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Critique de Khalya


Le bon point de ce livre, c'est l'écriture. C'est le genre d'écriture qui fait que l'on ne peut pas poser le livre, même si on n'accroche pas vraiment à l'histoire.
La narration alterne entre le point de vue de Franz, fils d'Abraham, amnésique depuis « l'accident » qui semble avoir couté la vie à sa mère, récit à la première personne, et le point de vue d'un narrateur quasi omniscient, dont on ne découvrira l'identité qu'à la fin du livre. Ce récit là est à la troisième personne.
Les personnages principaux sont attachants, que ce soit Abraham qui couve son fils à l'extrême, Franz et sa passion de la lecture, Claire et sa fille Lucianne, qui viennent compléter la petite famille.
En fait, les personnages secondaires sont, dans leur grande majorité, assez sympathiques aussi, excepté Gérald, le camarade de classe de Franz, une petite brute, et l'étrange homme qui parle à plusieurs reprise au jeune garçon, mais dont on ne sait rien.
L'histoire se passe juste après la guerre d'Algérie, ce qui fait que, que ce soit entre les personnages, au travers de l'histoire du village ou encore lors des cours d'histoire que reçoit Franz à l'école, on parle beaucoup des deux guerres mondiales et des évènements en Algérie.

La seconde guerre mondiale est la plus importante dans le livre car la plupart des personnages secondaires étaient présent et assez âgés pour comprendre ce qu'il se passait à cette période.

En revanche, ce qui m'a dérangée dans ce livre c'est d'une part qu'on apprend à la fin qu'il doit y avoir une suite. Or, j'ai horreur de me plonger dans un livre sans savoir à l'avance qu'il y aura d'autres tomes. Je trouve que c'est prendre les lecteurs en otage.
D'autre part, j'ai eu l'impression de perdre mon temps. On assiste certes à une très belle compilation de moments entre un père et son fils, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il y avait un but à l'histoire. 568 pages sans réelle « histoire », sans but, sans « fin » digne de ce nom. Même s'il y a, à l'intérieur du récit principal, des histoires parallèles qui elles, trouvent leur résolution, j'ai eu l'impression de lire « pour rien »
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