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À la croisée des mondes

Série de 3 livres (Terminée). Écrite par Philip Pullman (3),


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À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaume..

J'ai regardé le film de À la croisée des mondes il y a des années et j'ai eu envie de tenter la lecture ! En ce qui concerne l'histoire j'ai adoré l'intrigue et l'univers, c'est super bien construit et c'est très riche. Malgré la complexité de ce monde nouveau j'ai bien réussi à suivre l'histoire, on se plonge assez facilement dans l'univers. J'ai aimé le personnage de Lyra, elle est futée, intelligente et rebelle mais j'avoue avoir eu une petite préférence pour des personnages secondaires tels que Pantalaimon et Iorek Byrnison. J'ai aimé les personnages mais sans y être très attachée non plus, je pense vraiment que ça peut évoluer par la suite, j'ai envie d'en apprendre plus sur eux. Il y a des passages où on veut avoir peur mais je ne ressentais pas toujours l'adrénaline, ça dépendait. J'ai apprécié aussi les retournements de situation, les rebondissements malgré certains passages qui traînaient en longueur. Je me demande ce que réserve la suite, je n'en ai aucune idée et j'ai trop hâte de voir ça !
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À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaume..

J'avais lu ce livre quand j'étais jeune et je l'avais vraiment adoré. Vingt ans plus tard, je me suis décidé à le relire et... Je n'ai pas apprécié...



Je ne peux pas dire que je l'ai détesté, car j'aime l'univers avec les daemons, la poussière, etc. Mais il y a quand même des gros points, qui pour moi, ne passent pas et qui m'ont rendu la lecture très difficile et indigeste.



De base, j'adore les univers magiques et tout particulièrement la fantasy jeunesse, mais ce qui ne va pas du tout dans ce monde-ci c'est qu'il y est décrit comme le nôtre à une exception près : les daemons. Jusqu'ici pas de problème. Mais au fil de la lecture, on se rend compte qu'il y a aussi des esprits, des sorcières, de la magie... Je n'ai rien contre tout cela, et au contraire, j'adore, mais ici ça arrivait comme un cheveu sur la soupe après de longs chapitres sans y avoir été mentionné et la seule explication qui me venait alors à l'esprit quand ce genre d'éléments poppait de nulle part était : "T'inquiète tout va bien, c'est un monde magique". Malheureusement, un monde magique n'explique pas tout et c'est à l'auteur de nous faire comprendre comment celui-ci fonctionne. 



Je trouve l'héroïne vraiment détestable et les autres personnages très clichés. Heureusement, Pantalaimon et Iorek sont là pour remonter un peu le niveau.



Les dialogues ne sont pas très naturels et l'écriture est inutilement compliquée. Il y a des mots très complexes pour un jeune lectorat (à partir de 10 ans) et parfois peut-être même trop de violence.

Je n'ai pas aimé la manière d'écrire de l'auteur, mais ceci reste un avis très subjectif.



Alors probablement que ça a mal vieilli, tout simplement. Surement que les adolescents de 14/15 ans ont plus de chance d'apprécier cet ouvrage. Mais clairement, pour moi qui ai maintenant 35 ans, ce livre m'a extrêmement déçu. Encore plus en sachant que je l'avais adoré à l'époque. Je lui mets tout de même la moyenne, car je me remémore mon moi de 14/15 ans lisant ce livre et y trouvant énormément de plaisir (que je ne partage malheureusement plus à l'âge adulte...).
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À la croisée des mondes, tome 2 : La tour des..

J'ai été déçue par ce tome 2, dont j'attendais je dois dire beaucoup.



J'avais adoré l'univers du premier tome, mais on se promène dans un (des) monde différent.



J'avais craqué pour la pétillante et intrépide Lyra, mais je n'ai pas vraiment eu l'impression de retrouver (du moins au début) le même personnage, si ce n'est son prénom.



J'ai trouvé l'écriture plus enfantine, les aventures moins prenantes, moins rythmées, voire confuses.



Je n'ai pas vraiment eu l'impression de lire la suite du premier volume, et c'est peut-être ce qui m'a le plus manqué.



Peut-être que j'aurais dû attendre moins longtemps avant de lire La tour des anges, pour rester imprégner de l'univers et de l'ambiance du premier.



Ceci étant, je n'ai pas détesté et je garde en tête qu'il existe un numéro 3.

Un jour peut-être ...







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À la croisée des mondes, tome 2 : La tour des..

Après avoir franchi le pont situé À la croisée des mondes, Lyra pénètre dans une nouvelle dimension, où elle fait la connaissance de Will, un garçon en fuite. D’abord chacun de leur côté, puis ensemble, ils vont tenter de percer les mystères sur lesquels ils enquêtent, ainsi que celui qui semble envelopper l’énigmatique Tour des Anges.



