Frieren, tome 2

On reste dans le rythme du tome précédent. Malgré qu'il y a plus de rebondissements, on ne se presse pas. C'est très étrange d'avoir ainsi des combats, des jouxtes verbales et de la lenteur. Pas de précipitation. Même quand il y a un affrontement, pas d'éclairs, pas de vitesse. C'est très déroutant. Et on s'ennuie aussi car on l'impression que rien n'est urgent dans le traitement. Pourtant, le traité de paix est en danger et la mort menace de nombreux innocents. Frieren avec ces plus de cent ans, est blasée de la vie. Elle a tout son temps pour apprendre et agir. Pour elle, aucun adversaire n'est capable de l'affronter. Tuer les démons, c'est son truc et elle a de quoi faire grâce à sa longue expérience. Là, elle a du niveau en face et elle ne doute pas. Pourquoi le faire? La SF se marie rarement avec la grande lenteur. Heureusement qu'un nouveau personnage apparaît. le garçon malgré sa force a peur d'affronter les monstres. Il permet d'avoir un léger comique de situation. On se laisse prendre et cela compense cette étrange mise en scène. Comment l'héroïne va t'elle s'en sortir? Peut-être quelque chose va ébranler les certitudes de l'elf ou pas.
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