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Critique de Tbilissi


"Au bonheur des dames" avait été mon premier Zola, et une révélation pour moi, avec ce style si riche, dense, et cette fabuleuse saga des Rougon-Macquart. 25 ans après c'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé un des personnages principaux, Octave Mouret, dans le tome précédent "Pot-bouille".
Le jeune Octave, petit-fils d'Adélaïde Fouque, quitte son Plassans natal pour conquérir la capitale. Son ambition se trouve vite freinée, et le moins que l'on puisse dire est que le personnage va de déconvenue en déception, et n'a pas encore la superbe qu'on lui connait dans le tome suivant.
À Paris il loge dans un immeuble bourgeois dont les nombreux habitants se trompent, se fâchent et se réconcilient. Ce foisonnement incroyable est souvent présenté de manière cocasse, presque à la manière du théâtre de boulevard, mais il révèle surtout, comme souvent chez Zola - c'en est même devenu une expression - une misère extrême. La domesticité est mise à l'honneur, ces travailleurs de l'ombre se retrouvant dans les cuisines, autour de la cour. Mais leurs maîtres eux-mêmes peinent souvent à joindre les deux bouts, tels les Josserand, se privant de manger pour pouvoir préserver les apparences et recevoir fastueusement.
Quant à notre héros, Octave Mouret, il finit par voir sa chance tourner pour devenir le puissant homme d'affaires que l'on connaît.
Un très bon roman.
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