Des années après ma lecture du premier tome, les souvenirs que j’en garde se mélangent avec ceux du film, bien mieux implantés dans ma mémoire, puisque je l’ai vu et revu à maintes reprises. Je connais l’avis général (et ô combien défavorable) à son sujet, mais je le mentionne uniquement pour souligner à quel point je me sens proche de l’univers de base, parce que c’est important.



En effet, ma première impression, quand je me suis (enfin) plongée dans ce deuxième volume, a été de ne plus lire la même histoire. Plus de terres nordiques, plus d’ours en armure, plus de Gitans, plus de daemons… Même plus de Lyra ! On suit désormais Will, un jeune garçon qui évolue sur notre planète.



Ce sentiment s’est un peu estompé avec le retour de notre protagoniste bien connue, et ceux de Lee Scoresby, Serafina Pekkala et Mme Coulter, mais l’ambiance et le reste des personnages originaux m’ont manqué, en particulier Iorek.



Malgré tout, je n’oublie pas que je n’avais pas été totalement convaincue par Les royaumes du Nord. On me les avait tellement survendus par rapport à leur adaptation cinématographique que je m’attendais à beaucoup mieux. Alors, ai-je pris davantage de plaisir à découvrir cette suite vierge de toute comparaison ? Eh bien, pas vraiment.



Disons que je l’ai appréciée dans son ensemble, mais si je me focalise sur ses éléments de manière individuelle, j’ai dû relever plus de négatif que de positif.



Par exemple, j’aime toujours autant la dimension théologique de l’œuvre, pourtant j’ai parfois du mal à comprendre où l’auteur veut en venir, notamment en ce qui concerne la distinction marquée qu’il fait entre les enfants et les adultes… tout en dépeignant les plus jeunes sous un jour guère plus flatteur que leurs aînés.



Que ce soit les harceleurs de Mme Parry, les habitants de Cittàgazze, et même les deux protagonistes, ils valent moins, à mes yeux, que des individus comme Iorek, Serafina ou Lee. Will ne manque pas de virulence, Lyra possède autant de qualités qu’elle peut se montrer capricieuse, égoïste, menteuse et immature…



… ce qui, d’un côté, n’est pas si mal. Contrairement à Will et à la plupart des héros jeunesse, elle a tout de la fillette de douze ans : l’attitude, les actes, la façon de s’exprimer… Bon, de l’autre, ça ne la rend pas spécialement sympathique ni attachante. C’est juste une gamine normale, et de fait, ça ne colle pas avec l’image exceptionnelle que tout le monde a d’elle au point de la suivre aveuglément (si ce n’est en raison de sa faculté à utiliser d’instinct l’aléthiomètre).



Enfin, quand je parle de l’utiliser… Ah ah. Je rigole, parce que c’est de loin ce qui m’a le plus dérangée. Lyra, après avoir enchaîné les erreurs et les bêtises, se met en tête de ne plus recourir à lui autrement que pour aider Will dans sa quête, comme l’instrument le lui a demandé (d’aider le garçon, hein, pas de renoncer à son usage).



Ça, elle le décide toute seule, pour un motif passablement futile. Rien ne l’empêchait de continuer à s’en servir ou, si elle tenait vraiment à se soumettre à la volonté de Will (car oui, notre chère Lyra passe désormais au second plan de sa propre histoire), au moins de solliciter sa permission. Ça ne l’aurait pas tuée, contrairement à son inaction qui a sans doute été fatale à pas mal de gens…



Pour moi, il s’agit là d’une grosse facilité scénaristique. Philip Pullman a donné à ses protagonistes deux outils surpuissants en vue de leur objectif ultime (c’est-à-dire une guerre contre Dieu, alias l’Autorité), sauf que d’ici là, ce serait trooop bête de les exploiter, voyons ! L’intrigue s’en trouverait raccourcie et simplifiée. Non, non, compliquons-nous la tâche pendant que tout le monde meurt autour de nous, c’est mieux. Ça entretient la tension et le suspense.



Et puisque j’évoque l’Autorité, à son sujet aussi, je m’interroge. Est-ce réellement elle qu’il faut combattre ? Ou ceux qui s’expriment en son nom (le Magisterium dans la dimension de Lyra, l’Église dans la nôtre…) ? Quand on connaît les positions athées de l’écrivain, c’est un peu paradoxal… Aspirer à détruire l’Être Suprême, n’est-ce pas reconnaître son existence ?



Bien sûr, ce n’est pas sa seule cible. Il y a également C.S. Lewis et ses Chroniques de Narnia. Difficile de ne pas voir à quel antagonisme se livre Philip Pullman, avec ses récriminations et ses parallèles.



