Le Jour des fourmis

Je me souviens avoir dévoré également ce second tome de la trilogie "fourmillière" de Weber: sur un même sujet, il réussit à se renouveller et à captiver son lecteur sur ces petits insectes si anodins, mais que l'on ne regarde plus de la même façon après ... Bref, pas mal.

Si Les fourmis m'ont passionné, transporté dans un univers réaliste mais déstabilisant, il n'en fut pas autant pour sa suite, le Jour des fourmis. Chli-pou-ni, la nouvelle reine de la cité des fourmis rousses de Bel-o-kan, décide de lancer une croisade contre les Doigts (les humains) qui constituent la plus grande menace connue pour les insectes. Toutes les ressources de la fédération et tous les moyens disponibles sont dédiés à cette cause et la valeureuse soldate 103 683e mène les troupes au combat. Que d'aventures !

Bien sur, le sort des fourmis et le long périple des « croisés » m'a tenu en haleine. Mais leurs aventures parfois exagérées (la domestication rapide des coléoptères et autres insectes, la coalition avec les abeilles et les termites, le schisme entre déistes et non-déistes…), même s'ils constituent à l'occasion des moments enlevants, manquaient de crédibilité et m'ont fait perdre l'intérêt. Selon moi, à trop vouloir coller l'aventure de ses fourmis à celle de l'humanité, le roman perd un je-ne-sais-quoi.

Et que dire des humains présents dans le livre ! le policier Méliès et la journaliste Laetitia Wells, presque caricaturaux, ne m'ont pas convaincus. Quand à cette dizaine d'humains emprisonnés sous terre et maintenus en vie plusieurs semaines grâce aux soins d'une centaine de fourmis rebelles…

Werber n'a pas une plume particulièrement belle mais son originalité, le rythme qu'il impose et son habileté certaine à maintenir le suspense compensent amplement. La lecture devient agréable une fois toutes les conventions acceptées. Bref, si la magie ne s'opère plus autant, le jour des fourmis vaut quand même le détour et assurément je lirai le troisième et dernier tome.

Vraiment bon, j'adore beaucoup cet auteur.

J'ai retrouvé dans ce "Jour des fourmis" la dose d'humour que j'avais déjà appréciée dans le premier tome. Il y a certes quelques facilités dans la narration (comme par hasard, comme le soulignent eux-mêmes les personnages, c'est chez Laetitia qu'atterrit 103e...), mais lorsque l'on connaît Werber, on ne lui en veut pas : ses romans veulent nous faire rêver, nous faire penser autrement, ses romans nous intriguent.

J'ai hâte de voir ce que me réserve "la Révolution des fourmis" !

J'avais un peu peur de trouver dans ce deuxième opus un bis repetita du premier tome et au final ce n'était pas le cas. On a tout de même le droit à quelques longueurs même si l'auteur arrivent à nous tenir dans notre lecture grâce à une juxtaposition d'interrogations. On ne peux s'empêcher de vouloir lire la suite pour vérifier nos hypothèses et ce particulièrement lorsqu'il nous propose des énigmes fort décevantes car sans surprises ! Au final je suis sortie septique lors de la lecture de ce livre il y a à peu près 10 ans de ça et n'ai jamais trouvé le goût depuis de lire la suite de la saga.

Poussé par la curiosité et peu familier des « best-sellers », j'ai fait le petit effort d'emprunter ce livre dans la modeste bibliothèque de mon village.
Ceci n'est pas de la littérature, ceci et mal écrit... et je ne comprend pas l'engouement pour ce type d'ouvrages.
« Le jour des fourmis » n'est pas la hauteur de son ambition. L'idée de départ était pourtant belle et aguicheuse, le résultat médiocre.
J'irais jusqu'au bout, parce que je suis un peu têtu (une qualité ou un défaut que je partage avec la fourmis) et que j'aime laisser toutes ses chances au romancier.

L'aspect « philosophique » ne dépasse guère le niveau d'un élève médiocre au lycée, le scénario est simpliste et peu travaillé ( bâclé ? ), le style ridiculement pauvre et l'ouvrage trop gros pour être « passe-temps » dans les transports en commun.

Ce livre est tout simplement fabuleux. Vraiment.Je n'ai pas encore lu le premier tome, ce qui ne risque de tarder, par ailleurs, mais je suis complètement charmée par ce livre.

Le jour des Fourmis est un livre relativement complexe. le seul reproche très léger et qui n'altère, selon moi, en rien à la qualité du livre, est la relative caricature des deux personnages principaux. le policier est assez prévisible et la journaliste, humanophobe. Mais, si on y réfléchit bien, un personnage prévisible - ni trop, ni pas assez, comme il l'est ici - n'est-il pas la preuve d'un personnage complet et qui suit ses idées et son caractère?
A côté de ça, l'humanophobie de Leatitia Wells n'est absolument pas dérangeante et rend peut-être même son personnage plus interessant.

Comme je le disais, c'est un livre complet, entrecoupé de plusieurs histoires - la résolution des meurtres des Salta, puis des suivants assassinats, la révolution et la croisade des fourmis contre les Doigts, la vie des 18 personnes sous la fourmilière, mais aussi l'histoire sentimentale unissant le policier et Wells (totalement prévisible et pas vraiment nécessaire, je l'accorde), et la déification faites par Nicolas chez les fourmis. Mais la où réside la magie de ce livre est le journal de Wells, du père de Laetitia, si riche et si interessant par sa connaissance des fourmis, mais également par les interrogations qu'il pose, par les problèmes qu'il soulève, tellement nombreux et variés qu'ils sont impossible à citer.

Ce livre est un petit bijou - c'est un livre qui, en plus, a la particularité de ne pas souffrir de personnages prévisibles. le scénario est si riche et si intense qu'il ne subit pas de dommages collatéraux de cette relative simplicité des deux personnages principaux.
Le scénario est bien relié, bien complet, et n'a pas de failles apparentes. Imprévisible, surprenant, et captivant. Parfois prévisible, mais ça n'a strictement aucune importance. Ce phénomène est tellement rare qu'on ne retient que les passages imprévisibles et passionants.

L'aspect "philosophique" du livre est tellement évident et tellement bien mis en place et intelligent qu'il en est limpide et fascinant. de nombreux problèmes sont soulevés, de nombreuses questions sont évoquées. Pour nous faire réflechir. Et ça marche à merveille.

Le style d'écriture est fluide, agréable, réussi. J'aime énormément.
Je vais me jeter très bientôt dans les tomes 1 et 3.

J'ai retrouvé avec plaisir l'univers des fourmis et ces personnages 103 683è, Chli-pou-ni, la petite bande d'humains coincés sous une fourmilière et l'univers fantastique de Werber avec ce deuxième tome : le jour des fourmis. Et dire que cette trilogie trainait depuis quelques années dans la bibliothèque. Mais j'ignore pourquoi, l'univers des fourmis me rebutait et l'idée de plonger dans leur monde durant trois tomes ne me disait rien du tout ! Quelle surprise alors quand je me suis vu dévoré le premier tome et jeté sur le deuxième. Bernard Werber nous livre bon nombre d'informations, qui bien que j'aime la richesse de cet enseignement, peut parfois s'avérer un peu lourd.
Enfin, il aura réussit à ne plus me faire regarder le monde des insectes de la même façon. Une bonne surprise.

Le premier de l'auteur : un bon cru.

Toujours aussi intéressant et l'on apprends beaucoup de chose sur la communauté des fourmis. du suspens, de l'intrigue, tout pour une excellent livre. A recommander.