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Critique de Apikrus


Sur cette île, des humains semblent convaincus que les chats noirs portent malheur. Afin d'éliminer ces mauvaises influences, ils tentent de rallier leurs concitoyens à leur cause. La chasse est ouverte, mais la résistance tente de s'organiser.

Cette histoire est une allégorie, à la manière de 'Matin Brun' (courte nouvelle de Franck Pavloff). Ici la désignation de boucs émissaires sert aussi à une tentative de prise de pouvoir. Jalousie, peur et crédulité sont les terreaux fertiles à une telle stratégie, et présentes en permanence. le parallèle entre les Juifs de l'Allemagne des années 1930 et 1940 et les chats noirs de ce conte est évident, tout au long de l'intrigue.

L'ouvrage reste cependant léger et facile à lire, y compris par des jeunes qui s'en tiendront peut-être au premier degré. Après tout, ici ce ne sont "que" des chats qui meurent, et des lueurs d'espoir persistent jusqu'à la fin du livre. Quelques scènes d'action "tarte à la crème" donnent au récit un côté loufoque qui en amusera certains - elles m'ont un peu agacé par leurs excès. Ceci n'empêche cependant pas une réflexion sur les sentiments et instincts humains, qui malheureusement se prêtent bien au renouvellement de telles histoires, ainsi que le conclut l'auteur dans son épilogue : « Dans le fond de mon coeur, je sais toutefois qu'ici, sur cette île, comme ailleurs aussi, les chats oublient, les hommes oublient, et la folie ne demande guère qu'à s'embraser à nouveau. Et tout recommence... »
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