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Cannery Row

Série de 2 livres (Terminée). Écrite par John Steinbeck (2),

Rue de la Sardine par Steinbeck
tome : 1
Tendre jeudi par Steinbeck
tome : 2

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Dernières critiques
Rue de la Sardine

"Je crois que tout ce qui sort d' une bouche humaine est empoisonné..... "



A la Rue de la Sardine, ses paroles vibratoires sont de nos jours des échos dans nos têtes. Ce livre, pour les amoureux du passé ,ne sera pas que vulgarité, juste un rappel de ce que nous avons perdu. Amitié..... 💞 Rire....Je 💞💞💞.. Pauvreté en poème. Ils n' avaient rien, ils avaient tout... 💞💞

Bonne journée à tous
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Rue de la Sardine

Bienvenue à Monterey, Californie. Si vous cherchez un lieu où il fait bon vivre, où les voisins sont joyeux et chaleureux, cherchez du côté de la rue de la Sardine. Ça ne paie pas de mine, les portefeuilles sont souvent vides, mais les cœurs sont toujours généreux.



Un quartier proche commerces : l’épicerie du probe Lee-Chong vend tout : chocolat, Old Tennis Shoes et feux d’artifices. C’est à deux pas de la mer, vous y trouverez Doc chercher des étoiles de mer, des poulpes et autres trésors salés à marée basse. Les voisins aiment rendre service et faire la fête, anniversaire surprise ou mariage arrangé, et même si ce n’est jamais franchement réussi, c’est l’intention qui compte.



Et des bonnes intentions, ils en ont tout un tas ! Mack et les garçons, Dora et les filles, et tous les autres. Peinture sur le vif d’une bande d’attachants marginaux, Rue de la Sardine et Tendre jeudi sont deux romans d’une grande douceur, bourrés d’humanité, une déclaration d’amour de Steinbeck à ceux qui restent dans l’ombre de l’american dream. Une chronique de la vie ordinaire qui fait chaud au cœur.
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Tendre jeudi

J'ai tellement aimé ma lecture de Rue de la sardine que je n'ai pas pu attendre pour connaitre la suite dans ce Tendre jeudi. Et j'ai tout autant apprécié l'une que l'autre.



On retrouve la rue de la sardine après la guerre et avec quelques évolutions de personnages, certains étant morts, d'autres partis. Doc, le personnage central, revient y vivre après plusieurs années d'absence. Mais il n'est plus le même, il est déprimé, a perdu toute joie de vivre, agité par des angoisses existentielles et incapable de mener ses activités au laboratoire et d'écrire. Heureusement (ou malheureusement parfois!), la bande de Mack est toujours fidèle au poste et va tenter de lui remonter le moral.



Comme dans Rue de la Sardine, les personnages sont coincés dans leurs échecs, leurs aventures loufoques et leurs bonnes intentions manquées.

L'arrivée de Suzy dans l'histoire apporte une dimension en plus sur l'amour et le couple. Steinbeck écrit encore une fois avec réalisme, humour, tendresse et humanité. On vit beaucoup d'émotions avec ces personnages, on a envie d'y croire pour eux et on n'a pas envie de les quitter à la fin.

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Rue de la Sardine

Une nouvelle découverte de l'oeuvre de Steinbeck pour moi, et encore une fois une très belle lecture. Steinbeck n'a pas son pareil pour décrire une société à une époque donnée (mais qu'on pourrait transposer facilement à aujourd'hui), et pour parler de la pauvreté avec justesse, humour et empathie.



Mack et ses amis galériens, l'épicier, Dora et son bordel, Doc et son étrange laboratoire... à Monterey vit tout un ensemble de personnages plongés dans la misère ou la galère mais qui se débrouillent malgré tout, se disputent mais se pardonnent car ils sont tous animés de bonnes intentions même s'ils ont beaucoup de mal à les concrétiser. Steinbeck dépeint avec méthode l'échec constant dans lequel sont englués la plupart des personnages, les écueils des uns et des autres et les aventures plus folles les unes que les autres qu'ils vivent et qui les empêchent de parvenir à leur but pourtant louable. Doc, le personnage central,est un modèle d'humanité, de patiente et de respect. Tout est à la fois drôle et triste en même temps, les personnages et péripéties peuvent sembler caricaturaux mais l'ensemble ne l'est pas du tout, l'oeuvre est au contraire fine et juste.