Cittàgazze, notamment, et ses nombreuses ouvertures sur les autres mondes, m’ont tout de suite évoqué le lieu auquel Polly et Diggory accèdent grâce aux bagues dans Le neveu du magicien. Un passage vers une infinité d’univers, ou presque.



Presque, parce qu’autant dans Narnia, on ne s’attend pas à découvrir autre chose que (…roulements de tambours…) Narnia, autant on est ici à la croisées DES MONDES. Et combien en verra-t-on ? Celui que Lyra a quitté, celui où elle atterrit, et celui que l’on connaît bien, puisque c’est le nôtre. Waouh. Et davantage « waouh » encore qu’ils sont teeellement différents les uns les autres !



Désolée, M. Pullman, mais Narnia, c’est ma saga chérie depuis que je suis petite, alors je l’admets, j’ai beaucoup de griefs strictement personnels. Néanmoins, je ne considère pas que mon avis soit trop biaisé. Tout ce que j’ai dit, je le pense indépendamment de la gué-guerre entre cette trilogie et l’œuvre de C.S. Lewis.



Pour conclure (et résumer) cette chronique bien assez longue ainsi, je dirais que ce qui me dérange le plus dans La Tour des Anges, c’est qu’on a, à mon sens, un peu tout et son contraire, que ce soit dans l’intrigue ou dans les idées exprimées à travers elle. Des idées qui, au demeurant, m’intéressent sincèrement, donc je suis d’autant plus frustrée par un tel manque de limpidité et de logique. J’espère que le troisième tome rectifiera le tir.
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À la croisée des mondes, tome 2 : La tour des..

Lorsque Will est obligé de cacher sa mère des hommes qui la harcèlent, il sait qu’il lui faut récupérer un écritoire qui contient des lettres de son père un explorateur disparu pendant qu’il effectuait une expédition dans le Grand Nord alors qu’il n’était qu’un bébé.

Mais dans sa fuite, l’un des hommes trouve la mort, aussi n’a-t-il pas d’autre choix que de quitter définitivement Oxford, et c’est en voyant le manège d’un chat qui ressemble étrangement au sien, qu’il va franchir une fenêtre qui débouche sur un autre monde.

Will va se retrouver dans une cité complément abandonnée, enfin pas tout à fait abandonnée, puisque le lendemain il va faire la connaissance d’une fillette qui elle aussi erre dans cette cité, elle s’appelle Lyra.

Et bientôt, d’autres enfants vont arriver qui vont leur dire que cette ville s’appelle à Cittàgazze et qu’il n’y a plus d’adultes puisque ceux-ci sont dévorés par les Spectres qui par contre ne s’en prennent pas aux enfants.

Lyra qui a toujours son aléthiomètre, appareil magique qu’elle est seule à pouvoir interroger et qui lui dit ce qu’elle doit faire, se voit confier par celui-ci la mission de protéger Will et de l’aider à retrouver son père.

Les deux enfants vont donc faire des allers et retours entres les différents mondes, alors qu’une guerre est sur le point d’éclater opposant d’une part les forces de l’Eglise et de l’obscurantisme guidées par Mme Coulter la mère de Lyra, et d’autre part les forces guidées par Lord Asriel.

Les enfants devront donc essayer rejoindre Lord Asriel malgré les dangers qui les guettent et l’aide des sorcières ne leur sera pas de trop dans ce monde qu’ils ne connaissent ni l’un ni l’autre.

Un excellent tome qui nous laisse le suspens de ce qui va arriver aux enfants et aux différents mondes dans l’attente du dernier livre de la trilogie.

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À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaume..

J'ai passé un agréable moment en lisant "Les Royaumes du Nord" de Philip Pullman. Cependant, j'ai éprouvé une légère difficulté à entrer dans le récit au début. La nature des daemons, ces compagnons animaux de chaque personnage, n'est pas immédiatement claire, et le lecteur n'est pas guidé pas à pas pour comprendre cet univers complexe. Cela peut rendre l'immersion initiale un peu confuse, mais une fois que l'on s'habitue à ce concept unique, l'univers devient fascinant.



Malgré ce début un peu déroutant, ma lecture s'est révélée très plaisante. Les personnages sont attachants et bien développés bien que Lyra Belacqua, l'héroïne, est particulièrement agaçante. Les interactions entre les personnages et leurs daemons ajoutent une profondeur émotionnelle intéressante. Cependant, certaines facilités scénaristiques peuvent parfois rendre l'intrigue prévisible, mais elles n'enlèvent rien au charme global de l'histoire.



J'ai été agréablement surpris par la maturité de la lecture. Les thèmes abordés, tels que la quête de liberté, l'autorité, et la recherche de la vérité, sont traités de manière profonde et nuancée. De plus, certaines scènes de violence et de tension ajoutent une dimension adulte qui enrichit l'histoire et la rend plus complexe. C'est une lecture qui, bien que destinée à un jeune public, n'hésite pas à explorer des sujets sérieux et à poser des questions philosophiques.



