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Critique de Belois


Avec le tome 4, la moitié du chemin est parcouru.

Cette série sur le mouvement de la Terre et la théorie de l'héliocentrisme marque un tournant dans les recherches scientifiques, la cosmologie.

Elle amène aussi la peur de l'église de voir vaciller son pouvoir.
Après la chute de Rome, la religion à été le seul ciment qui a unit les peuples en occident.
Des invasions barbares du VII siècle jusqu'aux guerres contre les sarasins et l'Islam, vont naître la peur du chaos.
Une période d'obscurantisme démarre et durera 1000 ans en occident.L'inquisition sera alors fondée pour traquer les infidèles, les païens et les semeurs de troubles.

Les chercheurs qui vont à l'encontre des théories admises sont sévèrement châtiés et torturés.

Frère Badeni poursuit son but de prouver l'héliocentrisme et se fait assister au quotidien par Okszy.


Je trouve cette série basée sur des sciences, d'une grande innovation et devrait permettre aussi d'améliorer l'ouverture d'esprit et de faire prendre conscience des dangers de ne pas se remettre en question, de ne pas se tromper, de ne pas croire en ses rêves.

La couverture est sobre. Pour ce numéro 4, c'est l'inquisiteur Novak qui pose avec son épée ensanglantée dans une main et de son instrument de torture permettant de casser la mâchoire dans l'autre sur un fond blanc.

Je ne trouve pas esthétique la qualité des dessins mais cela est compensé avec le thème de l'histoire et les dialogues de ses protagonistes.

Au final, un témoignage des affres du passé orchestrées par un pouvoir tremblant de perdre ses privilèges...
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