Ce quinzième et dernier tome de Happy est symbolique de ce que j'aime dans l'écriture de
Urasawa.
Dans cette série comme dans ses autres oeuvres, il arrive à apporter beaucoup d'humain dans ses personnages et rentre attendrissant des personnages que l'on ne peut pas voir en peinture au départ.
Je me suis pris d'affection pour Madame Ohtori comme pour Thunder au fil des tomes et il en devient encore plus surprenant le développement de Choko qui a tout pour être l'antagoniste que l'on va détester jusqu'à la fin.
Oui la série n'est pas parfaite, entre simplicités scénaristiques sur la partie tennis (la façon de faire basculer des matchs improbables), sur la naïveté de Umino et sur la partie mafia.
Mais de voir un personnage comme Umino est rafraichissant et elle sert de prétexte pour bon nombre de personnages pour évoluer et gagner en profondeur.
Happy! est une oeuvre faite à contrecoeur par
Urasawa qui après le succès critique et commercial de Yamara! au Japon, son éditeur avait le souhait qu'il fasse un nouveau manga de sport quand l'auteur avait déjà des penchant à partir sur un titre thriller. Et Happy! est bien loin de son oeuvre sur le judo, il a su prendre un pari différent et à me happer au fil des tomes.
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