Cette rue de la sardine peut paraître vouée à un destin négatif inéluctable mais Steinbeck apporte des nuances qui donnent de l'optimisme sur l'évolution de la situation et de ses personnages. On est triste pour eux, on espère pour eux et parfois on se réjouit pour eux.
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Rue de la Sardine

La rue de la Sardine vit au rythme de la pêche. Doc, mélomane et respecté par tous, assure la récolte de divers animaux. Lee Chong l’épicier est nécessaire à tous. Dora surveille ses filles au drapeau de l’Ours. Mack et ses amis ont élu domicile au palais des coups. Sur un ton enjoué, Steinbeck décrit cette vie pauvre mais pleine de concorde et de tolérance.
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Tendre jeudi

Dans cette suite de la rue de la Sardine et qui peut se lire indépendamment, l'effervescence de cette rue mythique s'est quelque peu tarie suite au passage dévastateur de la guerre.



Doc, le scientifique chéri de tous, est en proie à une vilaine tempête intérieure. Cet ouragan violent qui déferle en lui risque d'engloutir tout sur son passage. En proie à ses angoisses existentielles, le savant tourne dans son laboratoire comme un lion en cage, observant d'un œil dépité les pieuvres dans son aquarium. La joie de vivre a pris la porte, refermant sur elle la flamme incandescente qui brillait en lui.



Mais c'est sans compter sur Mack et ses fidèles acolytes qui vont s'affairer à lui remonter le moral.



De cocasseries en loufoqueries, Tendre jeudi est une halte pleine de poésie et de caractère, une lecture cocon où l'humanité et la tendresse portent le prénom des personnages.
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Rue de la Sardine

Quand je songe à ces lecteurs - souvent les plus jeunes, habitués à des films montés avec une broyeuse à papier - se plaindre des descriptions dans les romans, j'ai envie de leur tendre celles de Steinbeck. Car elles ont en plus le bon goût de ne pas être longues.

Page 40-41 (dans la collection Folio) : Doc ramasse des animaux marins dans le Bassin des Grandes marées. Steinbeck nous décrit en une page et demi un monde fantastique où tout ce monde sous-marin s'entredévore avec un luxe de voracité et d'ingéniosité. Ces petits êtres qu'on écraserait sans s'en rendre compte deviennent sous sa plume des Léviathan.

Page 88-89 : Mack et ses acolytes embarquent dans un camion Ford pour une chasse à la grenouille nocturne dans la rivière Carmel. En une demi page, Steinbeck croque cette rivière avec un art consommé de peintre et conclut ainsi : "elle réalise en somme l'idéal parfait de la rivière".



Ce livre n'est pas vraiment un roman. Plutôt une chronique. Celle des pauvres, des marginaux, saisonniers, prostituées, petits délinquants, marée de ce que la Grande Dépression a rejeté sur les rives de Californie. Mais rue de la Sardine, ce ne sont pas les accents bibliques des Raisins de la Colère qui résonnent, juste les rires avinés des compagnons d'infortune qui n'ont pour seul luxe et pour un temps seulement les menus plaisirs de la vie.
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Rue de la Sardine

John Steinbeck, auteur classique dans la littérature américaine reste fidèle à son style si particulier, il nous offre un condensé d’une fresque sociale de rue dans ce livre qui ressemble à « Des Souris et des Hommes ». C’est un lieu réel qu’il décrit, dans cette période difficile, où l’alcool et les vicissitudes humaines, l’art de la débrouille, permettent la survie. Toujours dans une grande humanité, sincère sans jamais verser dans le misérabilisme, ce livre se hisse parmi les meilleures de ses œuvres.
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