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Critique de kuroineko


Motivée par les rééditions par RBA de l'oeuvre de Jules Verne en beaux livres à couverture cartonnée à la façon de la collection Hetzel, je pars à la conquête de l'oeuvre de ce foisonnant visionnaire à côté de qui je suis trop longtemps passée.

Pour Voyage au centre de la Terre, j'ai embarqué avec plaisir en compagnie du rude et impatient professeur Lidenbrock et de son neveu Axel - le narrateur. En route pour l'Islande depuis Hambourg. On récupère le flegmatique et taiseux Hans et nous voilà partis à la recherche de l'entrée vers le coeur de la planète, dans le cratère du volcan Sneffel. Et tout ça à cause d'un cryptogramme mystérieux d'Arne Saknussem échappé de son ouvrage d'alchimie.

Que d'aventures et de périls en chemin. Et n'est pas grand aventurier qui veut! Axel y va vraiment à reculons et se montre le plus pusillanime quasiment tout le long du récit. Quelle différence avec son grand escogriffe et puits de savoir d'oncle!
J'ai aimé parcourir avec eux les sentes obscures des cheminées volcaniques, les rivages d'une étrange mer souterraine, sans compter les surprenantes rencontres au gré des chapitres.

En plus d'être un récit très divertissant, Voyage au centre de la Terre, paru en 1864, est un roman qui promeut la science. Géologie et paléontologie quittent les cabinets de curiosités pour devenir sciences appliquées à la continuation du périple. Jules Verne voit loin puisque, lorsque ses personnages arrivent dans une vaste houillère, il fait dire à Axel : " Ainsi se formèrent ces immenses couches de charbon qu'une consommation excessive doit, pourtant, épuiser en moins de trois siècles, si les peuples industriels n'y prennent garde." Il s'inquiétait déjà de la voracité humaine pour les ressources naturelles. Il ne s'est hélas pas trompé...

En plus du roman, la présente édition offre deux nouvelles de l'auteur. La première part d'une mutinerie sur deux navires espagnols pour se diriger vers une vengeance au pied du Popocatepelt.
La seconde, "Dix heures en chasse" est un récit drôle et ironique où l'auteur raconte sa première (et dernière) participation à une chasse, un jour d'ouverture. Datée de 1859, cette nouvelle est un petit bijou satirique sur les fanatiques de la chasse. Délectable.

D'autres merveilleux voyages et aventures m'attendent avec l'ami Jules Verne. Il me tarde déjà de reboucler les valises.
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