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Critique de gonewiththegreen


Colin est riche , bien entouré mais voilà, il lui manque l'essentiel , l'Amour. Chloé va combler ce vide et embellir la vie de Colin.

Quel livre ! On aime , on déteste mais peut on rester indifférent ?
L'univers , autant précurseur qu'onirique, les néologismes , les animaux plus humains que bêtes, le nom des lieux , emprunté à des jazzmen encore vivants, tout pousse à l'oeuvre singulière.
Ici les murs se rétrécissent ou changent de formes suivant les humeurs , les pommiers deviennent des fractales , les carreaux repoussent et les routes sont meubles . Tim Burton aurait il été inspiré ?
Mais au delà de l'univers et du style , remarquables, que dire de cette fabuleuse histoire d'Amour, où tout est sacrifié, tout est renié pour entretenir la flamme . L'amour comme seul survivant d'une société qui n'accorde que peu d'importance à la vie d'un Homme, où le matérialisme l'emporte et où le travail n'est que corvée et permet d'asservir un peuple malléable . le métier d'ingénieur, exercé par Boris Vian , est ardemment dévalorisé.
Et que dire de Jean Sol Partre ? Idéalisé, adulé telle une rock star au zénith de sa carrière, il sert de support "aux placements d'idées de l'auteur".
La langue est magnifique , les néologismes astucieux , l'écume des jours nous transporte dans un tourbillon de mots, de couleurs, de sentiments, mais aussi de critiques étourdissant
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