop gâtée, une femme qui n’a jamais connu la misère dans laquelle vivent les habitants du Mexique.
Ce troisième album n’est pas le dernier, mais il termine la partie "la p’tite belge est à Mexico" (Enlevez les sombreros ! – Les belges auront reconnue "E Viva Mexico" du Grand Jojo).
Là, on se doute que Charlotte, en repartant en Europe pour aller chercher des pépètes, ne fredonnera pas ♫ olé olé olé olé, we are the champions, we are the champions ♪ même si elle y croit encore.
Un troisième tome assez riche en événements et en profondeur, tout en subtilité et en violence larvée… Vivement le quatrième et dernier épisode.
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