Cependant, la fin m'a laissé de marbre. Elle semblait un peu brusque et n'a pas apporté la conclusion satisfaisante que j'espérais. Cela dit, elle ouvre la voie à une suite potentiellement riche en développements et en révélations. Je suis donc curieux de découvrir comment l'histoire va évoluer dans les prochains tomes de la trilogie.



En résumé, "Les Royaumes du Nord" est un livre captivant avec un univers riche et des personnages mémorables. Malgré quelques difficultés initiales et une fin qui laisse à désirer, c'est une lecture que je recommande vivement, surtout à ceux qui apprécient les histoires de fantasy assez bien écrites
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À la croisée des mondes, tome 3 : Le miroir d..

Cet opus est pour moi la conclusion parfaite à la trilogie. Pas forcément celle que l'on voudrait, ni celle qu'on attends, mais une fois qu'elle se dévoile, au fil des différentes intrigues, elle devient comme une évidence, comme l'unique issue. Lu pour la première fois à 5 ans, je n'avais alors pas la maturité nécessaire pour tout comprendre, et avais sauté certains passages qui ne m'intéressaient pas, notamment les histoires du Magisterium. Plus tard, à 8, puis 10, puis 13, puis 15, puis 19 ans, et encore plusieurs fois depuis, j'ai redécouvert ce livre, mon expérience me faisant comprendre certaines choses différemment. Ainsi, enfant, il est plus facile de s'identifier à Lyra ou Will, et même si cela reste, on peut mieux se pencher sur les motivations des adultes quand on a nous même passé ce cap. Parfois, on trouve en soi une forme de clémence, parfois au contraire, on pardonne encore mois facilement. Quoiqu'il arrive, Le Miroir d'Ambre est un chef d'oeuvre pour tous les âges, et, avec le reste de la trilogie, mon livre préféré au monde.
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À la croisée des mondes, tome 2 : La tour des..

Trois ans pour lire une suite, je suis à peu près dans ma moyenne, pas de précipitation chez moi même si j'avais beaucoup aimé le premier tome. J'ai retrouvé ici les atouts du premier tome notamment dans les scènes d'action bien réussies. Le côté "roman adolescent" qui intéresse aussi les adultes avec plusieurs niveaux de lecture subsiste aussi même si les longs passages où Lyra ne se retrouve qu'avec son ami du même âge Jack tirent un peu plus vers le roman jeunesse, mais c'est finalement logique que le récit s'adapte quand les protagonistes ne sont que des enfants.



Dans ce deuxième tome, apparaissent les éléments qui brouillent les cartes quant au "classement" du livre : fantasy ? dystopie ? Science-fiction ? Pullman refuse le cantonnement à la fantasy et estime que c'est l'histoire qui est importante plutôt que le genre. Les univers parallèles et les explications scientifiques dans ce tome font pencher la balance vers la science-fiction, là où les daemon et les ourses en armure installaient plutôt le premier dans la fantasy. C'est don à une aventure multi-genres auquel on assiste ce qui fait évidemment sa force, à l'image d'un Star Wars qu'on a du mal à correctement classer par le foisonnement du monde et des technologies.



Même si le duo Will-Lyra est vraiement au centre de ce deuxième tome, les enjeux plus "adultes" sont bien développés et on comprend plus en profondeur à la fois le fonctionnement du monde de Lyra mais surtout le fonctionnement des univers parallèles. Le but final est aussi esquissé avec un Lord Asriel qui reste dans les limbes de sa forteresse mais dont le combat final semble bien le but réel de toute la trilogie. Les questionnement sur la religion et au-delà sur la spiritualité, la continuité de la réflexion sur la maturité en lien avec les daemon et même des allusions sexuelles claires, même si suffisamment codées pour être quasi incompréhensibles pour les enfants, tout cela rend le récit très riche pour un lecteur adulte. Cela me donne envie de voir comment fut réussie l'adaptation d'abord en film (mais semble-t-il que le tome 1, dites-moi ce qui ont vu) puis dernièrement en série. Il me paraît difficile de faire une adaptation qui puisse développer les différents niveaux de lecture en même temps et j'avoue espérer que le niveau "adulte" ne sera pas négligé car il donne beaucoup d'intérêt à l'univers.



Côté style, on reste dans du correct, sans grandes envolées, difficile par exemple d'en tirer des citations impressionnantes ou même des passages très drôles. Comme le revendique Pullman, c'est l'histoire qui se trouve au premier plan et il développe donc des talents de conteur au service de celle-ci, sans esbroufe mais avec précision et efficacité. C'est bien suffisant pour me mener dans quelques temps vers le troisième tome, on verra si j'explorerais ensuite les autres romans qu'il a écrit au sein du même univers.
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