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Critique de Totophe17


Lionel Barrington, président directeur général de la S.V.P.P.B. (Si Vis Pacem Para bellum), une société qui fabrique des mines anti-personnel et qui fournit un emploi à 40000 personnes dans le monde, se réjouit de la décision de la cour d'appel de Londres. En effet, celle-ci vient de rejeter la plainte d'Handicap International et d'Human Rights Watch qui le tenaient responsable de la mort d'un petit garçon victime d'une mine anti-personnel. de retour chez lui, il est accueilli en fanfare par tous ses amis et sa famille. Malheureusement, sa femme et son fils sont également victimes de ces mines... (Merci à Marina pour l'emprunt que je fais pour ce début de présentation).

Nous plongeons ensuite dans le Londres de 1851, au moment de l'exposition universelle qui doit montrer la puissance de l'Empire britannique, qui se dispute le, premier rôle avec la France. Nous découvrons une étrange famille de la noblesse anglaise, les Winterfield. La fille de la famille, Jennifer est passionné par un nouvel art, la photographie. Jennifer va rencontrer une jeune japonaise, Kitamakura , qui a perdu son bébé sans que l'on sache ni pourquoi ni comment.

Le colonel Winterfield et ses amis sont liés par une histoire les ayant réunis par le passé sur le territoire américain. Ils en ont gardé des pratiques et fortement une sorte se secte ou de société occulte ou le sexe a toute sa place. le fils du colonel va être initié.

Zidrou pose les pierres de son scénario une à une. Il présente les différents protagonistes. On repère assez rapidement les bons et les méchants. Certains personnages secondaires auront surement un rôle plus important dans les prochains tomes. Zidrou pose les caractères de ses héros, un personnage fort émerge, Jennifer qui va s'opposer à la voie proposée par sa famille. D'autres personnages sont nettement moins fréquentables comme le colonel, les autres semblant à sa botte. Un personnage est énigmatique, la belle japonaise Kita.

José Homs pose un graphisme qui vous colle à votre siège ou qui cloue sur votre derrière. C'est flamboyant tant pour la graphisme que pour la composition. Certaines planches méritent que l'on s'y arrête un grand moment pour tout observer. La rupture des cadres est magique et donne une sacrée dynamique. Et que dire des couleurs, du travail sur les visages ? Homs introduit une touche d'érotisme en dévoilant certaines formes, certains corps. Homs a le souci des détails tant pour les scènes en intérieur que pour celles en extérieur. Les scènes traduisant le mouvement sont hyper réalistes.

Comme c'est une série ancienne, j'ai la chance de savoir que je vais pouvoir poursuivre la lecture dans la foulée, car j'ai vraiment accroché à cde premier tome.





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