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Critique de evergreen13


Sous le volcan

Voyage au centre de la Terre est l'un des romans de Jules Verne que j'affectionne particulièrement. Peut-être parce que je suis passionnée par les volcans, parmi mes meilleurs souvenirs de vacances figurent l'ascension de l'Etna et celle de la Soufrière en Guadeloupe. Cette aventure qui va mener le professeur Lindenbrock, un célèbre géologue, son neveu Axel et leur guide Hans, de Hambourg aux entrailles de la Terre en passant par la cheminée d'un volcan éteint en Islande est extraordinaire. Lindenbrock a trouvé par hasard un vieux manuscrit où un certain Arne Saknussem explique qu'il a voyagé jusqu'au centre de la Terre : aussitôt déchiffré, aussitôt fait, le professeur décide de suivre les traces de l'explorateur islandais, embarquant avec lui son neveu Axel. En Islande, il s'assure les services d'un guide local, Hans, que l'auteur décrit comme « grave, flegmatique et silencieux » qui semble prêt à suivre l'oncle et le neveu dans leur épopée. La première partie du roman est consacrée à la préparation du voyage, l'arrivée en Islande (le roman a été écrit en 1864, l'Islande était danoise et restait une contrée peu connue), le cheminement jusqu'au volcan. Enfin, les trois hommes descendent dans le cratère. Dans une sorte de journal de bord les indications de l'heure, la température et la direction sont notées scrupuleusement. Quant à la profondeur, elle est estimée, en fonction de l'inclinaison du sol, le but étant d'atteindre le centre de la Terre. Axel s'inquiète bien de la chaleur qui va crescendo et du trajet retour mais Lindenbrock est intraitable. Evidemment, ils rencontreront diverses péripéties qui tiendront le lecteur en haleine, d'incroyables animaux, une flore préhistorique, une mer intérieure gigantesque qu'il leur faudra traverser à bord d'un radeau de fortune… Ils risquent leur vie cent fois, mais, comme toujours avec Jules Verne, c'est pour la Science, érigée en principe suprême.
Quel plaisir de (re)lecture, je ne m'en lasse pas !
Et pour poursuivre la magie, je vais revoir le film tourné en 1959 (je le revois tous les ans !).
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