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Critique de jeanlucalliot44


C'est d'abord la couverture du livre qui a attiré mon attention : une femme qui regarde droit devant elle avec détermination et défi, ce n'est pas courant ! Ensuite, j'ai été intriguée par les citations de Françoise d'Eaubonne et Annie Ernaux, foudroyantes de vérité intemporelle. J'ai commencé par lire la première page du roman, où Silvia, la narratrice, parle de son adolescence dans les années 70 en Italie. J'ai eu tout de suite envie de continuer la lecture, parce que le rythme est haletant, parce qu'il y a du suspense dans la description de sa trajectoire sulfureuse et transgressive, parce qu'il est imprégné des combats menées par les femmes, par les féministes, par les gays, par les premières écologistes, par les non-conformistes, par celles et ceux qui ont essayé de vivre autrement, par celles et ceux qui ont subi le terrorisme, qui n'est pas un phénomène des années 2000, mais il remonte à la guerre froide.
L'autrice Diana Vivarelli en parle avec un langage soigné, une écriture qui suit les mutations de la protagoniste en fonction de son âge, parce que l'âge adulte chasse la naïveté d'une jeune fille nourrie de rêves et de fantasmes. On ne s'ennuie pas un instant, on a envie d'en savoir plus, on a envie de connaître la suite ! D'autant plus que l'écrivaine, en parlant du passé, nous éclaire sur le présent, en mettant en perspectives les luttes de l'époque avec celles d'aujourd'hui, la répression de l'époque avec celle subie par les protestataires ici et maintenant.  
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